Cours d’agriculture (Rozier)/TUMEUR

Hôtel Serpente (Tome neuvièmep. 498-504).


TUMEUR. Agriculture. Voyez Loupe.

Tumeur. Médecine rurale. Élévation contre nature, qui excède le niveau de la peau de notre corps ; il n’y a aucune partie qui en soit à l’abri.

Nous distinguerons, avec Astruc, les tumeurs, en naturelles, non naturelles & contre nature.

Nous appellerons comme lui, tumeurs naturelles, celles qui appartiennent a la conformation du corps, comme le nez, les pommettes du visage, les oignons du gros doigt du pied ; les non naturelles n’appartiennent point à la conformation naturelle du corps, mais surviennent à quelques parties pour des usages particuliers, comme la grosseur du ventre dans les femme, enceintes.

Enfin, les tumeurs contre nature arrivent toujours contre l’ordre de la nature, & sont par conséquent de véritables maladies. Ces dernières tumeurs viennent en général de deux causes, ou du déplacement de quelques parties du corps, solides ou molles ; c’est ainsi que la luxation de la tête de l’humérus produit une tumeur dans l’aisselle, & que la descente de l’épiploon ou du boyau, produit une tumeur dans l’aîne ; ou de l’amas de quelque humeur retenue dans quelque partie. Ces tumeurs sont appelées humorales ; elles sont ou chaudes ou froides. Celles qui sont chaudes ou inflammatoires se forment toujours par fluxion & promptement ; elles s’annoncent ordinairement par des symptômes violens, tel que l’enflûre, la tension, l’inflammation, la rougeur, la douleur, la pulsation, la démangeaison, la fièvre forte, le délire, quelquefois même les convulsions ; l’érésipèle & le phlegmon n’ont point d’autres caractères.

Celles au contraire qui sont froides, se forment par congestion lente, & ne sont jamais précédées ni suivies de symptômes inflammatoires, à moins qu’elles ne participent du caractère des deux premières. Le squirre & l’œdème nous en fournissent une preuve non équivoque.

Rien de plus commun que de voir les longues maladies se terminer par des tumeurs qui sont toujours critiques, sur-tout si elles paroissent sur la fin de la maladie, & si elles se fixent sur des organes éloignés de ceux qui sont le plus essentiels à la vie.

Il n’en est pas de même si elles paroissent de bonne heure, & que le malade devienne plus affaissé ; c’est alors qu’elles prennent un caractère d’une malignité décidée, & qu’elles font craindre pour les jours de ceux qui en sont attaqués.

Nous n’insisterons plus sur la division des tumeurs, elle nous méneroit trop loin ; nous nous contenterons de tracer ici les indications que l’on doit avoir en vue dans leur curation générale. Elles se réduisent, 1°. à tenter la résolution, si cela est possible, en détournant dans le principe, les humeurs qui se jettent sur la partie pour y former la tumeur ; 2°. d’exciter la suppuration, si la résolution a été impossible ; 3°. d’ouvrir la tumeur, pour en évacuer la matière qu’il peut y avoir ; 4°. enfin, de la déterger, d’en favoriser l’incarnation, & d’en obtenir le plus promptement une cicatrice parfaite.

1°. La saignée, les émolliens & le régime diététique, les purgatifs, les résolutifs, & les répercussifs même, sont les seuls remèdes qu’on doive mettre en usage pour satisfaire à la première indication.

2°. Tout ce qui peut ramollir & relâcher la peau, tout ce qui peut fondre la ténacité & la viscosité de l’humeur, augmenter la pulsation des artères, doit être employé pour favoriser & hâter la suppuration.

3°. On remplira la troisième indication, en ouvrant la tumeur dégénérée en abcès, à moins que le pus n’en ait opéré lui-même l’ouverture. On préférera toujours le fer à l’application des caustiques, sur-tout si la tumeur n’a aucun caractère des humeurs froides. Dans le cas contraire, on employeroit le cautère potentiel, qui, en donnant de l’action à la partie tuméfiée, lui occasionne une sorte d’irritation, qui attire & digère en même-temps la matière. C’est encore cette action qui rend l’usage du caustique infidèle & dangereux dans les tumeurs malignes ; & en effet, il est a craindre qu’il n’occasionne une inflammation trop considérable, une tension extraordinaire, & par une délitescence funeste, ne répercute au-dedans une matière âcre & corrosive.

