Tableau du Kali-Youg ou âge de fer de Wishnou-Das

TABLEAU

DU

KALI-YOUG OU ÂGE DE FER

PAR

VICHNOU-DAS

TRADUCTION POSTHUME DE L’HINDOUI
Par M.  GARCIN DE TASSY


Ce pamphlet violent des mœurs religieuses de l’Inde moderne, dont M. Garcin de Tassy, notre vénéré maître, nous donne une traduction posthume, est tiré d’un poème intitulé Swarg Rohan « l’échelle du ciel », poème dont feu M. Charles d’Ochoa avait rapporté de l’Inde un manuscrit qui appartient aujourd’hui à la Bibliothèque nationale. Il est dû à Vichnou-Das-Kavi, c’est-à-dire au poète Vichnou-Das, dont William a publié dans ses Hindee and hindoostanee selections plusieurs chants devenus populaires.

« Le but du Swarg Rohan, dit M. Garcin de Tassy dans ses notes que nous avons retrouvées, est purement religieux. Il prêche la réforme des Vaïchnavas qui annonce la foi en Vichnou incarné et la nullité des œuvres de pénitence extérieure, par opposition à l’ancien culte des Saïvas, où ces œuvres « sont en grand honneur. »

Mais, l’enseignement religieux est accompagné dans ce poème, comme dans beaucoup d’autres poésies vaïchnavas, de maximes socialistes et d’une glorification de la classe ouvrière ou des Soudras au détriment des hautes classes et de la classe moyenne, c’est-à-dire des Brahmanes, qui équivalent à notre ancien clergé et à la noblesse de robe ; des Kchatryas, qui représentent la noblesse d’épée, et des Vaiçyas, qui sont notre bourgeoisie. On le remarquera en effet, le tableau du Kali-Youg, si sévère pour les hautes classes de l’Inde, ne retrouve plus la vertu que chez les Soudras, ou même mieux dans la populace. Pour Vichnou-Das, les porteurs d’eau, les crieurs de confiture en plein air et les guides de palanquins sont mille fois plus religieux, plus honnêtes, plus sérieux que les rois, les gens de guerre et les Brahmanes. Il faudrait entrer ici dans de trop longs détails sur l’origine, le développement, le but et les moyens d’action de la curieuse secte des Vaïchnavas, pour expliquer ces flatteries sans mesure et ces appels véhéments aux passions populaires. Nos lecteurs n’ont qu’à se reporter aux travaux de maître que M. Garcin de Tassy a publiés sur cette intéressante question dans ses Revues annuelles de la langue et de la littérature hindoustanies. Là ils apprendront comment, grâce aux efforts laborieux et persévérants de quelques hommes éclairés par une raison saine et libre, le mouvement tumultueux des Vïchnavas a fini par se transformer presque complètement en une sage propagande de pur déisme, dont les Brahma-Samadj, écoles d’éclectisme, pleines de tolérance et de bon sens, sont la plus digne représentation.

Le Kali-Youg ou, d’après l’orthographe hindoue, Kali-jug, et simplement Kali, que M. de Tassy traduit par « l’âge de fer », signifie proprement l’âge noir. Il est le quatrième des quatre âges du monde : il comprend une période de quatre cent trente-deux mille ans que les Hindous supposent avoir commencé le vendredi 18 février 3102 avant l’ère chrétienne. Les autres âges sont le Saty, « l’âge de la vertu », nommé aussi Krit, « l’âge de la création », qui est le premier et qui équivaut à « l’âge d’or » des Grecs et des Latins. Il comprend un million sept cent vingt-huit mille ans. Le second, nommé Tret, « l’âge de la conservation », qui équivaut à l’âge d’argent et qui comprend deux millions deux cent quatre-vingt-seize mille ans. Enfin le Dwapar, « l’âge du doute ou de l’incertitude », qui équivaut à « l’âge d’airain » et qui comprend huit cent soixante-quatre mille ans.

