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le connoissez. Ma fille, je vous embrasse et vous dis adieu, toujours à mon grand regret. Malgré toutes les obscurités de votre destinée, j’espère que nous nous’ retrouverons cet hiver". Vous ne savez que faire, ditesvous, de mes louanges", vous en êtes chagrine; ce n’est pas ma faute je me serois contentée de les penser, si vous ne m’étiez venue dire pis que pendre de vous, sans aucune considération de l’intérêt que j’y prends j’ai repoussé l’injure, et je me suis résolue une bonne fois à vous dire vos vérités.
le connoissez. Ma fille, je vous embrasse et vous dis adieu, toujours à mon grand regret. Malgré toutes les obscurités de votre destinée, j’espère que nous nous retrouverons cet hiver<ref>66. Cette phrase a été donnée pour la première fois dans l’impression de 1754.</ref>. Vous ne savez que faire, dites-vous, de mes louanges<ref>67. « Vous dites que vous ne savez que faire de mes louanges. » (''Édition de'' 1754.)</ref>, vous en êtes chagrine ; ce n’est pas ma faute, je me serois contentée de les penser, si vous ne m’étiez venue dire pis que pendre de vous, sans aucune considération de l’intérêt que j’y prends : j’ai repoussé l’injure, et je me suis résolue une bonne fois à vous dire vos vérités.
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826. DE MADAME DE SÉVIGMÉ
{{t3mp|826. DE MADAME DE SÉVIGNÉ À MADAME DE GRIGNAN.}}
{{droite|Aux Rochers, mercredi 3{{e}} juillet. |2.5|fs=85%}}


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A MADAME DE GRIGNAN.

Aux Rochers, mercredi 3° juillet.

JE vous plains, ma bonne, des compagnies contraignantes que vous avez eues. Les hommes n’incommodent pas tant que la princesse que vous attendiez. La nôtre est arrivée dès lundi mais je la laisse reposer jusqu’à demain. Quand je considère votre château rempli de toute votre grande famille, et de tous les survenants, et de toute la musique, et des plaisirs qu’y attire M. de Grignan, je ne comprends pas que vous puissiez éviter d’y faire une fort grande dépense2; il n’y a point de persuadée, etc. a [Éditions de Ij3~ et de 1754.) La lettre se termine avec cette phrase dans l’édition de la Haye {1726). 66. Cette phrase a été donnée pour la première fois dans l’impression de 1754.

67. « Vous dites que vous ne savez que faire de mes louanges. » (Édition de 1754.)

LETTRE 826 (revue en partie sur une ancienne copie). 1. La princesse de Tarente.

2. « Je ne puis concevoir que ce soit un lieu de rafraîchissement

~oi

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