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432 MÉMOIRES. [iGSi]

où le di-tromperaent des vaines fantaisies de la grandeur et de raiiibitioii j)roduisit en lui le désir tles véritables et solides biens qui durent éternellement. » (Mme de Molteville, tome IV, p. 34 et 35.) Ce fut le 2 1 octobre au soir qu’eut lieu la rentrée solennelle du Roi et d’Anne d’Aulriclie ; voyez le Journal du Parlement (p. 23o et suivantes) . Mazarin , qui , nous l’avons vu , s’était éloigné une seconde fois, pour ne pas entraver par sa présence l’œuvre de réconciliation générale, ne revint que six mois après, le 3 février i653. L’accommodement de Gaston eut lieu en i656. Le i3 novembre, fut enregistrée en lit de justice par-devant le Roi une déclaration portant que les princes de Condé et de Conty, la ducbesse de Longuevllle, le duc de la Rocbefoucauld, le prince de Tarente et leurs adhérents, ayant rejeté avec mépris et obstination les effets de la clémence royale (voyez les lettres de notre auteur à Lenct en date des i3, i6 et 23 octobre i6 !j2), avalent définitivement encouru les peines portées contre « les rebelles, criminels de lèse-majesté, perturbateurs du repos public et traîtres à leur patrie. » ^Journal du Parlement, p. 252-269.) Condé, devenu général des armées espagnoles, ne devait rentrer en France qu’en janvier 1660, Son frère Conty, retiré d’abord à la Grange, près de Pézenas, se réconcilia dès l’année suivante (octobre i653) avec le Cardinal, dont il épousa une des nièces, Anne-Marie Martinozzi. Mme de Longuevllle, persévérant avec plus d’opiniâtreté dans sa fière attitude, finit toutefois par retourner (novembre i654) en Normandie, auprès de son mari, en attendant l’austère expiation de Port-Royal. Quant à Retz, il fut arrêté au Louvre, le 19 décembre i652, par ordre de Mazarin, et conduit au bois de Vinceinies. Beaufort s’établit à Cbenonceaux, Mademoiselle à Salnt-Kargeau , où elle écrivit ses 3Iémolres. Les Parisiens, pour leur part, embrassèrent la paix avec joie, comme le prouve la seule vue des titres de Mazarinadcs à cette époque, et ce fut une émulation générale à qui profiterait le plus tôt de l’amnistie. Le 24 novembre, Broussel donna sa démission de prévôt des marcliands, et les anciennes autorités municipales reprirent possession de l’Hôtel de Ville. La Fronde était finie. — Pour la suite de la vie de la Rochefoucauld, voyez ses Lettres^ à partir du 16 octobre i652, et la Notice lAographiqne, au tome 1,