La traduction que M. Garcin de Tassy nous donne ici est littérale, si ce n’est qu’il y a, outre quelques coupures, de rares déplacements de phrases jugés indispensables. « C’est dans la bouche de Crichna qu’est placée la description du Kali, et elle est adressée au Pandau Youdichtira, que l’auteur nomme souvent Dharm putr, expression qui peut signifier simplement « fils de Dharma », c’est-à-dire « d’Yama » et qui peut aussi être considérée comme un titre métaphorique d’honneur signifiant « fils de la justice », c’est-à-dire « juste. » On donne aussi à Youdichtira, dans ce poème, le titre honorifique de Bal-hara, qui signifie à la lettre « grand de force », c’est-à-dire « vaillant » ; ce dernier titre rappelle celui de Bal-hara, synonyme de Baiwan, « possesseur de force », c’est-à-dire « brave », donné entre autres au roi de Malwa. »

Nous avons tenu à reproduire ces quelques observations savantes de notre maître pour bien montrer comment nous entendons procéder dans la publication des nombreux manuscrits qu’il nous a laissés, et dont l’édition sera l’un des premiers titres d’honneur du Musée Guimet. Respectueux de cette grande mémoire, nous ne laisserons rien de côté, et en complétant, autant que notre faible expérience nous le permettra, les travaux inachevés, nous ferons en sorte de ne jamais nous écarter des souverains principes de philologie et d’exégèse qu’il savait nous donner avec tant de charme, lorsqu’il était, à l’école des langues orientales, le doyen et le plus illustre des orientalistes français.

François Deloncle.


TRADUCTION

Dans le Kali, la terre est bouleversée, les hommes renoncent à la vertu, mais le chagrin les atteint : les trois premiers âges ont passé ; car tout ce qui se manifeste s’anéantit, et c’est ainsi que nous mourrons tous.

Dans le Kali, il n’y a plus de religion ; hommes et femmes ne tiennent aucun compte des dieux. Le fils n’obtempère pas au désir de son père, il ne fait que ce qui lui plaît. Les enfants meurent avant leurs parents. Il n’en naît même que fort peu et l’on n’en voit pas arriver à l’âge des cheveux blancs.

Dans le Kali, on n’ose pas témoigner de ce qu’on a vu, tandis qu’on n’hésite pas à affirmer le mensonge. La nature elle-même est changée. Le corps de l’homme est réduit de moitié. La végétation est presque nulle ; aussi beaucoup de gens meurent-ils de faim, et l’on ne peut nourrir les vaches qu’avec les feuilles destinées aux pourceaux.

Dans le Kali, les sacrifices et les bonnes œuvres sont rares ; il n’y a pas d’amis ; que dis-je ! le père vend sa fille et ce crime est fort commun. Les Brahmanes demandent honteusement de porte en porte, eux qui devraient nourrir les offrandes faites aux dieux ; aussi font-ils le service divin pour des gens de condition basse. Aucun d’eux n’a le sentiment de son devoir : ils se livrent tous au commerce et ils négligent les pratiques du culte particulières à la famille. Ils se couchent sans faire leur prière du soir ; ils n’ont aucun respect pour les Védas. Ils font violence au faible et ils traitent de criminel celui qui ne donne pas. Ils se moquent de celui qui leur reproche leur conduite ; car ils ignorent les obligations qui leur sont imposées. Les Védas et les Purânas leur sont en effet étrangers, et ils ne s’appliquent qu’à se procurer de l’argent. Il y a parmi eux beaucoup d’ignorants et des fourbes, mais on y trouverait difficilement un homme de mérite.

Sur cent personnes, une seule invoque Râma[1] ; aussi les crimes sont-ils nombreux et personne ne reconnaît la dignité des Brahmanes. Toutefois, celui dont la dévotion à Râma occupe l’esprit est à l’abri des malheurs du Kali ; mais les insensés ne connaissent pas ces choses ; ils ignorent même l’existence de la ville d’Yama[2].