4°. Enfin, on parviendra à remplir assez avantageusement la dernière indication, en lavant la tumeur ouverte avec la décoction d’orge, à laquelle on ajoute du miel rosat, en la pansant méthodiquement avec un digestif fait avec le jaune d’œuf, la térébenthine, & l’huile d’hypéricum, & en recouvrant le tout d’un emplâtre d’onguent de la mère, jusqu’à ce que les chairs se soient régénérées. Cela fait, on se contente d’appliquer seulement sur la tumeur un suppuratif légèrement dessicatif, qui amène bientôt la cicatrice. Nous devons faire observer, en finissant, de ne jamais tenter la résolution des tumeurs malignes ; l’infection qu’on pourroit communiquer à la masse des humeurs, pourroit déterminer des métastases très-dangereux. Mais il est bon aussi de faire remarquer que toutes les tumeurs ne prennent pas la voie de la résolution & de la suppuration, elles peuvent se terminer par induration, par gangrène & par délitescence. Voyez Squirre, Gangrène, Érésipèle, Phlegmon, &c. M. Ami.

Tumeurs Des Animaux. Méd. vétérinaire.

La tumeur en général est une élévation contre nature, qui survient à quelque partie du corps des animaux.

On distingue quatre genres de tumeurs : le phlegmon, l’érésipèle, l’œdème & le squirre. (Voyez tous ces mots)

Les deux premières sont inflammatoires, tandis que les deux dernières sont froides ; c’est-à-dire exemptes d’inflammation, à moins qu’elles ne participent des deux premières.

On divise les tumeurs, 1°. en internes & en externes. Ces dernières sont plus particulièrement du ressort de la chirurgie vétérinaire.

2°. En essentielles & en critiques ; les essentielles sont celles qui ne dépendent d’aucune autre maladie, tandis que les secondes, ou les critiques, sont celles qui se font par manière de crise, & qui sont les effets d’une maladie primitive, comme, par exemple, le bubon, l’anthrax au charbon. Toutes les tumeurs qui se forment par métastase, c’est-à-dire, par translation de l’humeur morbifique du dedans au-dehors, ou d’une partie à une autre.

3°. En bénignes, qui ne sont accompagnées d’aucun danger ; & en malignes, qui, par leur mauvais caractère, font craindre pour la vie de l’animal.

Les tumeurs dont la matière est renfermée dans une petite vessie ou membrane, qu’on nomme kiste, (voyez ce mot) s’appellent tumeurs enkistées ; on les connoît aussi sous le nom de loupes. (Voyez Loupe)

Les symptômes des tumeurs inflammatoires sont l’enflûre, la tension, l’inflammation, la rougeur, la pulsation, la démangeaison, la fièvre, la suppuration, l’endurcissement, la gangrène, le sphacèle, la métastase, &c. (Voyez tous ces mots)

Les tumeurs froides ne sont pas accompagnées, ni suivies d’un si grand nombre de symptômes que les inflammatoires, à moins que quelquefois l’inflammation ne s’y joigne ; alors elles peuvent devenir douloureuses, suppurer & dégénérer en ulcères malins ; la gangrène y peut même subvenir, particulièrement à l’œdème, quand la sérosité devenue âcre par son séjour, relâche non-seulement les fibres, mais aussi les ronge & les corrode ou les flétrit, & empêche le cours du sang & des esprits.

Remarques pratiques sur les tumeurs des animaux.

1°. Avant que d’appliquer des médicamens sur une tumeur, considérez plutôt de quelle nature est le mal que vous entreprenez de guérir.

S’il y a chaleur, tension, douleur, c’est un signe de tumeur inflammatoire ; dans ce cas, appliquez le remède, n°. 1, que vous trouverez dans les formules ci-après. (Voyez à la fin de ce paragraphe

Si, après trois, quatre, cinq jours, les symptômes ci-dessus existent dans le même état, & même augmentent, c’est une preuve que la tumeur changera de nature ; c’est-à-dire, qu’elle tournera en suppuration, ou en gangrène, ou en squirre.

