Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste/Chap.12

Gauthier-Villars et Fils (2p. 74-93).

CHAPITRE XII.

APPLICATION AUX ORBITES.


Exposé de la difficulté.

142.Il y a des cas où l’application des méthodes exposées dans le Chapitre précédent peut donner lieu à certaines difficultés : ce sont ceux où les excentricités sont très petites. Voici comment on peut s’en rendre compte.

Je crois que l’étude d’un exemple simple, beaucoup plus simple que n’est le Problème des trois Corps, sera de nature à mieux faire comprendre ces difficultés.

Soit donc

est un paramètre très petit, une constante, et deux paires de variables conjuguées.

Considérons les équations canoniques

(1)

Ces équations sont très faciles à intégrer complètement, comme nous le verrons plus loin. Mais je veux d’abord faire ressortir leur analogie avec les équations du Problème des trois Corps.

Nous avons vu, au no 137, qu’après un certain nombre de changements de variables, les équations de ce problème pouvaient être mises sous la forme canonique, les variables conjuguées étant

De plus, est développable suivant les puissances de

et

périodique en et enfin ne dépend que de et La fonction définie au commencement de ce numéro, est tout à fait analogue ; la variable joue le rôle de et , celui des celui de et celui des On voit que est développable suivant les puissances de

et que, pour elle se réduit à

L’analogie est donc évidente. Supposons qu’on veuille appliquer à cette équation la méthode des Chapitres précédents, c’est-à-dire chercher à intégrer l’équation aux dérivées partielles

(2)

étant une constante d’intégration. Il s’agit de trouver une solution de cette équation (2), qui soit développable suivant les puissances de et telle que et soient périodiques en et en

Pour cela posons

l’équation (2) devient, avec les variables nouvelles et

Soit une constante d’intégration, et posons

nous satisferons à notre équation en faisant

La fonction ainsi définie satisfait bien à toutes les données du problème, à une condition toutefois, c’est que le radical

puisse être développé suivant les puissances de Or ce développement est possible, pourvu que

et il sera très convergent si est très petit, non seulement d’une manière absolue, mais encore par rapport à

Si nous voulons poursuivre la comparaison avec le Problème des trois Corps, nous verrons que représente une quantité analogue à celle que nous avons désignée par dans le Chapitre précédent ; regardons-la donc comme de l’ordre du carré des excentricités.

Si et sont tous deux très petits, on pourrait se proposer de développer suivant les puissances de et de Un pareil développement est impossible, car le radical

est seulement développable suivant les puissances de (parce que dépend de ) et de

Si donc est assez petit pour être comparable à la méthode du Chapitre précédent cesse d’être applicable.

143.Il est aisé de voir qu’une difficulté analogue se présente dans le Problème des trois Corps.

Reprenons, en effet, ce problème tel que nous l’avons posé dans le Chapitre précédent. Nos variables conjuguées sont

La fonction qui satisfait formellement à notre équation aux dérivées partielles

et qui a été définie dans le Chapitre précédent dépend des constantes , et ces dernières constantes seront en général, dans les applications des quantités très petites, de l’ordre du carré des excentricités. Nous pouvons alors poser

étant une constante de l’ordre des excentricités, et les étant des constantes finies. Si nous regardons un instant les comme donnés, dépendra encore de trois constantes arbitraires

et

On peut se demander alors si est développable suivant les puissances de et de

S’il en était ainsi, la solution exposée dans le Chapitre précédent serait toujours satisfaisante quelque petit que soit c’est-à-dire quelque petites que soient les excentricités.

Mais il n’en est pas ainsi, comme nous allons le voir et comme l’exemple du numéro précédent permettait déjà de le prévoir. est seulement développable suivant les puissances de et de Il en résulte que la méthode n’est plus applicable, si n’est pas très petit ; elle ne l’est donc pas, bien que les masses soient très petites, si les excentricités sont du même ordre que les masses.

