Traité sur les apparitions des esprits/I/13

CHAPITRE XIII.

Exemples qui prouvent la réalité de la
Magie
.

SAint Auguſtin[1] remarque, que non-ſeulement les Poëtes, mais les Hiſtoriens mêmes racontent que Diomedes, dont les Grecs ont fait une Divinité, n’eut pas le bonheur de retourner dans ſa patrie avec les autres Princes qui avoient été au Siége de Troyes ; que ſes compagnons furent changés en oiſeaux, & que ces oiſeaux ont leur demeure aux environs du temple de Diomedes, qui eſt ſitué près le Mont Gargan en Poüille ; que ces oiſeaux careſſent les Grecs qui viennent viſiter ce Temple, mais pourſuivent à coup de bec les étrangers qui y arrivent.

Varron le plus ſçavant des Romains, pour rendre ceci plus croyable, raconte ce que tout le monde ſçait de Circé, qui changea en bête les compagnons d’Ulyſſe, & ce qu’on dit des Arcadiens, qui après avoir tiré au ſort paſſoient à la nage un certain lac, après quoi ils étoient métamorphoſés en loups, & couroient les Forêts comme les autres loups. Si pendant le tems de leur tranſmutation ils n’avoient point mangé de chair humaine, au bout de neuf ans ils repaſſoient le même lac, & reprenoient leur premiere forme.

Le même Varron raconte d’un certain Démenote, qu’ayant goûté de la chair d’un enfant que les Arcadiens avoient immolé à leur Dieu Lycée, il avoit auſſi-tôt été changé en loup ; & dix ans après avoit repris ſa premiere forme, avoit paru aux jeux Olympiques, & y avoit remporté le prix du pugillat. S. Auguſtin témoigne que de ſon tems pluſieurs croyoient que ces changemens ſe faiſoient encore, & quelques-uns même aſſuroient les avoir expérimentés dans leurs perſonnes. Il ajoute qu’étant en Italie, on racontoit que certaines femmes donnoient du fromage aux étrangers qui logeoient chez elles, leſquels étoient auſſi-tôt changés en bêtes de ſomme ſans perdre la raiſon, & portoient les charges qu’on mettoit ſur eux ; après quoi ils retournoient en leur premier état. Il dit de plus, qu’un certain Præſtantius racontoit que ſon pere ayant mangé de cette ſorte de fromage magique, demeura couché dans ſon lit ſans qu’on pût l’éveiller ; qu’après quelques jours s’étant éveillé, il dit qu’il avoit été changé en cheval, & qu’il avoit porté des vivres à l’armée ; & on trouva que la choſe étoit vraie, quoiqu’il lui parût que ce n’étoit qu’un ſonge.

S. Auguſtin raiſonnant ſur tout cela, dit que ces choſes ſont, ou fauſſes, ou ſi extraordinaires, qu’on peut n’y pas ajouter foi ; qu’on ne peut douter que Dieu par ſa Toute-puiſſance ne puiſſe faire tout ce qu’il juge à propos ; mais que le Démon qui eſt d’une nature ſpirituelle, ne peut rien ſans la permiſſion de Dieu, dont les jugemens ſont toujours juſtes ; que le Démon ne peut ni changer la nature ni de l’eſprit, ni du corps de l’homme, pour le transformer en bête ; mais ſeulement agir ſur la fantaiſie ou l’imagination de l’homme, & lui perſuader qu’il eſt ce qu’il n’eſt pas, ou qu’il paroiſſe aux autres différent de ce qu’il eſt ; ou qu’il demeure profondément endormi, & qu’il croye porter pendant cet aſſoupiſſement des fardeaux que le Démon porte pour lui ; ou qu’il faſcine les yeux de ceux qui croyent les voir porter par des animaux, ou par des hommes métamorphoſés en animaux.

