Une nuit dans un harem maure/L’histoire de la dame portugaise

The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 373-378).

Chapitre VII

L’histoire de la dame Portugaise

Mon père était anglais, négociant en vin à Lisbonne, et ma mère était portugaise. J’étais leur seul enfant, mais il y avait un petit garçon nommé Diego, de deux ans plus âgé que moi, qui habitait avec nous. J’ai découvert par la suite qu’il était le fruit des amours de mon père avant son mariage, mais comme la mère de Diego était morte, ma mère l’a naturellement accueilli avec nous à la maison.

Diego et moi étions les meilleurs amis ; entre autres amusements, un de nos jeux préférés était de jouer aux mariés. Diego en savait assez pour y jouer quand il n’y avait personne autour, et il finissait toujours par monter sur moi. Son membre ne devenait pas assez raide pour me pénétrer, mais il a dû peu à peu effacer toute trace de mon pucelage, car je ne me rappelle pas en avoir jamais eu. Il n’y eut pas consommation dans ces relations, aucun de nous n’étant assez mûr pour cela, mais cela avait un charme qui nous fit pratiquer régulièrement ce jeu pendant un an ou deux.

Un soir, Diego proposa, et j’en fus d’accord, de rester ensemble après notre petite cérémonie de mariage jusqu’à ce que nous allions nous coucher. Cela se produisit le lendemain du jour où je vis pour la première fois sur moi des traces de menstruation. Nos chambres étaient voisines et cette nuit-là, alors que je m’endormais presque car j’avais oublié, Diego entra. Il se glissa dans le lit, il s’allongea sur moi et inséra son membre comme à l’habitude.

Comme nous étions tous les deux nus, cela nous parut bien mieux qu’avant, et nous explorions de nos mains le corps nu de l’autre. Mes seins attiraient pour la première fois l’attention de Diego ; ils étaient tout petits, mais cela me donnait autant de plaisir de recevoir ses caresses et ses baisers que cela semblait lui en procurer de les donner, car le sang portugais apprend vite. Nos lèvres se joignirent alors avec encore plus de ferveur, et je commençai à éprouver une sensation dans mon antre.

Le petit membre de Diego, immobile en moi ne me donnait pas de plaisir et je donnai un coup de reins vers le haut. Il répondit par une autre poussée que je trouvai agréable, puis il continua ainsi sans relâche pendant plusieurs minutes. C’était chaque fois plus délicieux, et pourtant j’avais envie que ses coups deviennent plus rapides et plus profonds.

« N’est-ce pas merveilleux, chuchotai-je, vas-y plus fort.

– Tout à fait merveilleux », répondit-il d’une voix presque inarticulée par le plaisir.

Pendant deux ou trois minutes, nous avons maintenu une cadence rapide et je sentais que la queue de Diego devenait encore plus rigide.

Le plaisir qu’il me procurait était si exquis que je jouis en un long frisson, doux et rafraîchissant. Diego dut se répandre au même moment en versant un premier tribut de quelques maigres gouttes. Nous gémissions tous les deux d’excitation et de délice par ce succès inattendu.

Le bruit attira ma mère dans la pièce. Elle nous surprit allongés et épuisés dans les bras l’un de l’autre. Elle enleva sa pantoufle et en frappa Diego pour le chasser vers sa chambre. Puis elle tira les couvertures et me donna une sérieuse fessée, et, après avoir verrouillé la porte entre ma chambre et la sienne, elle me laissa à mes réflexions agitées.

Le jour suivant, Diego fut envoyé au Brésil. Mes parents commencèrent aussitôt à me chercher un parti convenable, craignant sans doute que je cherche une autre occasion de satisfaire mes désirs précoces. Ils choisirent un jeune noble attiré par la richesse de mon père et lui promirent ma main. Il était plutôt débauché, comme tous les fils de famille de Lisbonne. Il était plutôt beau, et bien que ne l’ai vu que quelques fois, j’attendais avec plaisir ma nuit de noces, car j’avais envie de renouveler l’expérience agréable que j’avais eue avec Diego.

