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« Page:Erckmann-Chatrian - Contes et romans populaires, 1867.djvu/174 » : différence entre les versions

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résolution ; son attitude droite et fière, je ne
résolution ; son attitude droite et fière, je ne
sais quoi de chevaleresque et de despotique.
sais quoi de chevaleresque et de despotique.
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Lui, Daniel, travaillait toute la semaine, et
Lui, Daniel, travaillait toute la semaine, et
ne sortait que le dimanche pour aller à la
ne sortait que le dimanche pour aller à la
messe. —Quelquefois il montait aux ruines de
messe. — Quelquefois il montait aux ruines de
l’antique château de Felsenbourg, seul, le dos
l’antique château de Felsenbourg, seul, le dos
courbé, d’un air rêveur.
courbé, d’un air rêveur.


A cette époque, ni le canal ni le chemin de
À cette époque, ni le canal ni le chemin de
fer ne troublaient le silence des grands bois de
fer ne troublaient le silence des grands bois de
leurs sifflements aigus, de leurs cris de halage,
leurs sifflements aigus, de leurs cris de halage,
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idylle dans la vallée bleuâtre : — Felsenbourg
idylle dans la vallée bleuâtre : — Felsenbourg
n’était pas alors à dix heures de Paris par la
n’était pas alors à dix heures de Paris par la
grande vitesse, mais bien à cinq ou six siècles ;,
grande vitesse, mais bien à cinq ou six siècles ;
on y parlait une langue primitive pleine de
on y parlait une langue primitive pleine de
vieux mots et de tournures allemandes ; on y
vieux mots et de tournures allemandes ; on y
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''Saint Michel'' de Montbéliard.
''Saint Michel'' de Montbéliard.


Tout cela nous l’avons vu dans notre en-
Tout cela nous l’avons vu dans notre enfance, et parfois, en y rêvant, il nous semble
fance, et parfois, en y rêvant, il nous semble
avoir vécu sous Frédéric Barberousse, alors
avoir vécu sous Frédéric Barberousse, alors
que le comté de Felsenbourg, faisait partie de
que le comté de Felsenbourg, faisait partie de
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les ans de sa couronne murale ; et durant les
les ans de sa couronne murale ; et durant les
longues nuits d’hiver, — quand l’ouragan se
longues nuits d’hiver, — quand l’ouragan se
démène, quand les pauvres gens, blottis autou.
démène, quand les pauvres gens, blottis autour
de l’âtre, se racontent les vieilles légendes des
de l’âtre, se racontent les vieilles légendes des
temps passés, et que les esprits invisibles
temps passés, et que les esprits invisibles
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