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308 PI ET RO DELLA FRANCESCA. Gubbio exécutait des fresques importantes dans le palais public de sa ville natale, et par les vestiges qui subsistent dans le premier vestibule de cet édi- fice, on juge qu’il n’était point inférieur aux meil- leurs élèves du Giotto. Fabriano possède plusieurs tableaux dont les sujets sont tirés de la vie de saint Antoine, abbé, et au-dessous desquels on trouve cette inscription : Allegrettus (Alle- gretto Nucci) de Fabriano hoc opus fecit 1 36 Tels sont les maîtres du quatorzième siècle que l’école romaine réclame, et auxquels nous avons cru inutile de mêler Pietro Cavallini, l’ami et l’as- socié de Giotto, dont Yasari, dans le volume précé- dent , nous a décrit les admirables mosaïques. Nous voici arrivés au quinzième siècle. Nous épargnerons à nos lecteurs la nomenclature fastidieuse d’artistes obscurs, tels qu’Andrea et Bartolommeo qui peigni- rent à Orvietto de i4o5 à 1 4 ^ 7 - Les papes, en trans- portant leur siège d’Avignon à Rome, offrirent aux arts un vaste théâtre dans le Vatican et dans les ba- siliques. Nous n’aurons pas besoin d’en sortir pour joindre Raphaël. Successivement nous y verrons apparaître le maître de Jacopo Bellini, Gentile de Fabriano, dont le talent , au dire de Michel-Ange, était analogue à son nom; Fra Carnevale qui, par l’éclat de son coloris, la grâce et la noblesse de ses figures , fait pardonner l’incorrection de son dessin ; Benedetto Bonfigli qui impatronisa les grotesques dans le Vatican, et le Pérngin qui donne la main à Raphaël. Mais n’oublions pas notre Pietro délia Fran- cesca. Il doit ouvrir cette dernière série d’hommes