2°. La tumeur cesse-t-elle d’être sensible, y a-t-il moins de chaleur & de tension ? c’est une preuve de résolution ; employez le remède, n°. 2. & les suivans, si les premiers sont infructueux, & continuez jusqu’à parfaite guérison.

3°. Si la tumeur subsiste dans le même état jusqu’au cinquième jour, il y a lieu de croire qu’il se forme un abcès, pour-lors employez le remède, n°. 3.

4°. Si en touchant la tumeur, vous vous apercevez d’un endroit plus mal, où le poil tombe, où la peau blanchit, & où le doigt repousse, c’est une preuve qu’il y a de la suppuration : dans ce cas, ouvrez l’abcès, & servez-vous de la pointe du bistouri, & non point de pointes du feu, comme font la plupart des maréchaux, & ouvrez du centre à la circonférence, toujours dans la partie la plus déclive, afin que le pus s’écoule, ayez soin de n’enfoncer la lame du bistouri, que ce qu’il faut pour percer la tumeur, de peur de couper des parties essentielles ; ce que vous éviterez en prenant la lame entre le pouce & le second doigt.

4°. Tout abcès dans les parties charnues, telles que le col, l’épaule, le bras, la fesse, la cuisse, doit être percé au dernier degré de maturité, tandis que ceux qui surviennent dans les parties tendineuses, telles qu’au genou, au jarret, au canon, etc., doivent être hâtés, de peur que la suppuration ne gâte les parties, en s’insinuant plus profondément entre les muscles, dans les gaînes des tendons, & les capsules des articulations.

5°. En général, prenez bien garde de percer une tumeur inflammatoire qui tend à suppuration ; la gangrène y survient aisément, principalement dans les parties glanduleuses, telles qu’aux glandes parotides, sous la ganache, & comme on le voit arriver à la plupart des maréchaux de la campagne, sur-tout par ceux qui emploient le feu.

6°. Si une tumeur ne se résout pas, qu’elle soit dure, insensible, elle se nomme squirre (Voyez ce mot) ; emportez-la avec de bistouri, & ayez attention de ménager la peau, comme on le doit dans toutes les opérations. Pour cet effet, ouvrez la peau dans toute la longueur de la tumeur, détachez-en les bords ; ayez bien soin de laisser le plus de tissu cellulaire que vous le pourrez ; & cela, jusqu’à ce que vous ayez passé le centre du squirre, que vous enlèverez ensuite, ou d’une seule pièce, ou en côte de melon ; les loupes au poitrail, au coude, à la pointe de l’épaule, s’enlèvent de cette manière. (Voyez Loupe).

7. Lorsqu’une tumeur inflammatoire, au lieu de prendre les voies de la résolution ou de la suppuration, devient froide, mollasse ; si le poil de cet endroit tombe, s’il en découle une espèce de sérosité roussâtre ; si cette tumeur est insensible, il y a lieu de croire que l’inflammation est tournée en gangrène : dans ce cas, emportez sur le champ toute la partie jusqu’au vif, jusqu’à ce que le sang vienne de toutes parts ; employez les remèdes nos. 4 & 5, que vous donnerez intérieurement, & extérieurement les nos. 6 & 7 ; & quand la suppuration sera bien établie, mettez en usage le n°. 8.

8. Il arrive assez souvent des grosseurs sous le ventre du cheval, qui s’étendent depuis le dessous du poitrail jusqu’au fourreau, en dedans des cuisses, sur les jambes, quelquefois dans toute l’habitude du corps. Si ces tumeurs, en les touchant avec le doigt, en laissent la marque, & qu’il y ait une dépression, qu’il n’y ait point ou presque point de sensibilité, on les nomme œdèmes, ou tumeurs aqueuses, séreuses. (Voyez Œdème). Dans ce cas, mettez en usage les remèdes du n°. 2 ; mais s’il arrivoit que ces tumeurs devinssent froides, & qu’elles augmentassent considérablement, faites, pour prévenir la gangrène, des scarifications avec le bistouri ; & de distance en distance, en n’allant que jusqu’aux muscles ; & mettez en usage le vinaigre extérieurement, & les nos. 4 & 5, intérieurement & extérieurement, de même que les nos. 9 & 10.

