Euclide - Les Œuvres, (trad Peyrard), 1814, I/Éléments - Livre 1/Proposition 36

Traduction par F. Peyrard.
C. F. Patris (1p. 110-111).

ΠΡΟΤΑΣΙΣ λϛʹ. PROPOSITIO XXXVI.

Τὰ παραλληλόγραμμα, τὰ ἐπὶὴ τῶν ἴσων βάσεων ὄντα καὶ ἐν ταῖς αὐταϊςπαραλλήλοις, ἴσα ἀλλήλοις ἐστίν.

Parallelogramma, super æqualibus basibus constituta et in eisdem parallelis, æqualia inter se sunt.

Εστω παραλληλόγραμμα τὰ ΑΒΓΔ, ΕΖΗΘ ἐπὶ ἴσων βάσεων ὄντα 1 τῶν ΒΓ, ΖΗ καὶ ἐν ταῖς αὐταῖς παραλλήλοις ταῖς ΑΘ, ΒΗ !  : λέγω ὅτι ἴσον ἐστὶ τὸ ΑΒΓΔ παραλληλύγραμμον τῷ ΕΖΗΘ

Sint parallelograAmma ABΓΔ, ΕΖΗΘ super æqualibus basibus constituta BΓ, ZH, et in eisdem parallelis AΘ, BH ; dito æquale esse ABΓΔ parallelogrammum ipsi EZHΘ.

Επεζεύχθωσαν γὰρ αἱ ΒΕ, ΓΘ.

Jungantur enim BE, ΓΘ.

Καὶ ἐπεὶ ἴση ἐστὶν ἡ ΒΓ τή ΖΗ, ἀλλᾶ 3 ἡ ZH τῇ ΕΘ ἐστὶν ἴση. καὶ ἡ ΒΓ ἄρα τἭ ΕΘ ἐστὶν ἴση. Εἴσι δὲ καὶ παραλλήλοι καὶ ἐπιζευγνύουσιν αὐτὰς αἱ ΒΕ, ΓΘ, αἱ δὲ τὰς ἴσας τεῖ καὶ παραλ. - λήλους ἐπὶ τὰ αυτα μερη ἐπιζευγνυύουσαι ἴσαι τε καὶ παραλληλοί εἰσι" καὶ αἱ ΕΒ, ΓΘ ἀρὰ ἴσαι τέ εἰστ καὶ παραλλήλοι. Παραλληλογραμμὸν ἄρὰα

Et quoniam æqualis est BΓ ipsi ZH, et ZH ipsi EΘ est æqualis ; et BΓ igitur ipsi EΘ est æqualis. Sunt autem et paralleló ? , et jun- gunt ipsas ipse BE, ΓO, quæ autem æquales et parallelaa ad easdem partes coujungunt, æquales et parallelÓs sunt ; et EB, Γq igitur et æóquales sunt parallelæ. Parallelogrummum

ἐστὶ τὸ ΕΒΓΟ, καὶ ἐστιν ἴσον τῷἝ ΑΒΓΔ. βασιν τὲ γαρ αυτῳῷ τὴν αυτῆν ἐχει τὴν ΒΓ. μκαι ἐν ταις αυταῖς παραλλήλοις ἐστὶν αὐυὐτῷ ; ταῖς ΒΓ, ΑΘ. Διὰ τὰ αυτὰ δὴ καὶ τὸ ΕΖΤΗΘ τῷ αὐτῷ τῷ ΕΒΓΘ ἐστιν ἰσον ὥστε και τὸ ΑΒΓΔ παραλληλογραρ- ὸνν τῷ ΕΖΗΘ εστὶν ἴσονΔ, Τὰ ἄρα παραλληλο- γράμμα, καὶ τὰ ἐξῆς.

igitur est EBΓt, et est æquale ipsi ABΓΔ ; basim enim eamdem habet BΓ quam ipsum, ct in eisdem parallelis est BΓ, AΘ. Propter cadem, et EZHO eidem EBΓΘ est æquale ; quare et ABΓΔ parallelogrammum ipsi EZHC est æquale. Ergo parallelogramma, etce.

PROPOSITION XXXVI.

Les parallélogrammes, construits sur des bases égales et entre les mêmes paral- lèles, sont égaux entr’eux.

Que les parallélogrammes ABrA, ΕΖΗΘ soient construits sur des bases égales ΒΓ, ZH, et entre les mêmes parallèles ΑΘ, BH ; je dis que le parallélogramme ABΓΔ est égal au parallélogramme EZHΘ.

Joignons BE, ΓΘ. Puisque BΓ est égal à ZH, et ZH égal à EΘ, la droite BΓ est égale à EΘ ; mais les droites BE, ΓΘ joignent ces droites qui sont parallèles, et les droites qui joignent des mêmes côtés deux droites égales et parallèles, sont égales et parallèles (33) ; donc les droites EB, TΘ sont égales et parallèles ; donc EBΓΘ est un parallélogramme, et ce parallélogramme est égal au parallélogramme ΑΒΓΔ (35) ; car il a la même base BΓ que lui, et il est construit entre les mêmes parallèles. Par la même raison le parallélogramme ΕΖΗΘ est égal au parallélogramme EBΓΘ ; donc le parallélogramme ABΓΔ est égal au parallélogramme EZHΘ. Donc etc.