Mécanique analytique/Notes du volume 1/Note 1

Gauthier-Villars (Œuvres de Lagrange. Tome XIp. 445-456).
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Note du tome I

NOTES.

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NOTE I.

Sur un point fondamental de la Mécanique analytique de Lagrange ;
par M. Poinsot.


1. On sait que Lagrange, dans ce Livre célèbre qu’il a intitulé Mécanique analytique, a eu pour objet de réduire la Mécanique à des formules générales, toutes tirées du seul principe des vitesses virtuelles, ou plutôt de la formule différentielle qui est l’expression de ce principe. Pour la perfection même de son Ouvrage, l’auteur a soin de n’employer, dans aucune des questions qu’il traite, ni figures, ni aucun raisonnement tiré de considérations géométriques ou mécaniques ; tout se fait par le calcul et de simples changements de coordonnées, et ce n’est même que sous une forme purement analytique qu’on y voit présentée la question si naturelle et si simple de la composition des forces appliquées sur un point.

« Si des forces quelconques dirigées suivant les lignes agissent sur un même point, et qu’on veuille réduire toutes ces forces à trois autres dirigées suivant les lignes il n’y aura, dit l’auteur, qu’à considérer l’équilibre des forces et appliquées à ce même point et dirigées respectivement suivant les lignes et former, en conséquence, l’équation


laquelle doit être vraie de quelque manière qu’on fasse varier la position du point de concours de toutes les forces. Or, quelles que soient les lignes il est clair que, pourvu qu’elles ne soient pas toutes dans un même plan, elles suffisent pour déterminer la position de ce point ; par conséquent, on pourra toujours exprimer les lignes par des fonctions de et l’équation précédente devra avoir lieu par rapport aux variations de ces trois quantités en particulier ; d’où il s’ensuit qu’on aura

[1] »

Telles sont les formules données par Lagrange pour réduire des forces appliquées sur un même point et dirigées suivant des lignes à trois autres forces dirigées suivant trois lignes quelconques données expressions d’ailleurs toutes semblables à celles qu’on aurait pour transformer un système quelconque de forces qui agissent sur différents points liés entre eux, comme on voudra, en un autre système équivalent de forces qui seraient appliquées aux mêmes points suivant d’autres directions

2. Mais il y a, sur ce point de doctrine, une remarque essentielle à faire, et qui paraît avoir échappé à l’auteur de la Mécanigue analytique c’est que les formules dont il s’agit ne conviennent point, comme on pourrait le croire, à toute espèce de lignes ou coordonnées bien que ces lignes soient propres à déterminer les lieux des corps. Les formules ne sont bonnes qu’autant que ces lignes nouvelles seront (comme les premières ) les distances de ces corps, soit à des centres fixes, soit à des plans fixes, comme il arrive dans le cas des coordonnées ordinaires lesquelles marquent les distances du point que l’on considère à trois plans fixes rectangulaires entre eux ; et, en général, on peut dire que, pour l’exactitude de ces formules, il faut que les lignes soient de telle nature, que leurs différentielles expriment les vitesses virtuelles mêmes du point d’application des forces c’est-à-dire que chacune d’elles, soit la projection orthogonale, sur la direction de la force du déplacement quelconque infiniment petit qu’on suppose donné à ce point dans l’espace : sans quoi toutes ces transformations analytiques, quoique exactes en pure Analyse, seront en défaut dans la Mécanique et conduiront à de fausses conséquences.

3. Supposons, par exemple, qu’il s’agisse d’un seul point tiré par des forces quelconques dirigées suivant les lignes ou rayons vecteurs et qu’on veuille réduire ces forces à trois autres suivant les trois coordonnées parallèles à trois axes fixes obliques entre eux il semble, d’après l’auteur, qu’on aurait pour les forces cherchées

ce qui n’est pas vrai, car on peut prouver que la résultante des forces n’est pas la même que celle des trois forces déterminées par ces équations.

