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Titre | Essai sur l’histoire de la philosophie en Italie au dix-neuvième siècle |
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Auteur | Luigi Ferri |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1869 |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Série | 1, 2 |
Pages
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sommaire des autres ouvrages moraux de Rosmini : Histoire comparée des systèmes moraux, Traité de la conscience morale. — Philosophie du droit, idée générale de l’ouvrage dans lequel elle est exposée et de la méthode que l’auteur y suit, — Notion et essence du droit. — Son rapport au devoir. — La moralité dans le droit selon Rosmini. — Application de cette doctrine au servage et au droit seigneurial. — L’élément féodal et traditionnel dans les idées juridiques de Rosmini. — Antagonisme de cet élément avec l’élément rationnel. — Droit social ; la famille, l’État, la société théocratique. — L’État ou la société civile, sa définition, son origine et son fondement ; Rosmini et Rousseau. — Caractères et attributions de la société civile. — La souveraineté et le gouvernement. — Construction régulière de la société civile, ou type idéal du gouvernement 257
Suite de la Philosophie du droit. — La société théocratique de l’Église, son rapport à l’humanité, à son organisation et à son perfectionnement moral. — Rosmini déduit les droits de l’Église, tantôt de ses privilèges divins et de sa mission surnaturelle, tantôt des règles du droit commun. — Rapports de l’Église et de l’État. — Analyse des écrits de Rosmini intitulés : les Cinq Plaies de la Sainte Église, et la Constitution suivant la Justice sociale. — Moyens proposés pour rapprocher le clergé du peuple, rendre les églises à la fois nationales, indépendantes du pouvoir civil, et unies au corps de la société catholique. — Élection des évêques. — Rétablissement des saints canons qui la concernent et des coutumes de l’Église primitive. — Propriétés et indépendance du clergé 287
Réflexions sur le système de Rosmini. — L’idée de la philosophie et la méthode. — La liberté philosophique et la question de l’origine du langage. — Rapports de la philosophie avec la religion, le sens commun et les traditions. — Bornes de la liberté de la pensée chez Rosmini. — Influence du dogmatisme religieux sur ses vues touchant le rapport de l’idéal et du réel. — École de Rosmini ; Tommaseo, Manzoni, le marquis Gustave de Cavour ; l’université de Turin ; Bonghi, Berti, Minghetti. 299
Polémique entre les partisans de la philosophie de l’expérience et Rosmini. — Mamiani attaque la doctrine de la connaissance contenue dans le Nouvel Essai sur l’origine des idées. — Analyse de son livre intitulé : Rénovation de l’ancienne philosophie italienne. — Ouvrage consacré par Rosmini à l’exposition et à l’examen de ce livre. — Réplique de Mamiani. — Exposition succincte de ces écrits. — Alphonse Testa, son examen du Nouvel Essai de Rosmini ; ses travaux sur Kant et la philosophie critique. — Objections de Galluppi contre l’idéalisme rosminien. — Résultats de cette polémique 315
I. — Biographie de Gioberti. — De 1801 à 1833. — Sa naissance. — Ses études universitaires. — Ses premiers écrits. — Son maître Dettori. — Ses rapports avec Manzoni et Leopardi. — Il dirige une académie philosophique. — Son influence sur la jeunesse de Turin. — Ses idées politiques et philosophiques vers 1830. — Ses rapports avec la jeune Italie. — Son emprisonnement et son exil.
II. — De 1833 à 1848. — Séjour de Gioberti à Bruxelles. — Ses ouvrages philosophiques et politiques. — La Théorie du surnaturel. — L’introduction à la philosophie. — Les Prolégomènes. — La Primauté morale et politique des Italiens. — Le Jésuite moderne. — Influence exercée par ces ouvrages en Italie. — Impressions produites dans le clergé et dans le parti libéral. — Rapprochement entre Gioberti et les principaux coopérateurs du mouvement libéral italien. — Pellico, Balbo, Azeglio, Montanelli, Niccolini, etc. — Distinction à faire entre les partisans des idées politiques de Gioberti et son école philosophique. — Rapprochement entre cette école et celle de Rosmini.
III — De 1848 à 1849. — Avènement de Pie IX. — Révolution de 1848. — Retour de Gioberti en Italie. — Sa popularité et son influence. — Réalisation éphémère de ses idées. — Charles-Albert et Pie IX. — La guerre de l’indépendance et la papauté libérale. — Il devient ministre en Piémont et président du conseil. — Cause de dissentiment avec ses collègues. — Sa démission. — Désastre de Novare. — Il quitte de nouveau l’Italie.
IV. — De 1849 à 1852. — Dernières années de sa vie. — Son séjour à Paris. — Son livre intitulé : Rénovation politique de l’Italie. — Sa mort. — Rapprochement entre Gioberti et Rosmini. 339
Première doctrine de Gioberti. — Son idée de la philosophie. — Son point de vue national et catholique. — Sa méthode synthétique et ontologique. — Son dédain pour la méthode psychologique. — Théorie de la connaissance. — Facultés intellectuelles, leurs objets et leurs produits. — Intuition, réflexion, langage. — Double aspect intelligible et incompréhensible de l’idée. — Faculté de l’incompréhensible ; ses objets : l’incompréhensible et le surnaturel. — Rapport de cette faculté avec les jugements synthétiques a priori admis par Kant. — Réflexion psychologique et réflexion ontologique. Leur rapport à l’être et à la science. — Construction de la formule idéale et unité synthétique de la connaissance. — Application de la formule à la question de la perception extérieure et rapport de cette question à celle de l’individuation et de la création. — Réduction, ordre et origine des idées. — Leur rapport à l’essence des choses. — Rapprochement entre Gioberti et Malebranche 387
Suite de la doctrine philosophique de Gioberti. — Application de la formule idéale : l’Être crée les existences, à la reconstruction de l’univers et de la science. — Analyse du concept de création. — Théorie du temps et de l’espace. — Transformation de la formule. — Ses deux cycles. — Premier cycle : l’un produit le multiple. — Deuxième cycle : le multiple retourne à l’un. — Explication du beau et du bon par le retour du multiple à l’unité. — Platonisme de Gioberti. — Esthétique, Ethique, Politique. — Formules qui dominent ces sciences. — Application de la formule idéale dans le livre intitulé : Primauté morale et civile des Italiens ; jugements sur ce livre. — Rapprochements des idées politiques de Gioberti et de César Balbo. — Livre de cet écrivain intitulé : Les Espérances de l’Italie. — Arbre généalogique des sciences. — Considérations critiques sur la première doctrine philosophique de Gioberti. — Principaux partisans de cette doctrine. — D’Acquisto, Fornari, Di Giovanni, etc. 425
Polémique entre Gioberti et Rosmini (1839-1847). — Notice bibliographique et part prise à ce débat par l’école de Rosmini et par l’Université de Turin. — Principaux partisans de Rosmini et de Gioberti dans cette polémique. — Tarditi, Tommaseo, Gustave de Cavour, Massari. — Analyse de l’ouvrage de Gioberti intitulé : Des Erreurs philosophiques d’Antoine Rosmini. — Analyse de l’écrit de Rosmini intitulé : Vincent Gioberti et le Panthéisme. — Livre de Bertini intitulé : Idée d’une philosophie de la vie. — Rapports de ce livre avec les doctrines philosophiques de Gioberti. — Objections et argumentations de Rosmini pour la défense de sa philosophie. — Résultats de toute cette polémique. — Rapprochement qui s’est opéré entre les doctrines de Gioberti et de Rosmini 463