Reprenons notre équation

que j’écrirai, pour abréger,

(2)

Nous avons vu au no 139 que cette équation admet une solution particulière que nous avons appelée on aura donc

étant une constante.

Posons maintenant

il viendra
(3)

Le premier membre de (3) sera développable suivant les puissances de je dis de et non de en effet, contient des termes de degré impair par rapport aux Or les qui sont liés aux

par les relations

trouvées aux nos 138 et 141, sont développables suivant les puissances de et, par conséquent, de Donc les et par conséquent seront développables suivant les puissances de J’observe de plus que, si est de l’ordre des excentricités, sera fini.

En effet, quand s’annule, se réduit à Or cette solution particulière correspond, comme nous l’avons vu, au cas où les sont nuls. Dans les applications, les ne sont pas nuls, mais sont des quantités très petites de l’ordre du carré des excentricités. La différence sera donc de l’ordre du carré des excentricités, c’est-à-dire de l’ordre de

Faisons, pour abréger,

il viendra en retranchant (2) de (3)

(4)

étant une nouvelle constante égale à

sera développable suivant les puissances croissantes de de sorte que

sera d’ailleurs périodique en et en et j’appellerai la valeur moyenne de

Comme Σ est développable suivant les puissances de de sorte que

sera également développable, de sorte que

et il est clair que

On aura donc

ne dépend que de et de quand on aura substitué à la place de deviendra donc développable suivant les puissances de

d 'où il résulte que

sont divisibles par et ne dépendent d’ailleurs pas des Il résulte d’abord de là que est développable suivant les puissances positives et croissantes de

Au contraire, comme le développement de contient des termes du premier degré en sera développable non pas suivant les puissances de mais suivant celles de Le développement de la différence

commencera par un terme en

D’où cette conséquence : est développable suivant les puissances croissantes de mais le développement commence par un terme en

Observons maintenant que est une fonction périodique en et et proposons-nous d’en déterminer la valeur moyenne

La valeur moyenne de est par définition quand on y remplacera par cette valeur moyenne ne changera pas et s’écrira Cela tient à ce que

se réduisent respectivement à

et ne dépendent pas de et de si, au contraire, ces dérivées dépendaient périodiquement de et la valeur moyenne pourrait être modifiée par la substitution.

D’autre part, la valeur moyenne

ne dépend ni des ni des puisque n’en dépendait pas lui-même ; elle est d’ailleurs développable suivant les puissances positives et croissantes de

De même, est développable suivant les puissances positives et croissantes de parce que le développement primitif de suivant les puissances des (contrairement à ce qui se passait pour celui de ) ne contenait pas de termes de degré impair et en particulier de termes du premier degré. Il vient donc

de sorte que est développable suivant les puissances positives et croissantes de

Si donc nous développons suivant les puissances croissantes de ainsi qu’il suit

nous aurons, pour déterminer les des formules de récurrence que les méthodes des Chapitres précédents nous ont fournies.

Comme est une fonction périodique de et de j’écrirai

s étant une fonction périodique de valeur moyenne nulle et étant indépendant de et

Nous pourrons écrire alors

(5)

doit dépendre de

et de

La lettre représente une sommation portant, soit sur les diverses paires de variables conjuguées et , soit sur les deux paires de variables conjuguées et , et

Les deux membres des relations (5) sont développables suivant les puissances croissantes de mais les premiers membres ne contiennent que des puissances positives, tandis que les seconds membres contiennent dès puissances négatives. Avant qu’on ait remplacé, dans et les dérivées de et de calculées antérieurement par récurrence, les développements de ces deux fonctions contenaient déjà des termes en parce que le développement de en contient, comme nous l’avons vu plus haut. Il en résulte que le développement de suivant les puissances croissantes de doit commencer par une puissance négative de Si donc, dans et on remplace les dérivées des et par leurs développements, suivant les puissances de antérieurement calculés, alors et seront encore développés suivant les puissances croissantes de mais le développement, au lieu de commencer par un terme en commencera par un terme en étant un entier positif.

