« L’Illustre Piégelé » : différence entre les versions

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{{Personnage|La femme|c}}
AÀ chaudes larmes !
 
{{Personnage|L’homme|c}}.
C’est pourquoi nous allons chanter…
 
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… La Cinquantaine…
 
{{Personnage|L’homme|c}}.
… Romance…
 
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… En vers…
 
{{Personnage|L’homme|c}}.
… Paroles de Victor Hugo…
 
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… Musique de Richard Wagner !
 
{{didascaliedi|Ils accordent leurs instruments. |cd|3}}
 
{{PersonnageD|L’homme|c|les doigts à la guitare}}.
Sol ! Sol ! Sol ! ({{di|à part, haussant les épaules}})!… Saoul !…
 
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Mi, sol, do ! Mi, sol, do ! Do ! Do !
 
{{Personnage|L’homme|c}}.
Premier couplet !
 
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D’une union que rien n’a pu flétrir.
 
{{Personnage|L’homme|c}}.
Hélas ! le temps fuit avec les années !…
 
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Tout nous invite à nous aimer.
 
{{di|Ritournelle sur la guitare et la mandoline, au cours de laquelle les deux mendiants, impassibles, échangent sans se regarder, le colloque suivant.|cd|3}}
 
{{PersonnagePersonnageD|l’hommeL’homme|c|bas}}.
{{didascalie|bas|c}} Vrai alors, t’en as du culot, d’oser dire que j’ai le nez sale.
 
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascaliePersonnageD|basla femme|c|bas}}
Bien sûr, t’as le nez sale.
 
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{Personnage|la femmel’homme|c}}
{{didascalie|bas|c}}J’ai le nez sale ?
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Oui, t’as le nez sale !
{{Personnage|l’homme|c}}.
Espère un peu qu’on soie chez nous, je t’ferai voir, moi, si j’ai le nez sale. — Proparienne !
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}}… Gros dégoûtant.
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}}… Avec ma main sur la figure…
 
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}}… Je t’emmène à la campagne.
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}}… Et mon pied dans le derrière.
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Cause toujours, tu m’intéresses.
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Volaille !
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Turbot !
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Panier !
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Ragoût !
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}}C’est bon ! Ta gueule !… Haut. Do, mi, sol, do !
{{Personnage|la femme|c}}
Sol ! Sol ! Sol !
{{Personnage|l’homme|c}}.
Mi, sol, do, mi !
{{Personnage|la femme|c}}
Mi, mi, mi ! Bas. Gueule d’empeigne.
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Figure de porc frais ! {{didascalie|haut|c}}. Deuxième couplet !
{{Personnage|la femme|c}}
En vain les ans fuyant à tire d’ailes Sur nos baisers luisent cinquante fois, Le même feu qui darde en mes prunelles Garde à mon front ses pudeurs d’autrefois.
{{Personnage|l’homme|c}}.
Viens donc encore, étrange magicienne, Griser mon œil de tes charmes troublants.
En rougissant, mets ta main dans la mienne… Nos cœurs, ma Jeanne, ont toujours leurs vingt ans.
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Viens, ma sirène, Comme autrefois, Courir, ma reine, Au fond des bois. Viens de ma vie, Astre pâmé ! Tout nous convie A nous aimer.
Ritournelle sur la guitare et reprise du jeu de scène déjà vu.
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Et le plus chouette, c’est que c’est elle qu’est saoule, justement.
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Moi ? Eh bien t’en as une santé !
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}}Tu parles, si faut que j’en aye une, pour rester de là, collé depuis plus de vingt berges avec une vieille peau pareille.
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}}Ma peau vaut bien la tienne, casserole !
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Comment que t’as dit ?
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Casserole.
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Répète-le un petit peu. Je te refile un marron par le blair, tu verras si c’est de l’eau de savon.
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Casserole ! Casserole !
 
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Tu crânes à cause qu’on est dans la bonne, société. Espère un peu ; on n’y sera pas toujours. C’est malheureux, ça, aussi, de faire se moucher par une pétasse qui vous achète devant le monde et qui dit comme ça qu’on est saoul.
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Ferme ta malle ! On voit Gouffé.
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Zut !
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}}Va donc, eh paquet !
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Poison !
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Plein de puces !
{{Personnage|l’homme|c}}.
{{didascalie|bas|c}} Tête à poux ! La femme tente de placer un mot ; mais lui, a déjà pris les devants ; il en a placé un, de mot ! un seul dont la concision éloquente a coupé court à toute espèce de discussion. Sur quoi :
{{Personnage|l’homme|c}}.
les doigts remués sur la guitare dont le bois creux résonne en plaintes sentimentales : Sol, mi, do !… Do ! Do !
{{Personnage|la femme|c}}
Do, mi, sol !.Sol ! Sol !… Troisième couplet ? Elle chante : Toc, toc ! Qui frappe à cette heure à la porte ? Ciel ! c’est la mort !
{{Personnage|l’homme|c}}.
Jeanne, ne tremble pas. La mort n’est rien, si notre amour plus forte, Survit encore au plus prochain trépas.
{{Personnage|la femme|c}}
Dans le cercueil, où nos cendres glacées Sommeilleront en l’horreur, des néants,
{{Personnage|l’homme|c}}.
Pour nous chérir au bout de mille années,
Nos cœurs, ma Jeanne, auront encor vingt ans.
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Veut que l’on s’aime !…
Viens nous aimer.
{{Personnage|l’homme|c}}.
Crève donc tout de suite, eh ! citrouille
{{Personnage|la femme|c}}
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{{didascalie|bas|c}} Planche à repasser ! Non, mais regardez-moi un peu ça. Mince d’épaisseur ! S’accordant : Do, mi, sol. Bas. Sole, Sole.
{{Personnage|La femme|c}}
{{didascalie|furieuse|c}} Mi, sol, do ; mi, sol, do. Bas. Dos ! dos !
{{Personnage|Ensemble|c}}.
Do, mi, sol do ! Do, mi, sol. do !