Livre:Le Testament de Jean Meslier - Tome 3, 1864.pdf

TitreLe Testament
VolumeTome 3
AuteurJean Meslier Voir l'entité sur Wikidata
ÉditeurRudolf Charles Meijer Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionLibrairie étrangère
Lieu d’éditionAmsterdam
Année d’édition1864
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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Série123

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LXXX. 
Réfutation des argumens des Cartésiens prétendus démonstratifs pour l’existence d’un Dieu souverainement parfait 
LXXXI. 
Nous connoissons naturellement l’infini en étendue, en durée ou en tems, et en nombre, et il est impossible que l’étendue, le tems et les nombres ne soient pas infinis. 
LXXXII. 
Il y a plusieurs infinis en un sens ; mais il n’y en a et ne peut y en avoir qu’un seul infini absolu, qui est le tout 
LXXXIII. 
C’est une erreur et une illusion à Mr. de Cambrai et l’auteur de la Recherche de la vérité, de vouloir confondre, comme ils font, l’être infini qui est, avec un prétendu Etre infiniment parfait, qui n’est point, et illusion à eux de conclure, comme ils font, de l’existence de l’un à l’existence de l’autre. 
LXXXIV. 
Toutes les choses naturelles se forment et se façonnent elles-mêmes par le mouvement et le concours de diverses parties de la matière, qui se joignent, qui s’unissent et se modifient diversement dans tous les corps, qu'elles composent 
LXXXV. 
Différence de la formation des ouvrages de la nature et des ouvrages de l’art, quant à leur formation 
LXXXVI. 
Les Cartésiens obligés eux-mêmes de reconnoître que les ouvrages de la nature se seroient pû former, et se mettre eux-mêmes dans l’état, où ils sont par la force des loix naturelles, du mouvement des parties de la matière 
LXXXVII. 
Par conséquent ils doivent reconnoître aussi que la matière a d’elle-même son mouvement, ce qui est néanmoins contre leur sentiment 
LXXXVIII. 
Foiblesse et vanité des raisonnemens de nos Déicoles pour excuser de la part de Dieu les imperfections, les vices et les méchancetés, les défectuosités et les difformités, qui se trouvent dans les ouvrages de la nature 
LXXXIX. 
Huitième preuve de la vanité et de la fausseté des religions, tirée de la fausseté même de l’opinion que les hommes ont de la spiritualité et de l’immortalité de leurs âmes 
XC. 
Foiblesse et vanité des raisonnemens, que font les Déicoles pour prouver la prétendue spiritualité et immortalité de l'âme 
XCI. 
Réfutation de leurs vains raisonnemens 
XCII. 
Sentimens des anciens sur l’immortalité de l’âme 
XCIII. 
La pensée, les désirs, les volontés et les sentimens du bien et du mal ne sont que des modifications internes de la personne ou de l’animal qui pense, qui connoît, ou qui sent du bien ou du mal ; et quoique les hommes et les bêtes ne soient composés que de matière, il ne s’en suit pas de-là que les pensées, que les désirs, ni que les sentimens du bien ou du mal dussent être des choses rondes ou quarrées comme les Cartésiens se l’imaginent, et c’est en quoi ils se rendent ridicules, comme aussi en ce que sur une vaine raison, ils voudroient priver les bêtes de connoissance et de sentiment ; laquelle opinion est très condamnable 
XCIV. 
Ni Moïse ni les anciens prophètes n’ont cru l’immortalité de l’âme 
XCV. 
Pline fameux naturaliste ne l’a pas cru ; son sentiment sur ce sujet 
XCVI. 
La nécessité inévitable du mal est une autre espèce de démonstration, qu’il n’y a point d’Être souverain, qui puisse empêcher le mal 
XCVII. 
L’accord de toutes les preuves, alléguées sur ce sujet, qui se suivent, qui se soutiennent et qui se confirment toutes les unes les autres, est une preuve, qu’elles sont véritablement solides et assurées 
XCVIII. 
Conclusion de l'ouvrage 
IC. 
Apel de l'auteur comme d'abus de toutes les injures et calomnies, de tous les mauvais traitemens et de toutes les injurieuses procédures, que l'on pouroit faire contre lui après sa mort ; et il en appelle comme d'abus au seul tribunal de la droite raison, par devant toutes personnes sages et éclairées, récusant pour juges dans cette affaire, tous ignorans, tous bigôts et hypocrites, tous partisans et fauteurs d'erreurs et de supositions, comme aussi tous flateurs et favoris des tyrans, et tous ceux qui sont à leurs gages et leurs pensionnaires 
Fin de la table.