Les gens du Kali négligent le service de Hari[3] ; ils ont la ruse dans le cœur et, sans crainte de la divinité, ils s’emparent du bien d’autrui.

Les Brahmanes sont censés aller aux lieux de pélerinage pour leur salut ; mais ce n’est en effet que pour s’y divertir[4].

Quant aux Kschatryias, ils ne s’appliquent pas non plus à l’aumône, ni à la justice. S’ils vont aux lieux de pèlerinage, c’est pour y faire le commerce. Ils négligent la connaissance des Védas et des Purânas ; mais ils écoutent volontiers la voix des bayadères. Ils ne remplissent les devoirs que leur impose leur caste que lorsqu’ils reçoivent des présents qui les y déterminent ; et tandis qu’on leur fait ces dons corrupteurs, on ne donne rien au pauvre volontaire[5].

Dans le Kali, les savants tiennent au roi des discours futiles. Au lieu d’entendre la lecture des Védas, on écoute celle des romans érotiques. Les Brahmanes étudient peu, et cependant ils manifestent beaucoup d’orgueil dans les assemblées.

De leur côté, les Kschatryias commettent toutes sortes de vexations ; ils sont fiers et n’ont d’égard pour personne. Ils prennent aux Brahmanes leurs vaches pour les vendre, et non seulement ils persécutent les Brahmanes, mais les bardes mêmes chargés de chanter leurs exploits, et on s’expose à la mort, soit qu’on s’oppose à leur tyrannie soit qu’on veuille s’y soustraire.

Dans ce malheureux âge, les Brahmanes ne reconnaissent pas d’impureté légale. Ils entrent sans scrupule dans la maison des gens de basse caste. Ils ne songent qu’à acquérir des richesses, quoiqu’ils n’y réussissent pas.

Tout le monde se plaint que les marchands falsifient leur marchandise sans qu’on puisse connaître leurs pratiques secrètes à cet effet. Ils sont gracieusement fripons et font avec aisance les choses les plus répréhensibles. Dans le Kali, on se moque de ses parents, on est même cruel envers eux.

Au lieu de remplir les obligations qui leur sont imposées et de se livrer aux pratiques ordonnées, les brahmanes passent leur vie au vain culte du Sâlgrâm[6] et du Tulcî[7]. Or, tandis qu’ils négligent les règles de la pénitence et de l’ablution, les Soudras connaissent mieux qu’eux leur devoir et ils font l’aumône selon leur pouvoir.

Mais écoutez encore tout ce qu’on se permet dans le Kali. On ne tient pas compte d’une bonne renommée ; on fait ainsi sans retenue les plus grandes injustices. Les méchants injurient publiquement les bons au milieu de la ville.

Les gens de qualité sont on petit nombre et ils adorent les pieds des Soudras. Ils sont obligés d’aller demander de maison en maison ; tandis que les gens des conditions les plus basses sont les plus heureux.

Dans le Kali, les Brahmanes sont sans instruction et sont obligés d’obéir aux Soudras. Ils font des choses blâmables ; aussi n’a-t-on pour eux aucune considération, et, bien loin de les accueillir, les repousse-t-on dédaigneusement. Il n’y a plus que les gens de la plus basse classe qui sacrifient aux dieux. Les prêtres de Nârâyan[8] se taisent (quand ils devraient parler) et ils font leur société des bayadères. Les Kschatriyas sont sans intelligence ; les rois ne s’entretiennent que de choses futiles. Quiconque tue un brahmane peut racheter son crime par la plus légère offrande.

Dans le Kali, tout le monde ment ; l’avidité règne partout. On ne respecte plus l’aîné de la famille ; on n’observe pas les fêtes ; on déserte les pèlerinages. On renonce aux bains sacrés ; on délaisse l’aumône. Le père n’hésite pas à vendre son fils pour satisfaire sa cupidité. Dans le Kali, tout le monde est débauché et avide de richesse ; on ne conserve de respect pour aucune chose, pas même pour l’arbre sacré des Banyans[9].