L’exposant de dans le premier terme du développement de ira donc en croissant avec

Il en résulte que, si les excentricités sont très petites, on pourra craindre de voir apparaître dans des termes très grands. C’est là une difficulté qui, ainsi qu’on l’a vu, provient simplement de la présence de termes en dans et ces termes en sont dus simplement à ce fait que contenait des termes du premier degré par rapport aux ou encore par rapport à et

Voyons maintenant si cette difficulté, dont l’exemple du numéro précédent nous aide à comprendre la nature, n’est pas purement artificielle et si quelque détour ne nous permettra pas d’en triompher.

Solution de la difficulté.

144.Pour nous rendre compte de la manière dont on peut triompher de la difficulté que je viens de signaler, revenons à l’exemple très particulier du no 142.

Posons

nos équations canoniques deviennent

(1 bis)

le système d’équations est évidemment très facile à intégrer, car les deux dernières sont linéaires et donnent immédiatement, en observant que

(2)

et où et sont deux constantes arbitraires.

On n’a plus ensuite qu’une quadrature à effectuer pour obtenir et cette quadrature s’exécute sans peine. Il vient, en effet,

étant une nouvelle constante d’intégration.

Une solution particulière remarquable correspond au cas où et sont nuls. Il vient alors

(3)

d’où

Si l’on veut continuer la comparaison avec le Problème des trois Corps, on pourra dire que cette solution particulière (3) est l’analogue des solutions périodiques de la première sorte définies au Chapitre III.

Les équations (2) nous donnent

Si et sont regardées pour un instant comme les coordonnées d’un point dans un plan, c’est là l’équation d’un cercle qui a pour centre le point

qui correspondrait à la solution périodique (3). Ce point est voisin de l’origine, parce que et, par conséquent, sont petits ; mais il diffère néanmoins de l’origine, et, si et sont petits également, le rayon du cercle est petit et l’origine peut devenir très excentrique par rapport à ce cercle ; elle peut même être en dehors de ce cercle.

Si nous passons aux coordonnées polaires

et

l’équation du cercle devient

Comparons cette équation avec celle-ci, que l’on peut déduire aisément de l’équation (2) du no 142

et d’où nous avons déduit, dans ce no 142, la valeur de

rappelons-nous que

Nous verrons que les deux équations sont identiques pourvu que l’on fasse

d’où il suit que la constante n’est autre chose que celle que nous avons appelée plus haut et que nous avons regardée comme étant de l’ordre du carré des excentricités. Le rayon du cercle qui est est donc de l’ordre des excentricités et, s’il est de l’ordre de c’est-à-dire de l’origine peut se trouver en dehors du cercle.

Nous pouvons donc dire que, si dans le no 142 nous avons rencontré la difficulté que j’ai signalée, c’est parce que nous avions employé des espèces de coordonnées polaires et parce que nous en avions mal choisi l’origine. Cette origine doit être prise au centre du cercle, c’est-à-dire au point qui correspond à la solution périodique.

Nous sommes donc conduits à changer d’origine en posant

Pour conserver aux équations leur forme canonique, nous devons maintenant adopter une variable nouvelle telle que

Nos variables conjuguées sont alors

La fonction qui, par hypothèse, était égale à

devient, en fonction des variables nouvelles,

Les deux derniers termes sont des constantes et ne jouent aucun rôle puisqu’on peut les faire rentrer dans la constante

Nos équations différentielles deviennent alors

et l’équation aux dérivées partielles correspondantes devient

Si l’on revient maintenant aux coordonnées polaires en posant

il vient

et l’équation aux dérivées partielles se réduit à

Grâce à la simplicité de l’exemple que j’ai choisi, l’intégration de l’équation ainsi transformée est immédiate ; mais le point important pour mon objet, c’est de faire observer que les termes qui seraient analogues au terme en dans l’équation (2) du no 142 ont disparu. Or c’était de ce terme que provenait toute la difficulté.