S’il n’eſt queſtion que d’un changement de fantaiſie ou d’imagination, comme il arrive dans la maladie qu’on nomme Lycanthropie, où un homme ſe croit changé en loup, ou en un autre animal, comme Nabuchodonoſor qui ſe crut changé en bœuf[2], & qui agit pendant ſept ans comme s’il eût été réellement métamorphoſé en cet animal ; il n’y auroit eu en cela rien de plus merveilleux que ce que nous voyons tous les jours dans les hypocondriaques, qui ſe perſuadent qu’ils ſont Rois, Généraux d’armée, Papes, Cardinaux ; qu’ils ſont de neige, de verre, d’argile, &c. comme celui qui étant ſeul au Théatre, y croyoit voir des Acteurs & des repréſentations admirables[3] ; ou celui qui s’imaginoit que tous les vaiſſeaux qui arrivoient au port de Pyrée[4] près d’Athenes lui appartenoient ; ou enfin ce que nous voyons tous les jours en ſonge, & qui nous paroît très-certain pendant le ſommeil. Dans tout cela il eſt inutile de recourir au Démon, ni à la Magie, ni à la faſcination, ni aux preſtiges ; rien de tout cela n’eſt au-deſſus de l’ordre naturel.

Mais que par le moyen de certains breuvages, de certaines herbes, de certaines nourritures, une perſonne renverſe l’imagination, & perſuade à un autre qu’il eſt loup, qu’il eſt cheval, qu’il eſt âne ; cela paroît plus difficile à expliquer, quoique l’on ſçache que les plantes, les herbes, les médicamens ont un grand pouvoir ſur le corps de l’homme, & ſont capables d’altérer le cerveau, la conſtitution, l’imagination. On n’en a que trop d’exemples.

Un autre fait qui, s’il eſt vrai, mérite beaucoup de conſidération, eſt celui d’Apollonius de Thiane, qui étant à Epheſe pendant qu’une grande peſte déſoloit la Ville, promit aux Ephéſiens de faire ceſſer la peſte le jour même qu’il leur parloit, & qui étoit celui de ſa ſeconde arrivée dans leur Ville. Il les aſſembla au Théatre, & leur ordonna de lapider un pauvre vieillard couvert de haillons, qui demandoit l’aumône : frappez, dit-il, cet ennemi des Dieux, accablez-le de pierres. Ils ne pouvoient s’y réſoudre, ce miſérable leur faiſant pitié, & leur demandant grace d’une maniere fort touchante ; mais Apollonius les preſſa tant, qu’enfin ils le lapiderent, & amaſſerent ſur lui un grand monceau de pierres.

Un peu après il leur dit d’ôter ces pierres, & qu’ils verroient quel animal ils avoient tué. Ils n’y trouverent qu’un gros chien, & ne douterent pas que ce vieillard ne fût un fantôme, qui avoit faſciné leurs yeux ; ce qui cauſoit la peſte dans leur Ville.

On voit ici cinq choſes très-remarquables. 1o. Le Démon qui cauſe la peſte dans Epheſe. 2o. Ce même Démon, qui au lieu d’un chien réel, fait paroître un homme. 3o. La faſcination des ſens des Ephéſiens, qui croyent voir un homme au lieu d’un chien, 4o. La preuve de la Magie d’Apollonius, qui découvre la cauſe de cette peſte. 5o. Et qui la ſait ceſſer à point nommé.

Æneas Sylvius Picolomini, qui fut depuis Pape ſous le nom de Pie II. écrit dans ſon Hiſtoire de Boheme, qu’une femme prédit à un ſoldat du Roi Wradiſlas, que l’armée de ce Prince ſeroit taillée en pieces par le Duc de Boheme ; que ſi le ſoldat vouloit éviter la mort, il falloit qu’il tuât la premiere perſonne qu’il rencontreroit en chemin, qu’il lui coupât les oreilles & les mît dans ſa poche ; qu’avec l’épée dont il l’auroit perçée, il traçât ſur terre une croix entre les jambes de ſon cheval, qu’il la baiſât, & que montant ſur ſon cheval, il prit la fuite. Le jeune homme exécuta tout cela. Wradiſlas livra la bataille, la perdit à fut tué : le jeune ſoldat ſe ſauva ; mais entrant dans ſa maiſon, il trouva que c’étoit ſa femme qu’il avoit tuée & percée de ſon épée, & à qui il avoit coupé les oreilles.

