Livre:Le Testament de Jean Meslier - Tome 2, 1864.pdf
Titre | Le Testament |
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Volume | Tome 2 |
Auteur | Jean Meslier ![]() |
Éditeur | Rudolf Charles Meijer ![]() |
Maison d’édition | Librairie étrangère |
Lieu d’édition | Amsterdam |
Année d’édition | 1864 |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France |
Fac-similés | |
Avancement | À corriger |
Série | 1 — 2 — 3 |
Pages
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XLVI.
Autre abus de souffrir et autoriser tant d’ecclésiastiques et notamment tant de moines fainéans et inutiles
XLVII.
Abus de souffrir qu’ils possèdent tant de si grandes richesses, quoiqu’ils fassent des vœux de pauvreté
XLVIII.
Abus aussi de souffrir tant de moines mendians, qui pouvoient travailler dans la société et gagner honnêtement leur vie
XLIX.
Troisième abus en ce que les hommes s'apoprient chacun en leur particulier les biens de la terre, au lieu de les posséder et d’en jouïr en commun, d’où naissent une infinité de maux et de misères dans le monde
L.
Quatrième abus, les vaines et injurieuses distinctions des familles et des maux, qui en procèdent
LI.
Autre abus touchant l’indissolubilité des mariages et des maux, qui en viennent
LII.
Des grands biens, qui reviendroient aux hommes, s’ils vivoient paisiblement tous en jouissant en commun des biens et des commodités de la vie
LIII.
La communion des premiers Chrétiens anéantie parmi eux
LIV.
Sixième abus, du gouvernement tyrannique des Rois et des princes de la terre
LV.
Tyrannie des Rois de France, dont les peuples sont misérables et malheureux
LVI.
Origine des tailles et des impôts en France
LVII.
Ce que dit un auteur du Gouvernement tyrannique des Rois de France
LVIII.
Il n’est permis à aucun Roi de tyranniser les peuples, ni de mettre de leur autorité aucun impôt sur eux sans le consentement des états
LIX.
Ce que disent les flateurs des rois et des princes sur ce sujet
LX.
Septième preuve de la vanité et de la fausseté des religions, tirée de la fausseté même de l’opinion des hommes touchant la prétendue existence des Dieux
LXI.
La plupart des savans et des sages de l'antiquité ont nié ou révoqué en doute l’existence des Dieux
LXII.
D’où vient la première croïance et connoissance des Dieux
LXIII.
Les Déicoles ont été enfin oubligés de reconnoître la fausseté de la pluralité des Dieux.
LXIV.
Ils ne sont pas mieux fondés dans la croïance de l’existence d’un seul Dieu
LXV.
Ni la beauté, ni l’ordre, ni les perfections qui se trouvent dans les ouvrages de la nature ne prouvent nullement l’existence d’un Dieu, qui les auroient faites
LXVI.
Idée chimérique que les Déicoles se forment de leur Dieu
LXVII.
Il est inutile de recourir à l’existence d'un Dieu tout-puissant pour expliquer la nature et la formation des choses naturelles
LXVIII.
L’être ne peut avoir été créé
LXIX.
La possibilité ou l’impossibilité des choses ne dépendent point de la volonté ni de la puissance d’aucune cause
LXX.
Pareillement les premières et fondamentales vérités sont éternelles et ne dépendent d’aucun
LXXI.
La création est impossible, rien ne peut avoir été créé
LXXII.
Le tems ne peut avoir été créé, non plus que l’étendue, ni le lieu et l’espace et par conséquent point de créateur
LXXIII.
L’être ou la matière, qui ne sont qu’une même chose, ne peut avoir que de lui-même son mouvement
Tome troisième.
LXXIII.
Suite
LXXIV.
Il est ridicule et absurde de dire qu’un être qui seroit très-puissant et infiniment parfait, n’auroit néanmoins aucune perfection visible et sensible
LXXV.
La souveraine béatitude que nos Christicoles attendent dans le ciel, ne seroit, suivant ce qu’ils en disent, qu’une béatitude imaginaire.
LXXVI.
Les maux, les misères, les vices et les méchancetés des hommes font évidemment voir, qu’il n’y a point d’être souverain infiniment bon, infiniment sage qui puisse les empêcher
LXXVII.
S’il y avoit quelque Divinité qui voulut se faire aimer, se faire adorer et servir des hommes, elle ne manqueroit pas de se faire au moins suffisamment connoître à eux, et de leur faire suffisamment connoître ses volontés.
LXXVIII.
Il y a quantité de faux prophètes et de faux miracles
LXXIX.
Sous la conduite et direction d’un Dieu tout-puissant, qui seroit infiniment bon et infiniment sage, nulle créature ne seroit ni défectueuse, ni vicieuse, ni malheureuse