145.Essayons donc d’appliquer la même méthode au Problème des trois Corps et d’abord dans le plan.

Nous avons pris d’abord pour variables

(1)

puis

(2)

puis

(3)

puis

(4)

Poursuivons notre comparaison et ne considérons pour le moment que les deux dernières paires de variables conjuguées, en laissant de côté les deux premières paires, c’est-à-dire et et leurs conjuguées.

Nous pourrons dire alors que les variables (1) et (2) sont analogues à des coordonnées rectangulaires et les variables (3) et (4) analogues à des coordonnées polaires.

La difficulté que nous avons signalée au no 143 provient, comme on l’a vu, de la présence de termes de degré 1/2 par rapport aux provenant eux-mêmes de termes du premier degré par rapport aux et de termes du premier degré en

Si la fonction ne contenait pas de pareils termes, nous n’aurions pas rencontré cette difficulté.

Mais, comme elle est tout à fait analogue à celle que nous avons signalée au no 142 et dont nous avons triomphé au no 144, nous sommes conduits à penser que nous en viendrons à bout par les mêmes moyens, c’est-à-dire par une transformation analogue à un changement d’origine. Il faut remplacer les variables par d’autres qui s’annulent pour les solutions périodiques de la première sorte étudiées au no 40, puisque ces solutions sont analogues à la solution périodique (3) du numéro précédent.

Étudions donc ces solutions périodiques du no 40. Nous avons vu que, pour ces solutions périodiques de la première sorte,

(5)

sont des fonctions périodiques du temps, et qu’il en est de même de

Nous pouvons aussi considérer les variables (5) comme des fonctions périodiques de et de deux constantes arbitraires que j’appellerai et

Soient donc

les équations de ces solutions périodiques ; et seront des fonctions de et périodiques par rapport à et Voici quelle est la forme de ces fonctions. et ne dépendent que de et on a

et ne dépendant que de

On déduit de là facilement l’identité suivante

(6)

et, par symétrie,

Cela posé, formons une fonction auxiliaire

étant une fonction de que nous déterminerons plus loin. Alors est fonction de

Si alors nous posons

(7)

et que l’on prenne pour variables nouvelles

au lieu de

la forme canonique des équations ne sera pas altérée. Il vient alors

Quand on fait

et se réduisent respectivement à et Je veux que et se réduisent de leur côté à et Cela entraîne les conditions

(8)

Ces deux équations sont compatibles et déterminent pourvu que les valeurs auxquelles elles conduisent pour les dérivées de satisfassent à la condition d’intégrabilité

Or cette condition s’écrit

Si l’on tient compte des équations (6) et si l’on observe que et ne dépendent que de il viendra

ce qui veut dire que l’on doit avoir pour la solution périodique

c’est-à-dire

Or, cette condition n’est autre chose que l’équation des aires, elle est donc remplie.

La fonction définie par les équations (8), existe donc. Ses dérivées et sont périodiques en et Les valeurs moyennes de ces deux fonctions périodiques dépendent seulement des deux constantes et Comme nous n’avons jusqu’ici rien supposé au sujet du choix de ces deux constantes, nous pouvons les choisir de telle façon que ces valeurs moyennes soient précisément et

On aura alors

fonction périodique en et

La fonction est développable suivant les puissances croissantes de , et pour se réduit à

Pour effectuer la transformation, cherchons à exprimer les variables anciennes en fonctions des nouvelles à l’aide des équations (7). Nous avons d’abord

(9)

puis, les deux premières équations (7)

Dans ces deux équations, je remplace et par leurs valeurs (9), et alors elles peuvent s’écrire

et étant des fonctions de de la forme suivante :

1o Elles sont développables suivant les puissances de

2o Elles sont périodiques en et

3o Elles sont linéaires en

De ces équations on peut alors déduire, par application des principes du Chapitre II, dont nous avons fait un si fréquent usage,

et étant des fonctions de et des mêmes lettres accentuées, qui sont

1o Développables suivant les puissances de

2o Périodiques en et

Substituons dans les équations (9) ces valeurs de et de nous aurons les et les en fonctions des variables nouvelles. J’observe que les et les exprimés de la sorte sont développables suivant les puissances de des et des et périodiques en et de plus, pour et se réduisent à et