Soit, en effet, une fonction quelconque des rayons vecteurs et désignons par les fonctions primes de cette fonction prises relativement aux lignes J’ai démontré[2] que des forces proportionnelles à ces fonctions primes et dirigées suivant les lignes respectives ont une résultante perpendiculaire à la surface courbe qui serait donnée par l’équation

en y regardant comme variables.

Or supposons maintenant trois axes obliques, non situés dans le même plan, et soient les trois coordonnées du point d’application des forces par rapport à ces axes on pourra toujours exprimer les lignes par les trois coordonnées et si l’on met ces expressions au lieu de dans la fonction on aura

d’où l’on tire, en différentiant successivement par rapport à

Donc, suivant les formules de l’auteur, les trois forces auxquelles les forces se trouveraient réduites, seraient exprimées par

Ainsi il faudrait que représentassent trois forces dont la résultante fût la même que celle des proposées et, par conséquent, fût perpendiculaire à la surface donnée par l’équation

Or cette surface est la même que celle qui serait donnée par l’équation

entre les coordonnées obliques Donc, en considérant la surface représentée par l’équation

entre les trois coordonnées relatives à trois axes obliques, on pourrait dire que trois forces dirigées suivant ces coordonnées et proportionnelles aux trois fonctions primes donnent une résultante perpendiculaire à la surface dont il s’agit, ou se font équilibre sur cette surface ; ce qui est faux, comme on peut s’en assurer immédiatement par le principe même des vitesses virtuelles.

Et, en effet, pour l’équilibre du point auquel les trois forces sont appliquées, il faudrait que la somme des moments virtuels de ces forces fût nulle pour tout déplacement infiniment petit qu’on voudrait donner à ce point sur la surface. Si donc on désigne par les trois projections orthogonales de sur les trois axes obliques des il faudrait, pour l’équilibre, qu’on eût toujours l’équation

ou bien, comme est la diagonale d’un rhomboïde dont les différentielles sont les arêtes, et que les trois projections de sur les directions de ces arêtes sont exprimées par

( étant les cosinus des angles que les axes forment entre eux), il faudrait que, en mettant, au lieu de ces valeurs, on eût toujours, entre les différentielles l’équation

(1)

D’un autre côté, le point mobile restant toujours sur la surface, il faudrait qu’on eût en même temps l’équation

(2)

Or il est clair que ces équations (1) et (2) ne peuvent subsister ensemble à moins que les coefficients de dans l’une d’elles ne soient proportionnels aux coefficients des mêmes indéterminées dans l’autre, et, par conséquent, à moins qu’on n’ait les deux équations

équations qui ne peuvent avoir lieu en général, c’est-à-dire indépendamment des variables a et, par conséquent, de la position du point sur la surface que l’on considère.

Ainsi le point mobile, aux coordonnées quelconques ne peut être tenu en équilibre sur la surface par les trois forces la résultante de ces forces n’est donc pas normale à cette surface, et, par conséquent, elle n’est pas la même que celle des forces proposées ce qu’il fallait démontrer.

4. Les formules de Lagrange pour la réduction des forces sont donc en défaut dans cette hypothèse de coordonnées obliques il n’y a qu’un cas singulier où l’erreur pourrait s’évanouir c’est le cas où les coordonnées satisferaient aux deux équations précédentes, en même temps qu’à l’équation de la surface

ce qui ne répond, comme on voit, qu’à un certain point de cette surface, ou à une certaine proportion déterminée entre les trois forces Mais, dans ce cas singulier même, si la résultante des trois forces a la même direction que la résultante des forces proposées on trouverait qu’elle n’a pas la même grandeur, de sorte qu’il y aurait encore erreur de ce côté.

Lorsque les cosinus, sont tous trois nuls, les deux conditions précédentes ont toujours lieu d’elles-mêmes, et les formules de Lagrange sont toujours exactes. C’est le cas des coordonnées relatives à trois axes rectangulaires entre eux. Et en effet, pour de telles coordonnées, les différentielles sont les expressions mêmes des vitesses virtuelles du point décrivant estimées suivant ces lignes, et l’équation différentielle

tirée de l’équation de la surface, exprime l’égalité à zéro de la somme des moments virtuels des trois forces et, par conséquent, l’équilibre de ces forces sur le point qu’on suppose assujetti à décrire cette surface.

