G. E. Desbarats.
CONTES POPULAIRES


par


PAUL STEVENS


Vous sentez d’ailleurs plus vivement qu’il ne m’est possible de l’exprimer, tout le charme d’une littérature naissante dans un pays nouveau, et si vous l’ignoriez, vous n’auriez qu’à jeter un regard sur les efforts que font les peuples vieillis et blasés pour trouver des sentiers inexplorés, des horizons inconnus.
« Il leur faut du nouveau, n’en fut-il plus au monde. »
Vous avez sous la main ce puissant élément de succès : scènes de la vie sauvage qui s’enfuit et de la civilisation naissante, nature grandiose et peu connue, luttes héroïques de nos pères, mœurs et caractères admirables et charmants à peine esquissés par ceux qui vous ont devancés ; toutes ces choses sont pour vous un héritage intact et qu’il vous faut vous hâter d’exploiter. Tremblez que la main errante et ambitieuse de quelque étranger ne vous le dérobe.
L’honorable. P. J. O. Chauveau.
(Discours d’inauguration de l’Institut Canadien-Français.)


Ottawa
G E Desbarats Imprimeur-Éditeur



1867