Titre : | Lettres d'un Provençal à son épouse, ou Critique des jolies femmes des principaux bordels et maisons auxiliaires de Paris, par M. H..... Y. |
Auteur : | Anonyme |
Éditeur : | (À Paris) |
Date d'édition : | 1805-1867 |
Type : | text |
Type : | monographie imprimée |
Langue : | français |
Format : | In-16, 94 p. |
Format : | Nombre total de vues : 109 |
Droits : | domaine public |
Identifiant : | ark:/12148/bpt6k1524751w |
Source : | Gallica, département Littérature et art. |
Notice du catalogue : |
(FR-BNF 334565083) |
Provenance : | Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, ENFER-835 |
Date de mise en ligne : |
16/10/2019 |
Informations sur cette édition modifier
- Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 2, col. 831 : « Lettres d’un Provençal à son épouse, ou Critique des jolies femmes des principaux bordels et maisons auxiliaires de Paris, par M. H....y (Hankey ?) Paris, Palais-Royal, 1805, in-18 (Blanche, à Bruxelles, 1867). Production abracadabrante.... très rare, jolie petite édition in-32, tirée à 64 exemplaires sur papier anglais, illustrée de vignettes libres par F. R,... et d’autres artistes, intercalées dans le texte. »
- Voir La note de Danielle Collobert dans le Dictionnaire des œuvres érotiques, Mercure de France, 1971 : « Lettres d’un Provençal à son épouse ou Critique des jolies femmes des principaux bordels de Paris, par M. H…..y. Publiées en 1805. — Correspondance d’un couple libertin, échangée lors d’un voyage de l’époux à Paris ; la seule préoccupation du couple est la luxure. « Si tu décharges beaucoup cette nuit, ne m’oublie pas dans ton délire », ainsi se termine la première lettre de ce récit touristique des bordels parisiens, commencé par la visite des plus sordides d’entre eux, ceux de la rue de la Tannerie, où le Provençal se perd dans un dédale d’immeubles délabrés et assiste à quelques scènes immondes auxquelles il s’abstient de participer par pur souci de préserver sa santé ; il se contente de se faire enculer par quatre mendiants aveugles. Il passe des « Pierreuses » du quai Voltaire aux bordels « passables » du Palais-Royal, où, dans une chambre pourvue d’ustensiles en tous genres : fouets, cordes à nœuds, épingles, godmichés, la vieille maquerelle le surprend avec une fille et, appréciant son art, lui offre les autres filles du bordel pour la nuit. Une fille lui révèle que « le plaisir n’est que ce qu’on le fait, l’imagination au contraire c’est tout ». Sa femme, à la suite de ce récit, met à l’épreuve cette suggestion et fait monter chez elle un portefaix, dont elle excite l’ardeur sans voir ni être vue. Avec les douze plus belles filles de la ville, le mari continue ses exploits qui se terminent en une scène de délire où les filles montées sur des échelles laissent s’épandre un flot de liqueurs et d’excréments devant le Provençal épuisé. Danseuses de ballets, filles de théâtre, putains de classe et femmes mariées fréquentant les « maisons », il les décrit toutes minutieusement et boucle son périple de débauche en incitant son épouse à venir partager ses orgies. Chaque aventure érotique, écrite dans un style parfois raffiné et précieux, se poursuit jusqu’à la limite du délire, et atteint le plus souvent une volupté s’achevant en un total évanouissement. C’est également là l’étalage d’une luxure parfaitement dépourvue de tout interdit. D. C. »
- Voir la note détaillée sur les origines de cet ouvrage dans les Livres de l’Enfer par P. Pia, éd. Fayard, 1998, pp. 423-424.
À noter la proximité de cet ouvrage avec L’Espion libertin ou le Calendrier du plaisir, probablement chez le même éditeur, qui porte sur le même sujet. Certaines des prostituées cités dans l’Espion font l’objet d’une "critique" dans les Lettres d’un Provençal.--Cunegonde1 (d) 18 novembre 2019 à 11:09 (UTC)