Une nuit dans un harem maure/La première histoire du capitaine

The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 385-388).

Chapitre IX

La première histoire du Capitaine

Quand j’étais petit garçon dans le Yorkshire, il y avait dans le domaine voisin du nôtre une belle fille nommée Rosemonde. Bien qu’elle eût quelques années de plus que moi, un sentiment innocent se fit jour entre nous. J’étais son compagnon pour les promenades à cheval, les excursions et tous les plaisirs de la campagne. Cette intimité dura jusqu’à ce que des prétendants à sa main commencent à apparaître. Elle finit par se marier à l’un d’eux et alla vivre à Londres. Peu après, j’y fus envoyé à l’école. Rosemonde, qui s’était mariée depuis peu, m’ordonna de lui rendre visite.

C’est ainsi que je m’arrêtai chez elle un soir où je me promenais dans Londres. Son mari était absent et nous avions tout loisir de parler du bon vieux temps. C’était alors devenu une femme élégante aux formes pleines, un beau type de femme anglaise, blonde aux joues roses avec des yeux bleus. L’admiration que j’avais pour elle lorsque j’étais enfant s’en trouvait plus que jamais confirmée. Après le dîner, assis ensemble sur le canapé, nous passâmes aux confidences et elle m’a finalement fait part de ses problèmes. Son mari, me dit-elle, était infidèle ; il avait même ce jour-là quitté la ville pour être avec une autre femme. C’était probablement la première fois qu’elle confiait ses ennuis à quelqu’un.

Je comprenais à peine ce qu’elle voulait dire. J’étais aussi novice et innocent que peut l’être un garçon de la campagne, mais quand je vis ses larmes, je sus qu’elle était malheureuse ; je posai sa tête sur mon épaule et l’embrassai. « Laisse-moi te consoler », lui dis-je.

Je lui dis cela en toute innocence, mais je sais qu’elle le prit autrement, car une rougeur envahit son cou et ses joues. Elle parut prendre une décision soudaine, et elle me rendit mes caresses et mes baisers encore et encore.

C’était l’heure du coucher et les domestiques s’étaient retirés. Rosemonde commença lentement à desserrer le col de sa robe, comme si elle se préparait à aller à l’étage pour se coucher. Je jetai un regard sur deux seins blancs et dodus. Nous ne dîmes rien de plus. Nous étions tous deux assis, plongés dans nos pensées ; les miennes étaient toujours innocentes. Alors elle remonta ses jupes comme le font parfois les femmes avant de se retirer et se réchauffa les chevilles auprès du feu. J’aperçus deux cuisses, deux fois plus belles que lorsque nous nous promenions dans les bois à la campagne, mais je restai assis, immobile.

« George, dit-elle en se levant enfin, je me sens seule ce soir, tu peux dormir avec moi si tu veux.

— Si tu ne me dénonces pas, dis-je en pensant que j’étais trop grand pour dormir avec une femme désormais.

— Tu peux me faire confiance pour ça », a-t-elle répondu, et elle me conduisit à l’étage.

Je lui dis que je pensais me déshabiller dans ma propre chambre, ce que je fis, puis je m’approchai tout penaud et je me couchai avec elle.

Elle me reçut en m’étreignant étroitement ; mon corps était serré dans ses bras doux et blancs. Deux épaisseurs de vêtement seulement me séparaient de son corps rayonnant et nos lèvres se rencontrèrent en un long et délicieux baiser. Puis, pour la première fois, le désir me traversa la moelle et je sentis ma tige se raidir contre son ventre. Je savais maintenant ce qu’elle voulait.

Quel triomphe ce serait de la satisfaire et de mêler mon sang à la belle femme qui m’étreignait, car telle était mon ignorance de ce qu’était un rapport sexuel ; mais me mélanger à elle, déverser tout mon être en elle, c’était ce que la nature exigeait impétueusement de moi. Je n’hésitai plus à relever sa chemise et à monter sur elle.

Mon ventre nu s’enfonça entre ses cuisses nues ; mon visage était enfoui entre ses seins. Comment mon sexe la pénétra-t-il, je ne le sais pas, mais il fut avalé jusqu’à la garde et j’éprouvai une sensation plus douce que ce que j’avais jamais imaginé. J’essayai d’entrer plus profondément ; il y avait encore de la place, mais, bien qu’elle m’aidât en me serrant dans ses bras, je ne pus aller plus loin. Je poussais de toutes ma force pour faire quelque chose, je ne savais pas quoi, quand Rosemonde poussa un profond soupir et resta parfaitement immobile.

« Je t’ai fait mal, chère Rosemonde ? » demandé-je anxieusement.

Elle éclata d’un rire joyeux.

— Retire-toi un moment, dit-elle, et reposons-nous ».

Je ne voulais pas du tout, mais je me retirai et m’allongeai à son côté, ma tige humide et rigide serrée contre sa cuisse rebondie.

Il fallut une demi-heure avant qu’elle me laisse entrer à nouveau en elle. Je passai tout ce temps à embrasser passionnément ses joues, ses lèvres et ses seins et à explorer avec mes mains tous les secrets de son corps. Elle donna le signal en me soulevant à moitié, et je m’écroulai à nouveau sur son corps voluptueux. Ma hampe fut engloutie du premier coup, je la plongeais encore et encore, le guidant maintenant d’un côté puis de l’autre de sa gaine béante. La chaleur et l’humidité étaient plus délicieuses qu’avant. Je sentis quelque chose quitter mon ventre ; cela jaillit de mon gland queue et se perdit dans l’abondant fluide qui inondait Rosemonde. Je poussai un gémissement d’extase qui expliqua les soupirs profonds qu’elle poussait à nouveau, puis je ne sentis plus rien.

Quand je redevins conscient, elle se tenait au-dessus de moi en train de me jeter de l’eau sur le visage.

« Comme tu m’as fait peur, dit-elle. Tu étais tellement immobile et tu semblais si pâle.

— Je veux seulement rester tranquillement dans tes bras », ai-je dit.

Elle me prit tendrement dans ses bras et je m’endormis la tête sur la poitrine et la main entre ses cuisses. Le lendemain matin, nous restâmes sages. Elle avait cueilli le fruit avant qu’il ne soit mûr et aucun autre n’avait poussé pendant la nuit pour le remplacer. Ma tige ne se raidirait pas à la demande de ses baisers les plus chauds.

Après le petit-déjeuner, la voiture vint me chercher et je m’en fus à l’école. Je rendis visite à Rosemonde chez elle plusieurs fois par la suite, mais elle ne m’a plus jamais permis de prendre la moindre liberté avec elle, pas même un baiser de bienvenue ou d’au revoir. Son mari s’était amendé et elle n’avait plus de raison de chercher à se venger.

« Je pense, dit Inez, que c’est une honte de la part d’une femme mariée d’avoir séduit un garçon innocent.

— Comme cela a dû être agréable, dit Anna, de prendre le pucelage d’un jeune homme.

— Racontez une autre histoire, capitaine, dit Hélène.

– Oh oui ! », firent toutes les autres en écho.