Les rois se livrent à tous leurs désirs et ils ne songent pas à la gloire. Ils ne rendent pas la justice et ils ne protègent leurs sujets qu’autant qu’ils en reçoivent des présents. Sans compassion pour les malheureux qui poussent des soupirs, ils s’attachent à inspirer la crainte. Plus de sagesse, ni d’équité, mépris absolu des Védas et des Purânas. On se laisse aller à ses passions avec une telle violence que le fils, par exemple, tue sa mère à cause d’une courtisane. Les vaches participent à la dégénération générale ; elles ne donnent que peu de lait et finissent par abandonner leurs veaux.

Dans le Kali, l’ignorance des devoirs est portée à son comble. Ainsi les pères meurent et laissent leur fortune à leurs enfants, et ceux-ci prennent le bien de leurs parents et le dissipent follement avec des femmes. Mais que dis-je ! le beau père enlève sa bru et en fait sa maîtresse ; on vit avec la femme de son frère aîné ; on ne respecte plus ni père ni mère, et les élèves jouissent de la femme de leur gurû[10]. Telles sont les indignités qui ont lieu dans le Kali.

Dans ce malheureux âge, les Brahmanes laissent les six actes sacramentels[11] et ne remplissent pas davantage le reste de leurs devoirs. Ils mangent sans se laver les mains et ils ne tournent pas leur pensée vers le culte de Hari. La pratique des devoirs de famille leur est étrangère et ils se livrent à la débauche avec des bayadères. Tandis qu’ils négligent le service de Krischna, ils appliquent leur esprit aux mantras[12] et aux sortilèges ; car on ne leur donne que pour céder à leurs sollicitations, comme on ne donne aux alits[13] que lorsqu’ils sont évidemment malheureux. Les Brahmanes, en effet, ne reçoivent pas dans le Kali les offrandes auxquelles ils ont droit ; on n’honore que ceux d’entre eux qui sont poètes.

Dans le Kali, on ne fait des sacrifices que de loin on loin ; on se contente de prononcer le nom de Krischna. Il est tellement reçu de mentir, qu’on admet le mensonge à l’égal de la vérité. Il y a cependant beaucoup de sâdhs[14], vrais adorateurs de Vischnou, mais personne n’en fait cas ; car, tandis qu’on a de la considération pour l’imposteur, on n’a que du mépris pour les gens vertueux, qui d’ailleurs, dans le Kali, sont des Soudras.

Dans cet âge de décadence, on s’attache à celui qui possède des richesses. Tout le monde est désireux d’en amasser, et celui qui ne veut pas donner s’expose à périr. On ne traite avec bienveillance que celui qu’on aime beaucoup.

On reconnaît les rois du Kali youg à ce qu’ils parcourent astucieusement leur royaume. Ils prennent pour s’enrichir tous les moyens, qu’ils soient honnêtes ou injustes ; ils ne s’occupent jour et nuit qu’à satisfaire leur cupidité.

Ils devraient savoir que l’amour de Hari n’impose aucune peine à l’esprit. Quand on le possède, on ne désire plus les biens du monde. Mais dans le Kali tout le monde est avide ; on agit constamment avec ruse. Les enfants trompent leurs pères ; ils déploient à cet effet la plus grande adresse. On prend volontiers, mais on n’aime pas à donner ; on pèche sans crainte contre les dieux.