Cette femme étoit donc étrangement déguiſée & métamorphoſée, puiſque ſon mari ne la reconnut pas, & qu’elle ne ſe fit point connoître à lui dans une circonſtance auſſi périlleuſe, où il y alloit de ſa vie. Ces deux femmes étoient donc apparemment Magiciennes, & celle qui fit la prédiction, & celle ſur qui elle fut exécutée. Dieu permit dans cette occaſion trois grands maux : la premiere Magicienne conſeille le meurtre d’une innocente ; le jeune homme commet le meurtre ſur ſa propre femme ſans la connoître ; & celle-ci meurt dans un état de damnation, puiſque par les ſecrets de la Magie elle s’étoit rendue méconnoiſſable.

Une Bouchere de la Ville de Jenes, dans le Duché de Veinmar en Thuringe[5] ayant refuſé de donner une tête de veau à une vieille femme, qui n’en offroit preſque rien, cette vieille ſe retira, grondant & murmurant entre ſes dents. Peu de tems après la Bouchere ſentit de grandes douleurs de tête. Comme la cauſe de cette maladie étoit inconnue aux plus habiles Médecins, ils ne purent y apporter aucun remede. Cette femme rendoit de tems en tems par l’oreille gauche de la cervelle, que l’on prit d’abord pour ſa propre cervelle. Mais comme elle ſoupçonnoit cette vieille de lui avoir donné un ſort à l’occaſion de la tête de veau, on examina la choſe de plus près, & on reconnut que c’étoit de la cervelle de veau ; & l’on ſe fortifia dans cette penſée, en voyant des oſſelets de la tête de veau, qui ſortoient avec la cervelle. Ce mal dura aſſez longtems, & enfin la femme du Boucher guérit parfaitement. Ceci arriva en 1685. M. Hoffman, qui rapporte cette Hiſtoire dans ſa Diſſertation du pouvoir du Démon ſur les corps, imprimée en 1736. dit que la femme étois peut-être encore en vie.

On amena un jour à S. Macaire l’Egyptien une honnête femme, qui avoit été métamorphoſée en cavalle par l’art pernicieux d’un Magicien. Son Mari & tous ceux qui la virent crurent qu’elle étoit réellement changée en jument. Cette femme demeura trois jours & trois nuits ſans prendre aucune nourriture, ni propre à l’homme, ni propre à un cheval. On la fit voir aux Prêtres du lieu, qui ne pûrent y apporter aucun remede.

On la mena à la cellule de S. Macaire, à qui Dieu avoit révelé qu’elle devoit venir. Ses Diſciples vouloient la renvoyer, croyant que c’étoit une cavalle. Ils avertirent le Saint de ſon arrivée, & du ſujet de ſon voyage. Il leur dit : vous êtes de vrais animaux, qui croyez voir ce qui n’eſt point ; cette femme n’eſt point changée, mais vos yeux ſont faſcinés. En même tems il répandit de l’eau bénite ſur la tête de cette femme, & tous les aſſiſtans la virent dans ſon premier état. Il lui fit donner à manger, & la renvoya ſaine & ſauve avec ſon mari. En la renvoyant, il lui dit : ne vous éloignez point de l’Egliſe ; car ceci vous eſt arrivé, pour avoir été cinq ſemaines ſans vous approcher des Sacremens de notre Sauveur.

