Une muse et sa mère/Avant-propos

Éditions Émile-Paul frères (p. ix--).


AVANT-PROPOS


Les références indiqueront le détail de la bibliographie qui a servi à établir ce volume. De nombreux documents inédits sont venus s’y ajouter, provenant de la collection Spoelberch de Lovenjoul, des Archives nationales, de la Bibliothèque nationale, des archives du Théâtre-Français, de la Bibliothèque d’art et d’archéologie, et surtout d’archives privées que leurs possesseurs m’ont aimablement ouvertes. Aussi j’ai plaisir à leur exprimer tout d’abord mes remercîments et ma reconnaissance.

À ses souvenirs d’enfance qu’elle a bien voulu évoquer pour moi, Mme  L. Détroyat a ajouté de gros dossiers de lettres, de notes, et une documentation iconographique et musicale très fournie. Le marquis de Girardin m’a confié d’importants documents qu’il tient de famille ou qu’il a réunis au cours de longues années de recherches. Des correspondances où j’ai relevé maints détails intéressants m’ont été communiquées par Mmes  Du Manoir de Juaye et Franchet d’Esperey, MM. C. Enlart, Delaroche-Vernet et le baron Chassériau. M. Henry Prior a fait pour mon compte des fouilles fructueuses dans ses belles collections romantiques. M. L. Grasilier a trouvé dans ses cartons et m’a libéralement apporté de très curieux renseignements tirés de la série F des Archives nationales qu’il connaît si bien, et la piquante correspondance où se lit l’histoire du brave colonel de Galbois et de la sensible Amélie de X… Mme  B. Paillard et M. Ernault ont avec la plus grande obligeance mis sous mes yeux les titres de propriété de la Maison rouge. M. A. Besnard a agi de même pour la maison que Sophie Gay occupa à Versailles. Je dois encore d’utiles indications à Mlle  L. Vincent, auteur d’une thèse remarquable sur Georges Sand dans le Berry, à M. R. Jasinski, qui en prépare une sur Théophile Gautier, à M. de Lansac de Laborie, à MM. Pierre Dufay, Gabalda et Paul Jarry qui ont mis à ma disposition leurs belles bibliothèques sur Paris et le xixe siècle littéraire et artistique, à M. Henri Réveillez, secrétaire honoraire de la mairie de Boulogne-sur-Mer, à M. Louis Féron, ancien archiviste de la Préfecture de police, à Mlle  C. Misme, bibliothécaire à la Bibliothèque d’art et d’archéologue, à M. Coüet, archiviste de la Comédie-Française, à M. Émile Blémont qui s’est fort opportunément rappelé pour moi un quatrain improvisé par Méry, à M. Brière, conservateur adjoint du Musée de Versailles, qui fut pour moi un guide sûr et averti dans cette galerie de tableaux et de portraits du xixe siècle où revivent tant de personnages de ce livre, à M. Paul-André Lemoisne, du cabinet des Estampes, et enfin à M. Marcel Bouteron, l’éminent balsacien, qui m’a fait profiter de sa profonde science des milieux littéraires du xixe siècle, et m’a donné connaissance d’un grand nombre de lettres inédites en sa possession.

À tous, encore une fois, merci.


H. M.