Une nuit dans un harem maure/L’histoire de la dame perse

The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 379-384).

Chapitre VIII

L’histoire de la dame Perse

Jusqu’à il y a deux mois, j’habitais une maison sur les rives du Tigre. J’ai été capturée par des Turcs alors que je voyageais pour aller rencontrer mon futur mari, que je n’avais jamais vu. Notre groupe chevauchait le long de la rivière lorsque ces bandits turcs se sont jetés sur nous. Il y eut un éclair de sabres et une rafale de coups de pistolet qui dispersèrent mes amis, et mon cheval fut saisi par la bride et tiré jusqu’au bord de la rivière. Un bateau attendait, qui nous conduisit sur la côte turque.

Je me retrouvai bientôt détenue dans le harem du féroce bandit qui m’avait capturée. Il y avait quatre autres femmes dans ce harem, au milieu desquelles on me permit de me reposer et de prendre un souper, bien que je ne puisse presque rien manger. Le Turc est alors entré dans l’appartement. C’était un homme d’âge moyen dont le visage trahissait les passions les plus brutales.

Sa vue me répugna et j’espérai qu’on me rachèterait bientôt. Il passa son bras autour de moi et essaya de m’embrasser, mais je me dégageai de son étreinte.

« Elle préfère être déshabillée par vous », dit-il aux femmes qui semblaient jouir du spectacle de me voir exposée contre ma volonté. Elles ne tardèrent pas à me retirer tous mes vêtements à l’exception de ma chemise tandis que le Turc lui-même se déshabillait complètement, et dans ces circonstances peu agréables, je vis pour la première fois le sexe d’un homme. L’excitation lui donnait une dimension qui ajouta à mon désespoir.

Il essaya à nouveau de me prendre dans ses bras, mais je luttai de telle sorte que ma chemise se déchira et je me recroquevillai nue sur le sol. Il demanda alors aux femmes de me tenir. Chacune d’elles me saisit un pied ou une main et on me maintint sur le dos, bras et jambes écartés, essoufflée par la lutte. Il monta sur moi et me pénétra d’une poussée sauvage et brutale qui déchira mon pucelage avec une douleur atroce.

Au prix d’un effort énorme, je me libérai de la main de l’une des femmes et saisis le poignard du Turc qui se trouvait près de la pile de vêtements qu’il avait enlevés. Les femmes me lâchèrent et le Turc sauta en arrière sans avoir eu le temps de répéter son assaut. Je bondis dans un coin de la pièce, submergée de honte et de rage, prête à tuer le premier qui me toucherait.

Le Turc tenait d’une main son membre tout raide taché de mon sang ; son désir frustré cherchait le premier objet sur lequel se vider.

« Achmet, allonge-toi, dit-il, il faut que je trouve un endroit bien serré pour finir ce que j’ai commencé avec cette fille ». La personne à qui il s’adressait était allongée sur le ventre, alors le Turc releva les jupons qui dissimulaient jusque-là le sexe du porteur.

C’était en effet un garçon, sans doute un eunuque que le Turc gardait pour compléter les services des trois femmes de son harem. Le Turc monta sur le corps prostré de ce garçon, et ses grognements de satisfaction révélèrent bientôt qu’il avait assouvi son désir brutal. Je remerciai le ciel de pas avoir eu à le subir.

Au bout d’un moment, il se leva et rabaissa le jupon sur les fesses du garçon qui reprit l’apparence d’une femme.

« Enfermez cette petite tigresse toute seule dans une pièce », dit le Turc en me désignant. Contente d’être seule, j’entrai dans la pièce sans opposer de résistance. Je cherchai autour de moi quelque chose à me mettre. Le seul vêtement que je pus trouver était un riche costume de garçon qui sans doute appartenait à celui de la pièce voisine. Je m’en revêtis et complétai mon déguisement en cachant mes cheveux sous le turban du garçon. Puis je regardai par la fenêtre pour voir quelles étaient mes chances d’évasion.

Bien que je me trouve au deuxième étage, ce n’était pas très haut. Je sautai, puis me dirigeai vers la rivière où je bondis dans un bateau amarré à la rive. Après l’avoir détaché, je dérivai dans le courant. La nuit était très sombre et mon bateau fut presque renversé par un navire qui passait, mais j’appelai à l’aide et on me fit monter à bord. Je pus alors respirer librement.

Le navire descendit le golfe Persique, puis, traversant la Mer Rouge, se dirigea vers l’Égypte. Je me rendis à Alexandrie en compagnie de plusieurs marchands, et je plus à l’un d’eux qui m’engagea comme assistant. Il faisait du commerce entre Alexandrie et le Maroc et il était propriétaire du navire sur lequel nous naviguions depuis le précédent port. Nous étions les seuls occupants de la cabine. C’était un beau jeune homme et je fus conquise par sa très grande gentillesse, mais je ne révélai pas le secret de mon sexe.

La veille de notre arrivée au Maroc, il m’appela dans sa cabine pour l’aider à prendre un bain. Il se dévêtit sans gêne devant moi ; son corps était viril et gracieux mais j’étais fasciné par ses attributs sexuels. Ils pendaient à son ventre, inconscients qu’une femme les regardait, ou plutôt les touchait, car je m’efforçais de les toucher aussi souvent que possible pendant que je le baignais.

