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LIVRE III — GIOBERTI.


CHAPITRE PREMIER.


I. — Biographie de Gioberti. — De 1801 à 1833. — Sa naissance. — Ses études universitaires. — Ses premiers écrits. — Son maître Dettori. — Ses rapports avec Manzoni et Leopardi. — Il dirige une académie philosophique. — Son influence sur la jeunesse de Turin. — Ses idées politiques et philosophiques vers 1830. — Ses rapports avec la jeune Italie. — Son emprisonnement et son exil.

II. — De 1833 à 1848. — Séjour de Gioberti à Bruxelles. — Ses ouvrages philosophiques et politiques. — La Théorie du surnaturel. — L’introduction à la philosophie. — Les Prolégomènes. — La Primauté morale et politique des Italiens. — Le Jésuite moderne. — Influence exercée par ces ouvrages en Italie. — Impressions produites dans le clergé et dans le parti libéral. — Rapprochement entre Gioberti et les principaux coopérateurs du mouvement libéral italien. — Pellico, Balbo, Azeglio, Montanelli, Niccolini, etc. — Distinction à faire entre les partisans des idées politiques de Gioberti et son école philosophique. — Rapprochement entre cette école et celle de Rosmini.

III — De 1848 à 1849. — Avènement de Pie IX. — Révolution de 1848. — Retour de Gioberti en Italie. — Sa popularité et son influence. — Réalisation éphémère de ses idées. — Charles-Albert et Pie IX. — La guerre de l’indépendance et la papauté libérale. — Il devient ministre en Piémont et président du conseil. — Cause de dissentiment avec ses collègues. — Sa démission. — Désastre de Novare. — Il quitte de nouveau l’Italie.

IV. — De 1849 à 1852. — Dernières années de sa vie. — Son séjour à Paris. — Son livre intitulé : Rénovation politique de l’Italie. — Sa mort. — Rapprochement entre Gioberti et Rosmini. 339

CHAPITRE II.


Première doctrine de Gioberti. — Son idée de la philosophie. — Son point de vue national et catholique. — Sa méthode synthétique et ontologique. — Son dédain pour la méthode psychologique. — Théorie de la connaissance. — Facultés intellectuelles, leurs objets et leurs produits. — Intuition, réflexion, langage. — Double aspect intelligible et incompréhensible de l’idée. — Faculté de l’incompréhensible ; ses objets : l’incompréhensible et le surnaturel. — Rapport de cette faculté avec les jugements synthétiques a priori admis par Kant. — Réflexion psychologique et réflexion ontologique. Leur rapport à l’être et à la science. — Construction de la formule idéale et unité synthétique de la connaissance. — Application de la formule à la question de la perception extérieure et rapport de cette question à celle de l’individuation et de la création. — Réduction, ordre et origine des idées. — Leur rapport à l’essence des choses. — Rapprochement entre Gioberti et Malebranche 387