« Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 6.djvu/504 » : différence entre les versions

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maîtresses. Mais cela est plaisant, ma bonne, de vous dire des nouvelles ; je cause avec vous sur celles que je reçois, n’en ayant point d’ici à vous mander<ref>46. « Cela est plaisant, ma fille, de vous dire des nouvelles ; mais je cause sur celles que je reçois, n’en ayant point ici. » (''Édition de'' 1737.) — « Cela est plaisant, ma fille, de vous dire des nouvelles ; mais n’en ayant point ici, je cause sur celles que je reçois. » (''Édition de'' 1754.)</ref>. En voici pourtant d’assez considérables : {{Mme}} de Tarente arrive ; M.{{lié}}et {{Mme}} de Chaulnes seront dans huit jours à Rennes. M.{{lié}}de Chaulnes a ordonné qu’on raccommodât le chemin d’ici à Vitré ; de sorte qu’il y a tous les jours cent et deux cents hommes, et le sénéchal à la tête<ref>47. « À leur tête. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.)</ref>, soutenu des avis de nos cochers, pour nous faire ''un chemin comme dans cette chambre''<ref>48. Voyez la lettre du 31 mai précédent, p. 428.</ref>.


Il entra hier ici<ref>49. Le texte de Rouen (1726) ajoute : « dans ma chamhre. »</ref> un garçon de Vitré, c’est-à-dire qui en venoit ; je le reconnus d’abord pour avoir été laquais de M.{{lié}}de Coulanges. M.{{lié}}de Grignan l’a vu à Aix<ref>50. Cette petite phrase a été omise dans l’édition de 1737.</ref>. Il me montra un papier imprimé de tout ce qu’il sait faire du feu ; il a le secret de cet homme dont vous avez entendu parler à Paris : entre mille choses qui sont toutes miraculeuses, et que je ne comprends pas que l’on souffre à cause des conséquences, je ne m’arrêtai<ref>51. Dans les deux éditions de la Haye et de Rouen (1726) : « je ne m’arrête. »</ref> qu’à une petite, qui est bientôt faite : c’est<ref>52. « Ce fut. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.)</ref> de lui voir couler dans la bouche dix ou douze gouttes de ma cire d’Espagne tout allumée, et dans sa main ; et de n’en être non plus ému que si c’eût été de l’eau<ref name=p498>53. « Sans en être non plus ému que si c’étoit de l’eau. » (Édition</ref> ; sans mine,<section end="825"/>
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-maîtresses. Mais cela est plaisant, ma bonne de vous dire des nouvelles; je cause avec vous sur celles que je reçois, n’en ayant point d’ici à vous mander ".En voici pourtant d’assez considérables Mme de Tarente arrive i M. et Mme de Chaulnes seront dans huit jours à Rennes. M. de Chaulnes a ordonné qu’on raccommodât le chemin d’ici à Vitré de sorte qu’il y a tous les jours cent et deux cents hommes, et le sénéchal à la tête", soutenu des avis de nos cochers, pour nous faire un chemin comme dans cette chambre i8

Il entra hier ici49 un garçon de Vitré, c’est-à-dire qui en venoit je le reconnus d’abord pour avoir été laquais de M. de Coulanges. M. de Grignan l’a vu à Aix60. Il me montra un papier imprimé de tout ce qu’il sait faire du feu; il a le secret de cet homme dont vous avez entendu parler à Paris entre mille choses qui sont toutes miraculeuses, et que je ne comprends pas que l’on souffre à cause des conséquences, je ne m’arrêtai61 qu’à une petite, qui est bientôt faite c’est82 de lui voir couler dans la bouche dix ou douze gouttes de ma cire d’Espagne tout allumée, et dans sa main; et de n’en être non plus ému que si c’eût été de l’eau53; sans mine, ,i6. s Cela est plaisant, ma fille, de vous dire des nouvelles; mais je cause sur celles que je reçois, n’en ayant point ici. » (Édition de 1737.) «t Cela est plaisant, ma fille, de vous dire des nouvelles; mais n’en ayant point ici, je cause sur celles que je reçois. » (Édition de J754.)

47. n. A leur tête. »(Éditions de 1737 et de 17S4.)

48. Voyez la lettre du 3i mai précédent, p. 428.

49. Le texte de Rouen (1726) ajoute œ dans ma chamhre. » 50. Cette petite phrase a été omise dans l’édition de 1737. 51. Dans les deux éditions de la Haye et de Rouen (1726): q je ne m’arrête. »

Sa. s Ce fut. » (Éditions de 1787 et de 1754.)

53. s* Sans en être non plus ému que si c’étoit de l’eau. » (Édition