9°. Il est des tumeurs plus ou moins apparentes sur la peau, plus ou moins circonscrites ; c’est-à-dire, que l’on peut plus ou moins saisir entre les doigts, dont le contour est marque, insensible, mollasse, dans la totalité ; mais plus dans le centre que dans la circonférence ; on les nomme kistes. (Voyez Kiste) C’est un pus amassé dans un sac, qui, pour l’ordinaire, est lisse & poli en dedans, serré, &c. Dans ce cas, incisez la tumeur comme dans un abcès ; (voyez ce mot) & après avoir fait sortir le pus, bassinez le sac avec une dissolution de vitriol, une fois ou deux ; ensuite mettez en usage le n°. 11, & terminez la cure par les nos. 6 & 8.

La différence qu’il y a entre le squirre & le kiste, c’est que le squirre est dur dans son centre, au lieu que le kiste est mol. Il y a des occasions où l’on doit enlever le kiste comme le squirre ; en totalité, quand il est superficiel, ou en côtes de melon, quand il est profond.

10°. Il y a quelquefois des tumeurs plus circonscrites que les kistes, qui, en les touchant, sont comme des éponges, sans cependant repousser les doigts, & qui sont égales par-tout au tact ; on les nomme loupes : (voyez ce mot) c’est une substance spongieuse, mollasse, que vous devez enlever comme le squirre, en ménageant la peau, & que vous traiterez de même.

11°. Une tumeur peut tenir de l’une ou de l’autre de celles dont nous venons de parler : une tumeur inflammatoire, par exemple, peut être squirreuse, érysipélateuse, &c. tandis qu’une tumeur érysipélateuse peut être phlegmoneuse, squirreuse, &c. Dans ce cas, mettez en usage les remèdes du genre dont il tient le plus. (Voyez Phlegmon, Érésipèle, Squirre.)

Formules propres aux Tumeurs.
N°. 1.

Prenez mauve, guimauve, bouillon blanc, graine de lin, violette, de l’un ou de l’autre une brasée ou deux ; faites bouillir dans une certaine quantité d’eau, & bassinez la partie affectée.

Ce remède convient dans toutes les maladies inflammatoires ; on en fomente, on en bassine les tumeurs. Ces herbes hachées, l’on en fait des embrocations, en place d’onguent, qui obstrue les pores & la transpiration, & qui augmente le mal plutôt que de le diminuer ; médicamens dangereux contre lesquels nous nous recrions depuis longtemps, & qu’on ne sauroit jamais assez bannir de la chirurgie humaine & vétérinaire.

N°. 2.

Prenez thim, romarin, sauge, lavande, de l’un ou de l’autre une brassée ; faites légèrement bouillir, pendant sept à huit minutes, & fomentez la partie affectée.

Ce topique convient dans les œdèmes, les enflures des jambes, à la suite des phlegmons ; il est propre à les résoudre ; on peut y ajouter, si l’on veut, de la lie de vin.

N°. 3.

Prenez onguent basilicum, une certaine quantité ; frottez la partie affectée.

N°. 4.

Prenez bétoine, deux poignées ; baies de genièvre, demi-once ; faites infuser dans trois chopines d’eau ; ensuite ajoutez vinaigre thériacal, demi-once, & donnez à l’animal.

N°. 5.

Prenez gousse d’ail, quatre drachmes ; quinquina, deux drachmes ; camphre, une drachme ; miel, quantité suffisante ; mêlez le tout ; faites des bols, & donnez à l’animal ;

Ces remèdes, nos 4 & 5, conviennent aussi dans presque toutes les maladies épizootiques, dans les maladies pestilentielles & dans la gangrène.

N°. 6.

Prenez onguent de styrax, deux onces ; basilicum, une once ; baume d’Arcéus, deux onces ; délayez le tout avec de l’esprit-de-vin, & faites-en usage.