Enfin, la soirée nuptiale arriva. La cérémonie eut lieu en présence de nombreux invités et elle se poursuivit jusqu’à une heure tardive par des danses et des explosions de bouchons de champagne. Quand les demoiselles d’honneur me mirent au lit, je n’eus pas à attendre mon mari bien longtemps. Il entra, légèrement ivre, ôta ses vêtements à la hâte et se précipita pour me donner des baisers et m’embrasser avant d’accomplir son rituel conjugal. Je fus pénétrée par un petit objet moins grand que celui de Diego.

Avant que je ne sois revenue de ma surprise et de ma déception, il avait fini sa tâche et s’écroula près de moi pour dormir. Je versai d’amères larmes de dépit. Pendant deux ou trois semaines, ce même genre de rapport étrange eut lieu plusieurs fois par nuit, à la seule différence qu’il n’était pas toujours immédiatement assommé par le vin et le sommeil.

Une seule fois pendant cette période, mon désir déçu en constant éveil parvint à culminer assez vite pour que je puisse prendre du plaisir, et encore partiellement. Je n’osais pas le questionner, car cela aurait trahi mon expérience. Une nuit, je laissai volontairement la lampe allumée et j’attendis qu’il tombe dans un profond sommeil. Puis je tirai les couvertures et j’examinai son organe. C’était un simple moignon cicatrisé qui avait manifestement été rongé par la maladie. Sa faiblesse le rendait incapable d’une quelconque excitation. Pas étonnant qu’il soit constamment soumis à la torture de son désir déçu !

Après cela, je l’évitai autant que je pouvais, constamment tenaillée par le désir et ne trouvant aucun réconfort en sa compagnie. « Oh, donnez-moi un vrai mâle ! », soupirais-je. Il allait presque tous les soirs à la table de jeu.

Un soir, il sortit de bonne heure comme d’habitude ; je me retirai dans ma chambre et restai assise à regarder par les persiennes. Notre maison, comme la plupart des maisons de Lisbonne, était rectangulaire et sur le côté arrière se trouvait l’écurie. Si je m’asseyais d’un côté de ma fenêtre, je ne pouvais voir qu’une partie du mur de l’écurie, et on ne pouvait me voir que de là. Il y avait une seule fenêtre sur ce mur, celle de Pedro le cocher, et il était rarement dans sa chambre.

C’était la mode à Lisbonne à cette époque d’avoir pour cocher de grands beaux nègres, qui avaient beaucoup de liberté, car il n’y a pas de préjugé de couleur au Portugal. Pedro était le cocher le plus gigantesque de la ville ; de fait, c’était l’homme le plus grand et le mieux proportionné que j’aie vu de ma vie.

Comme je regardais par les volets, je le vis vaguement regarder vers ma fenêtre. Je décidai tout de suite de m’amuser. Debout devant le miroir à côté de ma fenêtre, j’allumai la lampe comme si on ne pouvait pas me voir. Et en effet, je ne pouvais être observée d’aucun autre endroit que de la fenêtre de Pedro, qui était petite et plus haute que la mienne.

J’ai ouvert le store comme pour aérer et je commençai à me déshabiller lentement. Puis je restai en chemise et en jupon, brossant lentement mes cheveux devant le miroir, qui montrait mes bras et mes seins nus. Puis je me suis assise pour retirer mes chaussures et je posai le pied sur mon genou pour les délacer à mon aise. Mon observateur caché devait voir sous mon jupon jusqu’à mes cuisses, et peut-être même un peu à l’intérieur, car j’écartais largement les jambes.

Je m’excitais en pensant à l’effet que je devais produire sur lui à cet instant. Si cela n’éveillait pas complètement son désir, ce n’était pas ma faute. Je me mis debout devant la glace et laissai tomber mon jupon et ma chemise sur le sol, attendant un moment avant d’enfiler ma chemise de nuit. Je bâillai et me caressai les seins comme le fait une femme, en ondulant des reins. Bientôt, j’entendis un bruit de pas lourds qui venait de l’escalier du hangar aux voitures et s’approchait de ma porte. J’aurais pu la verrouiller, mais je ne l’avais pas fait. N’était-ce pas justement ce que je souhaitais ?