Quand j’eus fini de l’éponger, il s’étendit sur le canapé pour que je le frotte. Mes mains explorèrent toutes les parties de son corps, en s’attardant plus longuement sur ses cuisses — à tel point que sa hampe commença à se dresser sous la friction.

« Prends garde, mon petit, dit-il, à ne pas susciter une envie que tu ne pourrais pas satisfaire. »

Je sentais mes joues brûler, un doux désir m’échauffa le sang et j’étais sur le point de découvrir ma poitrine et révéler mon sexe — mais la pensée de la terrible douleur dans le harem turc me retint. Je me penchai et embrassai ses cuisses ; mes joues effleuraient ses parties génitales. Puis je m’assis et le regardai s’habiller jusqu’à ce que l’objet qui m’attirait tellement fût dissimulé par ses vêtements.

Le lendemain, nous étions arrivés au port et un austère pacha, Abdallah, monta à bord. Quand leur affaire fut conclue, la conversation tourna sur moi.

« Je vais vous en faire cadeau, dit le jeune marchand. Pauvre petit ! Ce serait dommage de le garder en mer ». Il ne savait pas à quel point j’étais découragée par ce changement de maître, mais ce n’était pas l’heure des explications.

Abdallah me prit avec lui et me confia à son eunuque en chef auprès de qui je cherchai la première occasion de révéler mon sexe et mon infortune. Cela fait maintenant une semaine que je suis ici, mais le Pacha ne m’a pas encore touchée. Je suppose que je dois cette dispense au fait que je ne suis pas vierge.

« Mais de toute façon tu es vierge, charmante Myrzella », lui dis-je quand elle eut fini de parler en serrant mon bras autour de sa taille et en l’embrassant. Elle échappa à mon emprise et saisit les mains de Virginia. « Viens, dit-elle, dansons une valse ».

Les deux jolies créatures se mirent à virevolter au milieu de la pièce dans les bras l’une de l’autre, tandis qu’Inez prenait un luth et jouait un accompagnement. À chaque tour, Virginia serrait plus étroitement Myrzella et leurs bas-ventres se frottaient l’un contre l’autre. Ce mouvement enivrant continua jusqu’à éveiller complètement leur désir déjà éveillé.

Elles s’arrêtèrent soudain de danser et s’étendirent sur les coussins en s’étreignant, les jambes entrecroisées de telle sorte que les lèvres de leurs entre-jambes se frottaient. Non seulement elles s’embrassaient avec ces lèvres-là, mais leurs bouches aussi se joignaient dans cette étreinte stérile. Je fus sur elles en un clin d’œil et guidai ma queue rigide entre elles.

Après l’étreinte épuisante avec Anna, la sieste m’avait rendu toute ma vigueur et l’histoire des jeunes filles avaient réveillé mon désir. La pensée de fournir à Myrzella sa première extase me donnait l’impression d’être un cheval de guerre allant à la bataille. Mon membre se glissa entre elles, sans pénétrer ni l’une ni l’autre, mais leurs lèvres humides l’inondaient délicieusement. Comme je donnais une autre poussée, Virginia passa sournoisement sa main derrière elle et me guida dans sa propre gaine.

Elle était au-dessus de Myrzella, coincée entre elle et moi. Elle n’eut pas plus tôt serré mon ventre contre ses petites fesses que je sentis mon gland baigner dans sa liqueur. Pour moi, la sensation était exquise ; pour elle, ce fut l’extase finale. Elle s’affaissa avec un long soupir, se relâchant totalement sur Myrzella.

Je retirai ma tige et la plongeai toute dégoulinante des fluides de Virginia dans la jolie Persane. Trempée comme elle était, elle eut un peu de difficulté à pénétrer cet orifice si serré, mais elle y entra jusqu’à la garde. Les minces fesses de Virginia étaient peu gênantes. Ma main pouvait caresser à la fois leurs seins. Mon gland, vivifié par leurs fluides combinés, butait contre les entrailles de Myrzella ; je couvrais de baisers le cou de l’une puis de l’autre. J’explosai dans une double extase que mes nerfs surmenés ne pouvaient plus retenir, et le sperme finit par jaillir avec bonheur.

Pendant que je me répandais, la jolie Persane connut son premier frisson de jouissance. Ses cris de plaisir étaient si forts et si longs que les femmes durent la faire taire de peur que cela n’alarme les gardes postés à la porte. J’eus juste la force de retourner Virginia sur le dos à côté de Myrzella. Puis, les serrant tous les deux dans mes bras, j’étendis une jambe entre les cuisses de chacune et nous nous abandonnâmes à un repos voluptueux ; le front posé sur le coussin, je tendais à chacune une de mes joues pour recevoir leurs baisers.

« Dites-nous comment vous avez perdu votre virginité », capitaine, dit l’une des femmes après que je fus remis de la fatigue de cette double étreinte.

« Bien sûr, pourquoi pas ? » s’écrièrent-elles toutes en chœur. Alors, je m’installai une position plus confortable pour raconter mon histoire que je commençai, toujours blotti dans les bras de Virginia et de Myrzella.