Traité élémentaire de la peinture/112

Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 99).


CHAPITRE CXII.

Que les couleurs reçoivent quelques changemens par l’opposition du champ sur lequel elles sont.

Jamais aucune couleur ne paroîtra uniforme dans ses contours et ses extrémités, si elle ne se termine sur un champ qui soit de sa couleur même : cela se voit clairement, lorsque le noir se trouve sur un fond blanc ; car pour lors chaque couleur, par l’opposition de son contraire, a plus de force aux extrémités qu’au milieu.