Ce topique s’emploie dans les plaies de mauvaise qualité, où il n’y a point de suppuration, & ou il est essentiel d’en attirer.

N°. 7.

Prenez aloës, une once ; myrrhe, une once ; pulvérisez le tout, & mettez dans l’esprit-de-vin.

On emploie ce remède dans les plaies de mauvaise qualités, & la plûpart du temps en injections dans les sinus, clapiers, fistule, &c.

N°. 8.

Prenez térébenthine, six onces ; jaune d’œuf, deux onces ; basilicum, une once ; mêlez le tout ; délayez avec l’essence de térébenthine ; chargez-en des plumaceaux ou tentes que vous introduirez dans l’abcès que vous aurez ouvert, ou appliquerez sur la plaie.

On comprend bien que ce remède doit accélérer la suppuration, l’attirer ou l’entretenir.

N°. 9.

Prenez térébenthine cuite, un gros ; sel de nitre, deux gros ; faites des pilules de la grosseur d’une noix, en y ajoutant un peu de réglisse pour leur donner de la consistance ; faites prendre au cheval, au bout d’un bâton, ou en les jetant dans l’arrière-bouche, ayant soin de faire avaler un peu d’eau au moyen d’une corne, pour faciliter la déglutition après chaque pilule. Cette méthode de donner des pilules ou bols, vaut bien mieux que celle de donner des breuvages, en ce que le cheval en perd moins, qu’il est moins dégoûté, & que le remède agit plus promptement.

N°. 10.

Prenez pariétaire, une demi-brassée ; faites une légère décoction, & jettez-en environ quatre pintes dans un seau d’eau, & donnez à l’animal.

Ce remède est plus doux que le précèdent, & peut être employé dans le même cas.

N°. 11.

Prenez alun calciné, trois ou quatre pincées ; saupoudrez la plaie. Ce dessicatif ne doit être employé que dans les plaies qui ont suppuré long-temps, & où il n’y a point de fonds, de clapier, & qui sont unies.

Division & dénomination des tumeurs, que l’on trouvera par ordre alphabétique dans le cours recouvrage.

Toutes ces tumeurs peuvent se réduire en tumeurs sanguines, lymphatiques & osseuses.

1°. Les tumeurs sanguines & phlegmoneuses, sont la taupe, les avives ou tumeurs parotides, les dépôts de gourme sous la ganache, les dépôts dans les oreilles ou oreillons, les polypes, l’ophtalmie, les meurtrissures du col, le mal de garot, le cors, l’avant-cœur, l’anthrax ou charbon, le bubon, le mal de rognon, la varice proprement dite, l’écart, la mémarchure, l’atteinte, la contusion, le farcin.

Les tumeurs sanguines érysipélateuses, sont les dartres, la galle, l’ébullition, le roux vieux, la tuméfaction des glandes des yeux, l’enflûre des paupières, la tuméfaction des barres, la nerf-férure.

2°. Les rumeurs lymphatiques, sont les hydatides, l’œdème des paupières, la lunatique, les hydropisies, l’œdème du fourreau & des mamelles, le versigon, le capelet, la varice improprement dite, l’enflûre du jarret, le jasdon, le gonflement des jambes, la molette, la loupe au boulet.

Les tumeurs lymphatiques squirreuses, sont l’engorgement des glandes de morve ou lymphatiques, l’induration continue des avives, le squirrre des mamelles ou du fourreau, le ganglion, la courbe commençant, l’épervin calleux commençant, les poireaux & le fic.

Les tumeurs lymphatiques enkistées, sarcomateuses & gommeuses, remplies de pus ou d’humeurs huileuses, sont la tuméfaction des glandes lacrymales ou glandes des yeux, la loupe au poitrail & au coude, le sarcocèle ou tumeur aux testicules.

3°. Les tumeurs osseuses, sont l’exostose, le furos, l’épervin calleux, la courbe, la forme, le pied comble, l’oignon. (Voyez tous ces mots suivant l’ordre du Dictionnaire, quant aux causes & au traitement.) M. T.