Dans le Kali, les serviteurs retiennent les sommes qu’ils touchent pour leurs maîtres livrés aux affaires. Les rois dépouillent de leurs biens ceux qui ne veulent pas participer à leurs actes criminels ; les Brahmanes entassent l’argent des amendes qu’on leur paye, sans en faire profiter personne. Telle est la conduite qu’on tient en cet âge. On quitte le service de Hari, on laisse la droite et bonne voie pour s’égarer dans les sentiers tortueux et pervers. On n’observe que bien rarement le onzième jour de la lune[15] ; bien rarement aussi on songe aux pèlerinages. La dépravation des mœurs accompagne l’irréligion ; les femmes se font avorter ; les veuves se font bâtir des maisons pour y habiter seules et elles vivent dans la débauche. Dans le Kali, les amis morts seuls sont ceux dont on n’a pas à se plaindre, car les amis vivants se querellent quand ils sont ensemble.

Dans le Kali, on fait le pûja[16] des dieux avec du riz seulement, tandis qu’on offre aux bayadères des fleurs d’un parfum exquis. Le meurtre est fréquent dans le Kali, et on commet sans crainte tous les péchés qui conduisent en enfer. On ne donne que lorsque l’intérêt particulier détermine à le faire : ainsi, on ne fait pas attention au pauvre honteux de sa misère et qui n’ose la faire connaître ; mais voit-on une jeune femme sans protecteur, on s’empresse gracieusement auprès d’elle.

Dans le Kali, on n’a aucune satisfaction à attendre de la part des Brahmanes ; ce n’est pas par leur entremise qu’on peut obtenir le salut. On n’offre, dans le Kali, aucune espèce de sacrifice ; on ne fait pas d’aumônes. Ce ne sont plus les dieux qui descendent sur la terre, mais les gandharbs[17]. Les hommes corrompus de cet âge agréent ces incarnations ; mais ils méconnaissent les gens vertueux et les Sâdhs. Quant aux pénitents, ils se retirent du monde afin de se sauver ; et ils effacent leurs fautes au onzième jour de la lune.

  1. On sait que Rama est une incarnation de Vischnou.
  2. C’est-à-dire « l’enfer. » Yama, le dieu de l’enfer, représente à la fois Pluton et Minos, car il juge les hommes avant de les envoyer en enfer.
  3. Un des noms de Vischnou.
  4. Le mot que je traduis par pélerinage est tirth, par quoi on entend plus spécialement le pèlerinage à des eaux sacrées et au confluent des rivières. On nomme tirth-râjâ « le Roi des tirths », c’est-à-dire le plus excellent des pélerinages, la ville d’Allahabad ou Prág, parce qu’il y a le confluent de trois rivières, le Gange, la Jamunn et la Saraswati. C’est ainsi qu’on nomme aussi cette ville Tribêni « les trois tresses. »
  5. À la lettre « à celui qui est sans désir », nisprêhi, c’est-à-dire, au faquir, au pauvre volontaire.
  6. On nomme sâlgrâm les pierres sur lesquelles se trouvent les traces d’une ou de plusieurs ammonites que les Hindous croient représenter Wischnou.
  7. Le tulu est un petit arbrisseau nommé en botanique ocimum sanctum, lequel est en grande vénération chez les Hindous, parce qu’ils le considèrent comme la métamorphose d’une nymphe que Krischna aima.
  8. Un des noms de Wishnou.
  9. Ficus religiosa.
  10. « Directeur spirituel. »
  11. On les nomme sanskâr. Ce sont des rites essentiels de purification pour les trois premières castes. Ils commencent à la naissance et finissent au mariage. Dans les lois de Manou (livre L, 26, p. 2 de la traduction de Loiseleur-Deslongchamps), il n’est question que de quatre ; mais H. H. Wilson dans son dictionnaire sanscrit en compte dix.
  12. Ce mot signifie proprement « des prières extraites des Védas et employées comme charmes dans la fascination. »
  13. « Faquir errant. »
  14. « Pur (puritam). »
  15. Le onze des deux quinzaines de chaque mois lunaire est spécialement consacré à Vischnou. Le jeûne, entre autres, est fort méritoire en ce jour pour l’expiation des fautes.
  16. Nom de l’espèce de sacrifice accompli habituellement par les Hindous.
  17. Musiciens du ciel d’Indra.