Mais, dans toute autre hypothèse que celle de tous les trois nuls, les deux conditions ne peuvent être remplies indépendamment de et les formules sont toujours fautives.

5. Soit, par exemple, le cas très simple d’un point posé sur la circonférence d’un cercle fixe. Si l’on prend l’équation de ce cercle en coordonnées rectangles et on aura

d’où

et l’on pourra très bien dire ici que deux forces et étant prises le long des coordonnées dans le rapport des fonctions primes donnent leur résultante perpendiculaire à la circonférence du cercle et tiennent ainsi le point d’appl’ication en équilibre sur cette circonférence.

Mais si, au lieu de ces coordonnées rectangles et on en prend deux autres et de même origine, et par exemple l’une, suivant les l’autre inclinée d’un angle sur la première, ce qui donnera

on aura, en substituant,

d’où

Or il est évident que deux forces proportionnelles à et c’est-à-dire, ici, à et ne donnent point leur résultante perpendiculaire à la circonférence du cercle dont il s’agit ; car il faudrait pour cela que cette résultante allât passer par le centre, et que, par conséquent, ses deux composantes le long de et fussent simplement proportionnelles à et et non pas à et

Donc, quoiqu’on ait ici, en faisant les équations

on ne peut pas dire que les deux forces et dirigées suivant les axes rectangles et soient réductibles aux deux forces et dirigées suivant les axes obliques et

Pour que l’on eût

il faudrait que l’on eût

ce qui est le cas des coordonnées et rectangulaires entre elles.

Ou bien il faudrait ce qui ne serait qu’un cas particulier de la position du point proposé sur la circonférence du cercle dont l’équation est

Mais, dans ce cas singulier même, où la résultante des deux forces et aurait la même direction que celle des deux forces et on trouverait que ces deux résultantes

n’ont pas la même valeur, et que la première est à la seconde comme est à l’unité.

Ainsi, tant que n’est pas nul, ou, ce qui est la même chose, tant que les coordonnées et seront obliques, les forces proposées et ne seront jamais réductibles aux deux forces et données par les formules de Lagrange.

6. Dans l’analyse qui précède, j’ai pris simplement, pour représenter les forces qu’il s’agissait de réduire à d’autres, les fonctions primes d’une même fonction quelconque des rayons vecteurs suivant lesquels ces forces sont dirigées ce n’est qu’une manière de reconnaître tout d’un coup la direction de la résultante par la direction de la normale à la surface courbe qu’on aurait en posant l’équation

Mais, comme on pourrait croire que cette hypothèse a quelque chose qui restreint notre démonstration au cas de certaines forces, il est bon de remarquer qu’elle convient à des forces données comme on voudra. Et, en effet, quelle que soit la fonction que l’on ait choisie, comme on est le maître de placer les centres des forces partout où l’on veut sur leurs directions on peut toujours donner à ces lignes des longueurs qui rendent

Au reste, il est évident que, si l’on propose des forces de grandeurs quelconques on peut toujours les regarder comme étant les fonctions primes de la fonction linéaire

prises relativement aux lignes suivant lesquelles ces forces sont supposées dirigées. Ainsi notre hypothèse est toujours permise et notre démonstration a toute la généralité désirable.

7. On voit donc que, dans la Mécanique céleste, qui est uniquement fondée sur le principe des vitesses virtuelles, les seules coordonnées qu’il soit permis d’employer doivent être de telle nature, que leurs différentielles représentent, sur ces coordonnées, les projections droites de la petite ligne que le point d’application des forces est supposé avoir décrite dans l’espace. C’est ce qui a lieu pour les coordonnées dont nous avons parlé, et encore pour celles qui consistent dans un rayon vecteur avec deux angles ou arcs de cercle perpendiculaires à ce rayon ; etc. Mais il faut exclure toutes les coordonnées qui ne jouiraient pas de la même propriété. Ainsi il n’est pas exact de dire que, dans cette méthode analytique, rien n’oblige à se servir de coordonnées rectangles, plutôt que d’autres lignes ou quantités relatives aux lieux des corps, etc. (Mécanique analytique, 4e édition, p. 39) ; et l’on doit même remarquer, à ce sujet, que le principe des vitesses virtuelles ne donne pas une méthode aussi générale qu’on paraît le croire.