S. Hilarion[6] guérit à peu près de même par la vertu de l’eau bénite une jeune fille, qu’un Magicien avoit rendue amoureuſe d’un jeune homme juſqu’à la fureur. Le Démon qui la poſſédoit, crioit à S. Hilarion : tu me fais ſouffrir les plus cruels tourmens ; je ne puis ſortir que le jeune homme qui m’a fait entrer ne me délie : car je ſuis enchaîné ſous le ſeuil de la porte par une lame de cuivre chargée de caractéres magiques, & par la filaſſe qui l’envelope. Alors S. Hilarion lui dit : vraiment ton pouvoir eſt bien grand, de te laiſſer ainſi lier par un morceau de cuivre & un peu de fil ; en même tems ſans permettre qu’on allât tirer ces choſes de deſſous le ſeuil de la porte, il chaſſa le Démon, & guérit la fille.

S. Jérôme raconte au même endroit, qu’un nommé Italicus bourgeois de Gaze, & Chrétien de Religion, qui nourriſſoit des chevaux pour les jeux du Cirque, avoit un antagoniſte Payen, qui par les ſecrets de la Magie empêchoit & retardoit les chevaux d’Italicus dans leur courſe, & donnoit aux ſiens une célérité extraordinaire. Italicus vint trouver Saint Hilarion, & lui raconta le ſujet de ſon inquiétude. Le Saint lui dit en riant : ne vaudroit-il pas mieux donner aux pauvres le prix de vos chevaux, que de les employer à de pareils exercices. Je n’en ſuis pas maître, dit Italicus : c’eſt une fonction publique, dont je m’acquite malgré moi ; & comme Chrétien, il ne m’eſt pas permis d’uſer de maléfices contre d’autres maléfices.

Les Freres qui étoient préſens intercéderent pour lui, & S. Hilarion lui donnant le vaſe de terre dans lequel il bûvoit, le remplit d’eau, & lui dit d’en arroſer ſes chevaux. Italicus en arroſa non-ſeulement ſes chevaux, mais auſſi toute ſon écurie & ſon chariot, & le lendemain les chevaux & le chariot de ſon rival demeurerent bien loin derriere les ſiens ; ce qui fit crier en plein Théâtre : Marnas eſt vaincu ; Jeſus-Chriſt eſt victorieux. Cette victoire d’ltalicus produiſit la converſion de pluſieurs perſonnes de Gaze.

Dira-t’on que tout cela n’eſt que l’effet de l’imagination, de la prévention, de la ſupercherie d’un habile charlatan ? Comment perſuader à cinquante perſonnes, qu’une femme qui eſt préſente à leurs yeux, eſt changée en jument, ſuppoſé qu’elle ait conſervé ſa figure de femme ? Comment le ſoldat rapporté dans Æneas Sylvius ne reconnut-il pas ſa femme, à qui il coupa l’oreille, & qu’il perça de ſon épée ? Comment Apollonius de Thyane perſuada-t’il aux Ephéſiens de tuer un homme, qui réellement n’étoit qu’un chien ? Comment connut-il que ce chien, ou cet homme, étoit la cauſe de la peſte qui affligeoit la ville d’Epheſe ? Il eſt donc très-croyable, que le mauvais Eſprit agit ſouvent ſur les corps, ſur l’air, ſur la terre, ſur les animaux, & y produit des eſſets qui paroiſſent au-deſſus des forces de l’homme.

On dit qu’en Laponie on tient école de Magie ; que les peres y envoient leurs enfans, perſuadés que la Magie leur eſt néceſſaire pour éviter les embûches de leurs ennemis, qui ſont eux-mêmes grands Magiciens. Ils ſont paſſer les Démons familiers dont ils ſe ſervent, en héritage à leurs enfans, afin de s’en ſervir pour ſurmonter les Démons des autres familles, qui leur ſont contraires. Ils ſe ſervent ſouvent d’un certain tambour pour leurs opérations magiques : par exemple, s’ils ont envie de ſçavoir ce qui ſe paſſe en pays étrangers, un d’entr’eux bat ce tambour, mettant deſſus à l’endroit où l’image du ſoleil eſt repréſentée, quantité d’anneaux de laiton attachés enſemble avec une chaîne du même métal ; il frappe ſur le tambour avec un marteau fourchu fait d’un os de telle ſorte, que ces anneaux ſe remuent : il chante en même tems d’une voix diſtincte une chanſon, que les Lapons nomment Jouk ; & tous ceux de leur Nation qui ſont préſens, hommes & femmes, ajoutent chacun la leur, exprimant de tems en tems le nom du lieu, dont ils déſirent apprendre quelque nouvelle.

