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dessinant de puériles fantasmagories sur les vitraux à facettes cachés entre les solives de la toiture qui se penche ; pour essayer de ''vivre'' un peu, ''avant de mourir'', avant de ne plus rien voir de ces choses, pour essayer de vivre un peu d’une autre vie que celle ordinaire de chaque jour ; pour m’imprégner davantage encore, dans une Florence nocturne et silencieuse, delà Beauté des âmes qui furent ici, belles et rayonnantes ; pour aimer, tout seul, d’un amour vague et frissonnant, des êtres ''qui ne sauront jamais'' quelles pensées, parfois, vont vers eux et de qui l’on peut s’entretenir là, tout seul, presque à haute voix dans le délicieux oubli de tout le reste, sous le halo d’argent de la lune aux yeux immobiles, dans la paix infinie que doucement ramène chaque nuit…
dessinant de puériles fantasmagories sur les vitraux à facettes cachés entre les solives de la toiture qui se penche ; pour essayer de ''vivre'' un peu, ''avant de mourir'', avant de ne plus rien voir de ces choses, pour essayer de vivre un peu d’une autre vie que celle ordinaire de chaque jour ; pour m’imprégner davantage encore, dans une Florence nocturne et silencieuse, de la Beauté des âmes qui furent ici, belles et rayonnantes ; pour aimer, tout seul, d’un amour vague et frissonnant, des êtres ''qui ne sauront jamais'' quelles pensées, parfois, vont vers eux et de qui l’on peut s’entretenir là, tout seul, presque à haute voix dans le délicieux oubli de tout le reste, sous le halo d’argent de la lune aux yeux immobiles, dans la paix infinie que doucement ramène chaque nuit…