Et, par exemple, dans le cas de plusieurs forces etc., en équilibre sur un point, le principe des vitesses virtuelles dit simplement que les forces, étant projetées perpendiculairement sur une droite quelconque menée par ce point, doivent faire une somme nulle. Car, en nommant la ligne quelconque qui marque le déplacement du point d’application dans l’espace, les lignes ne sont autre chose que les projections droites de sur les lignes qui marquent les directions des forces En nommant donc les inclinaisons de ces forces sur la ligne on a

et l’équation des vitesses virtuelles

devient, en divisant tout par le facteur commun

ce qui signifie que les forces, projetées à angle droit sur un axe quelconque, doivent faire une somme nulle dans le cas de l’équilibre. Mais le principe de la composition des forces dit, plus généralement, que, les forces étant projetées sur un axe quelconque par des lignes parallèles à un même plan incliné comme on voudra sur cet axe, la somme de toutes ces projections obliques doit être nulle. Ce n’est pas qu’on ne puisse aisément démontrer cette seconde proposition par la première, mais l’expression du second principe est évidemment plus générale que celle du principe des vitesses virtuelles.

De même, on peut remarquer que les équations de l’équilibre d’un système solide ne sont démontrées, dans la Mécanique analytique, que par rapport à trois axes rectangulaires entre eux ; et pourtant, comme je l’ai fait voir dans ma Statique, des équations toutes semblables ont lieu par rapport à trois axes obliques quelconques. Le principe des vitesses virtuelles n’est donc pas, dans ce nouvel exemple, aussi général que le principe de la composition des forces. Il n’est pas même aussi direct ; car, s’il mène aux trois premières équations en employant les coordonnées rectangles il ne peut plus donner les trois dernières équations que par un changement de ces coordonnées en d’autres d’une espèce différente, et dont le choix paraît arbitraire, ou ne semble fait que pour obtenir des équations d’équilibre que l’on connaissait d’avance.

Au reste, quoique Lagrange nous laisse entendre que, dans sa méthode, on peut employer toute espèce de coordonnées, pourvu qu’elles soient propres à déterminerles lieux des corps, il est fort remarquable que ce géomètre n’en ait jamais employé d’autres que celles qui conviennent réellement au principe des vitesses virtuelles du moins je n’en connais pas d’exemple, et je crois même qu’on n’en trouverait point dans ses écrits. Car si, pour la solution de quelque problème, il avait essayé l’emploi de certaines coordonnées non permises dans sa méthode, il est très probable que, par l’erreur sensible de quelque résultat, il eût été averti du défaut de ses formules ; et alors il n’aurait pas manqué de faire lui-même, à ce sujet, une remarque expresse, au moins dans la 2e édition de son bel Ouvrage.

8. Quoi qu’il en soit, tout aurait pu se corriger d’une manière très simple, et qu’il me paraît hon d’indiquer avant de terminer cette Note, parce qu’on y voit sur-le-champ ce qui cause l’erreur, et, de plus, ce qu’il faudrait faire pour l’éviter, sans exclure l’emploi de ces coordonnées qui y donnent lieu.

Et, en effet, quelle que soit la nature de ces coordonnées dans lesquelles on veuille transformer les lignes ou rayons vecteurs il est certain qu’on peut toujours, avec Lagrange, poser l’équation parfaitement exacte

ont les valeurs exprimées par les équations du no 1.