Si, dans les deux équations,

on substitue maintenant, à la place des des et des leurs expressions en fonctions des variables nouvelles, on aura et exprimés en fonctions des des des et des périodiques en et développables suivant les puissances de des et des et se réduisant pour à et

Que devient maintenant quand on adopte les variables nouvelles ? Il est clair que sera encore développable suivant les puissances de des et des et périodique en et

Soit

le développement de suivant les puissances de quand on adopte les variables anciennes et soit de même

le développement de quand on adopte les variables nouvelles.

Il est clair d’abord que, pour obtenir il suffit de remplacer dans et par et

Calculons

Soit ce qu’on obtient en remplaçant dans chaque variable ancienne par la variable nouvelle correspondante, c’est-à-dire par par par etc.

Soit

le développement de et de suivant les puissances de Il est clair que

Calculons On trouve aisément

Donc, pour obtenir il faut dans l’expression

il faut, dis-je, faire et par conséquent Donc (et il en est de même de ) est une fonction périodique des linéaire des et des et sa valeur moyenne (par rapport à et ) ne dépend ni des ni des

Donc sera périodique en et Soit sa valeur moyenne, celle de On obtiendra en remplaçant dans chaque variable ancienne par la variable nouvelle correspondante, et ne différera de que par une quantité indépendante des et des

Nous avons vu au Chapitre X quelle est l’importance des équations

pour l’étude des variations séculaires des éléments. Après le changement de variables que nous venons de faire, elles seraient remplacées par les suivantes

Mais, d’après ce que nous venons de voir, les deux systèmes d’équations sont identiques, et le second ne diffère du premier que parce que les lettres sont affectées d’indices.

Jusqu’ici il semble que la transformation que nous avons faite n’ait rien changé à la forme de nos équations ; j’arrive enfin à ce qui doit en mettre les avantages en évidence.

Voyons d’abord ce que deviennent les équations de nos solutions périodiques de la première sorte avec nos nouvelles variables. Grâce au choix de notre fonction auxiliaire elles s’écriront

Enfin, et seront des fonctions données du temps, des deux constantes et et de deux nouvelles constantes arbitraires.

Il peut y avoir quelque intérêt, bien que cela ne soit pas nécessaire pour notre objet, de voir comment et dépendent de ces deux constantes que j’appellerai et nous aurons

et étant deux fonctions de qui, quand augmente d’une certaine constante dépendant de et augmentent elles-mêmes d’une certaine constante (la même pour et pour ) qui dépend aussi de et La première de ces deux constantes est la période de la solution périodique envisagée et la seconde est l’angle dont tourne le système des trois corps pendant la durée d’une période.

Je ne veux retenir de tout cela qu’une chose :

Si et sont nuls à l’origine des temps, la solution est périodique de la première sorte et ces quatre variables et resteront toujours nulles.

Or, nous avons les équations différentielles

Il faut donc que les quatre dérivées

s’annulent à la fois quand les quatre variables

s’annulent à la fois, c’est-à-dire que ne contienne pas de termes du premier degré par rapport à ces quatre variables.

Ainsi l’expression de en fonction des variables nouvelles a la même forme que l’expression de en fonction des variables anciennes ; la seule différence, c’est qu’il n’y a pas de termes du premier degré par rapport à tandis qu’il y avait des termes du premier degré par rapport aux quatre variables anciennes correspondantes et Or, c’étaient ces termes du premier degré qui créaient toute la difficulté ; cette difficulté a donc disparu avec eux.

Il en est de même si, au lieu du Problème des trois Corps dans le plan, on a à traiter le Problème des trois Corps dans l’espace.

Si, en effet, on choisit comme variables

ne contiendra pas de terme du premier degré par rapport aux aux aux et aux

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