Les éditions du Bien public ; Les Trois-Rivières (p. 48-im06).

d — Les vicaires

À part quelques remplaçants de hasard, la Pointe-du-Lac n’a pas connu de vicaires jusqu’à 1910. De 1884 à 1898, M. Dosithée Comeau, né à la Pointe-du-Lac en 1835, et ancien curé de Shawinigan, de Ste-Ursule et de St-Paul-de-Chester, se retira au presbytère et fut d’un bon secours à M. Désaulniers. On se rappelle ce bon gros abbé sans cérémonies, qui tutoyait tout le monde, qui prononçait curieusement et qui, à tout bout de champ, sifflait des bzzz !

Vers la fin de vie de M. le curé Caron, en 1909, des vicaires arrivent à poste fixe : M. Arthur Béland, M. Émile Turcotte, aujourd’hui aumônier à l’hôpital ; M. Dominique Grenier, de l’abbaye bénédictine de Magog ; M. Damphousse, curé de St-Sévère qui lança le grégorien et une bonne chorale des enfants du sanctuaire ; puis l’abbé Émile Boutet, humoriste et mouleur d’apophtegmes, actuel curé de St-Jacques-des-Piles ; M. J.-E. Lamy, curé de St-Édouard, qui demeura neuf ans, homme d’une douceur de S. François de Sales. Il avait rassemblé des notes et des récits d’anciens pour un historique de la paroisse. M. Léopold Rompré, le présent vicaire, est très présent quand il s’agit de ministère, d’organisations de jeunes, de lancement des jeux, de visite des classes,  etc.

Le chapelinat des Frères nous valut la présence de feu M. Prosper Cloutier, de M. Henri Vallée, principal de l’École Normale, de M. Arthur Baril, curé de St-Alexis et de M. Napoléon Saint-Pierre,

Les curés de la Pointe-du-Lac