Le Lapon ayant frappé quelque tems ſur le tambour, le met ſur ſa tête d’une certaine façon, & tombe auſſi-tôt par terre immobile, & ſans donner aucune marque de vie. Tous les hommes & toutes les femmes continuent de chanter toujours, juſqu’à ce qu’il ſoit revenu à lui : s’ils ceſſent de chanter, l’homme meurt ; ce qui lui arrive auſſi, ſi quelqu’un eſſaye de l’éveiller, en le touchant de la main ou du pied. On éloigne même de lui les mouches, qui par leur bourdonnement pourroient l’éveiller & le faire revenir.

Quand il eſt revenu à lui, il répond aux queſtions qu’on lui fait ſur le lieu où il a été envoyé. Quelquefois il ne ſe réveille qu’au bout de 24 heures, quelquefois plutôt, & quelquefois plus tard, ſelon la diſtance du lieu où il eſt allé. Et pour aſſurance de ce qu’il dit, & du chemin qu’il a fait, il rapporte du pays où il a été envoyé la marque qu’on lui a demandée, un couteau, un anneau, des ſouliers ou quelqu’autre choſe. On peut voir ſur tout cela Jean Scheffer, Laponia, imprimé à Francfort in-4o. an. 1673. chapitre xj. intitulé de Sacris Magicis & Magia Laponia, pag. 119. & ſuiv.

Les mêmes Lapons ſe ſervent auſſi de ce tambour pour ſçavoir la cauſe d’une maladie, ou pour faire perdre la vie ou la force à leurs ennemis. De plus il y a parmi eux certains Magiciens, qui tiennent dans une eſpece de gibeciere de cuir des mowuches magiques, qu’ils lâchent de tems en tems contre leurs ennemis, ou contre leur bétail, ou ſimplement pour exciter des tempêtes, & faire lever des vents orageux. Ils ont auſſi une ſorte de dard qu’ils lancent en l’air, & qui donne la mort à tout ce qu’il rencontre. Ils ſe ſervent encore d’une eſpece de Pelotte nommée Tyre, preſque ronde, qu’ils envoient de même contre leurs ennemis pour les faire périr ; & ſi par malheur cette Pelotte rencontre en chemin quelqu’autre perſonne, ou quelque animal, elle ne manque pas de lui donner la mort.

Qui ſe perſuadera que les Lapons qui vendent les vents, excitent les tempêtes, racontent ce qui ſe paſſe en des lieux éloignés, où ils vont, diſent-ils, en eſprit, & en rapportent des choſes qu’ils y ont trouvées ? Qui ſe perſuadera que tout cela ſe faſſe ſans le ſecours de la Magie ? On a voulu dire que dans le fait d’Apollonius de Thyane, on fit ſécrettement évader l’homme tortu & difforme, & qu’on mit en ſa place un chien qui fut lapidé, ou qu’après avoir lapidé cet homme, on lui ſubſtitua ſubtilement un chien mort. Tout cela demanderoit bien de la préparation, & ſeroit bien difficile à exécuter à la vûe de tout un peuple ? Il vaudroit peut-être autant nier le fait, qui en effet paroît très-fabuleux, que de recourir à des pareilles explications.

  1. Aug. de Civit. lib. xviij. c. 16. 17. 18.
  2. Dan. iv. 13. 29. 50.
  3. Ariſtot. de mirabil. Horat. Epiſt. lib. 20.
  4. Athenæ. Dipnoſoph.
  5. Friderici Hoffman. de Diaboli potentiâ in corpora, pag. 382.
  6. Hieronym. vit. S. Hilarion.