« Page:Andre Suares Voyage du Condottiere Vers Venise, 1910.djvu/248 » : différence entre les versions
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Tel pas, qu’il a fait ce jour-là, retentit encore par toute la planète. |
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Je m’enivre de cette présence au soleil, de ce coup, de ce nom. Je respire plus fort à |
Je m’enivre de cette présence au soleil, de ce coup, de ce nom. Je respire plus fort à cette place sacrée. Hier, il était là : il n’a rien vu de plus que ce que je vois ; il a pensé clair comme le ciel que j’ai sur la tête ; il a pris son parti ; et il a donné l’ordre. |
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Il avait cinquante et un ans ; et c’est en lui la beauté que je ne sais à aucun autre. Quoi ? la soif de dominer ne le rongeait-elle pas depuis un quart de siècle ? Mais ce n’est pas assez dire : depuis cinquante ans, depuis cinquante siècles. |
Il avait cinquante et un ans ; et c’est en lui la beauté que je ne sais à aucun autre. Quoi ? la soif de dominer ne le rongeait-elle pas depuis un quart de siècle ? Mais ce n’est pas assez dire : depuis cinquante ans, depuis cinquante siècles. |