La porte s’ouvrit et Pedro entra. Je tenais ma chemise de nuit devant mon corps nu. « Si je suis trop hardi, dit-il très agité, dites-moi de partir et je me jetterai dans le Tage. Il n’avait pas besoin d’être moitié aussi tragique.

— Pedro, lui dis-je, trouvez-vous bien poli de garder vos vêtements devant une femme déshabillée ? »

Son visage anxieux se détendit aussitôt dans un sourire rassuré. Il embrassa galamment ma main — il ne prétendait pas du tout embrasser mes lèvres — puis se déshabilla jusqu’à présenter devant moi son corps herculéen aux proportions gigantesques entièrement nu et complet. Son immense engin était fièrement érigé et semblait énorme même pour un tel géant. Il en pendait des boules qui à mes yeux un peu effrayés semblaient aussi grosses que des noix de coco. Il me souleva sans effort jusqu’à amener mes seins à la hauteur de sa bouche et en avala un presque entièrement. Mes jambes s’enroulèrent autour de sa taille et je me retrouvai assise sur le gland de sa grande tige raide, posé directement sur les lèvres de mon fourreau où il entra lentement.

Enfin, je fus pénétrée par une verge que je pouvais à peine accueillir ; cet effort fut cependant accompagné d’un plaisir extrême. Je détendis mes jambes et me laissai tomber de tout mon poids pensant que tout son pieu m’avait pénétrée. Puis je regardai dans le miroir devant lequel nous nous trouvions. On pouvait voir au moins la moitié de sa grande tige dépasser au-dessous de mes fesses. Il ressemblait à une grande statue d’ébène portant contre lui une statue d’ivoire. Je remuai les hanches et je pouvais voir dans le miroir que ce mouvement faisait entrer davantage son membre, mais j’en avais déjà tellement en moi que j’atteignis rapidement un merveilleux orgasme.

À ce moment, il m’étendit sur le dos sur le lit sans sortir de moi et, s’appuyant des pieds sur le bord du lit, il plongea en moi irrésistiblement. Il parut enfoncer mon ventre jusque sous mes seins. Mon corps tout entier n’était plus qu’un fourreau frémissant d’une satisfaction lascive. Je supportai sans broncher deux autres plongeons de ce genre, puis vint le grand frisson. Au milieu de cela, je sentais son sperme jaillir comme une fontaine dans mon ventre. Nous nous affaissâmes simultanément en un long soupir et Pedro me soulagea bientôt de son poids.

Par deux fois encore avant son départ, je fus aiguillonnée par le désir de solliciter son terrible assaut ; puis je le laissai partir. J’étais complètement comblée et repue. Trois jours plus tard, nous dûmes nous enfuir ensemble pour échapper à la menace d’être dénoncés par ma femme de chambre. Nous arrivâmes sans encombre sur la côte africaine.

Quand la jolie petite Portugaise eut terminé son histoire, j’échangeai des baisers avec elle et sa compagne. Ma queue commençait à se dresser, mais une autre histoire allait lui donner le temps de se préparer pleinement.

« Mon amie s’appelle Myrzella. Elle est persane », dit Virginia, qui reçut un autre baiser pour cette information.

J’embrassai aussi Myrzella lorsqu’elle la présenta. Elle était plus jeune que Virginia. La fente rose entre ses cuisses était rehaussée par une minuscule ligne de poils ; cela ressemblait à un délicat coquillage. Elle était assez dodue. Ses cuisses étaient presque deux fois plus grandes que celles de Virginia. Ses seins étaient aussi développés que ceux d’une fille du nord de plusieurs années son aînée.

Ses cheveux, noirs et brillants comme une aile de corbeau, descendaient en deux grosses tresses jusqu’à ses mollets quand elle se tenait debout. Ses yeux étaient aussi noirs que ses cheveux, grands et brillants, mais pleins de tendresse. Ses joues étaient plutôt pâles, sauf sous le coup de l’émotion, mais ses lèvres étaient d’un rouge cramoisi.