Or, maintenant, j’observe que, dans le premier membre, les différentielles marquent bien les vitesses virtuelles du point d’application des forces suivant les lignes et qu’ainsi chaque terme est le moments virtuel de la force Si, dans le second membre, les différentielles de ont la même propriété, c’est-à-dire si chacune, marque la vitesse virtuelle du point suivant chaque terme sera aussi le moment virtuel d’une force représentée par et alors, de cette équation, qui présente deux sommes de moments virtuels, toujours égales de part et d’autre, on peut très bien conclure que le système des forces est capable de remplacer le système des forces proposées

Mais si les différentielles n’ont pas la propriété dont il s’agit, chaque terme ne sera pas le moment virtuel d’une force telle que et, d’après le principe même des vitesses virtuelles, on ne pourra pas conclure, comme ci-dessus, que l’ensemble des forces soit équivalent à l’ensemble des forces proposées. C’est là précisément qu’on tomberait dans cette erreur singulière, de tirer d’un principe vrai et d’une équation exacte une conséquence fausse, parce qu’on aurait oublié d’observer que cette équation n’est pas actuellement sous une forme qui convienne à l’expression du principe. Et, en même temps, c’est là qu’on voit le moyen d’éviter cette erreur sans changer les coordonnées qui pourraient y donner lieu.

Car, si l’on voulait avoir les vraies forces qui, dirigées suivant les coordonnées sont capables de remplacer les forces il faudrait commencer par mettre dans l’équation, au lieu des différentielles leurs valeurs en fonction des vitesses virtuelles mêmes, que je désignerai, comme au no 3, par ensuite rassembler en un seul terme tous ceux qui seraient affectés de de même en un seul tous les termes affectés de et alors, notre même équation étant mise sous la forme nouvelle

on pourrait rigoureusement conclure que l’ensemble des forces équivaut parfaitement à l’ensemble des forces puisque la somme des moments virtuels est toujours égale de part et d’autre.

9. Si l’on veut faire ce calcul pour le cas des coordonnées parallèles à trois axes obliques, on trouvera, en conservant les dénominations du no 3, les valeurs suivantes :

valeurs qui ne sont pas, comme on voit, les mêmes que celles de et qui n’y pourraient revenir que dans le cas des cosinus tous trois nuls,

c’est-à-dire dans le cas de trois axes rectangulaires entre eux ; ce qui éclaire et confirme notre précédente analyse.

10. On voit aussi, par ces mêmes expressions, que les équations

entraînent les suivantes :

et réciproquement. Si donc on ne demandait que les conditions de l’équilibre entre les forces on pourrait, sans avoir d’erreur à craindre, se contenter de poser les trois équations

Mais si, les forces n’étant point en équilibre entre elles, on demande de les réduire à d’autres dirigées suivant il faudra nécessairement prendre pour les forces équivalentes, non pas mais bien les valeurs de

Et ce que je viens de dire s’applique sans difficulté à un système quelconque de puissances qui agissent sur différents points liés entre eux comme on voudra. Ainsi les équations de l’équilibre données par Lagrange (p. 40 de la 4e édition, art. 12 et suiv.) sont toujours bonnes ; mais les formules données, à la fin de l’article 15, pour l’équivalence de deux systèmes de forces, ne sont exactes que dans le cas de certaines coordonnées.

Nous aurions encore plusieurs choses à dire sur ce point de doctrine ; mais cette discussion est déjà longue, et nous pourrions d’ailleurs, s’il était nécessaire, y revenir dans une autre occasion.


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  1. Les lignes qui précèdent sont extraites de la 1re édition, page 62 ; elles ont été légèrement modifiées par Lagrange, dans la 2e édition publiée par lui (voyez p. 119 de ce Volume) ; mais les remarques de M. Poinsot s’appliquent à la rédaction nouvelle aussi bien qu’à l’ancienne. (J. Bertrand.)
  2. Voyez la Statique de M. Poinsot et un Mémoire intitulé : Théorie générale de l’équilibre et du mouvement des systèmes (Journal de l’École Polytechnique, XIIIe Cahier). (J. Bertrand.)