« L’Oublieux » : différence entre les versions

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<br />
{{didascalie|(La scène se passe dans la salle de M. de l’Etang)|d}}
 
==__MATCH__:[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/23]]==
{{acte|I}}
<br />
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{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
Comment incommode ? Il fut hier céans toute l’après-dînée, il y revint après souper,
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/24]]==
 
et aujourd’hui, à peine sommes-nous levées qu’il vient nous rendre visite.
<br />
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{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/25]]==
Cela est vrai, et il y a des temps ou j’en
suis très-contente ; mais depuis quelques
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<br />
{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
 
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/26]]==
<br />
Le sujet en est assez extraordinaire : ma cousine se plaint d’avoir un amant qui est trop assidu
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<br />
Voilà, ma pauvre sœur, ce que c’est que d’avoir tant de mérite et tant de charmes.’Ce sont de
grands avantages, mais ces avantages ont de grandes incommodités. On a le déplaisir d’entendre
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/27]]==
On a le déplaisir d’entendre
dire à tous moments qu’on est belle, qu’on est aimable, et de l’entendre dire en cent manières
différentes, et encore par des gens dont on est aimée. Cela est bien douloureux : il faut une grande
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<br />
<br />
{{personnage|M. DE L’ÉTANG.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/28]]==
DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
Son frère aîné, M. Deslandes, est d’une humeur bien opposée : c’est un loup-garou qui ne voit
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<br />
<br />
{{personnage|M. DE L’ÉTANG.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/29]]==
M. DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
M. Jérôme est, comme vous le dites, un fort bon homme, qui a bon sens et qui a amassé beaucoup
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de joie qu’elle n’aurait fait de belles étoffes bien riches et toutes neuves, et c’est de là qu’on croit
que son fils aîné tient l’amour qu’il a pour les antiquailles. On dit aussi qu’elle savoit et débitoit
fort bien toutes les petites histoires de son quartier, et que de là vient l’inclination qu’a son jeune fils
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/30]]==
qu’a son jeune fils
à dire des nouvelles.
<br />
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voir étoient les plus honnêtes gens du monde. Je me souviens toujours d’une anagramme que je fis
pour elle, dont elle étoit ravie. Elle s’appeloit Marie-Guillaume, et l’anagramme étoit Miracle de
beauté. Il est vrai qu’il y manquoit beaucoup de lettres ; mais, quand je lui eus répondu que c’étoit
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/31]]==
c’étoit
en cela particulièrement que consistoit la beauté de l’anagramme, que c’étoit une chose trop aisée
quand toutes les lettres s’y rencontraient d’elles-mêmes, et que la difficulté étoit de les y trouver
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Comme vous parlez ! Savez-vous qu’il n’y a que ceux qui ressemblent à M. Deslandes qu’on
regarde aujourd’hui comme de vrais savans, et que tous les auteurs en ius, soit d’Allemagne, soit de
Hollande, ne donnent ce titre honorable qu’à ceux de son caractère,
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/32]]==
surtout s’ils ont fait réimprimer
de vieux livres avec des notes ?
<br />
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{{personnage|M. DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/33]]==
Je ne suis jamais fâché que l’on m’aime, et j’aurai toujours de l’obligation à ceux qui voudront
m’honorer de leur compagnie. Adieu jusqu’à revoir. A propos, j’oubliois de vous dire que nous
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{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/34]]==
Cela sera bien avisé.
<br />
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<br />
{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
 
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/35]]==
<br />
Ce que tu dis est le plus beau du monde, mais…
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{{personnage|M. DUVIVIER.|c}}
<br />
Je viens de recevoir une lettre d’un de mes
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/36]]==
amis qui est à Rouen, et je n’ai pas voulu tarder plus
longtems à vous en faire part. Il me mande qu’on y a pendu cette semaine, trois voleurs de grand
chemin ; qu’on y a donné la fleur de lys à deux coupeurs de bourse, et qu’il y est arrivé trois barques
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cloche de la cathédrale s’appelle Georges d’Amboise, qu’elle a été tenue par Alphonse-Ferdinand
de Marinville et Jeanne-Charlotte-Eléonor de Valincour, en l’année mil quatre cent quatre-vingtdix-
huit ; mais je suis sûr que vous ne savez
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/37]]==
point le nom de toutes les cloches des vingt-sept
paroisses et des trente-deux couvens qu’il y a dans cette ville. Savez-vous, par exemple, que la
grosse moyenne des Cordeliers s’appelle Françoise, que celle des Carmes s’appelle Thérèse, que
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<br />
<br />
{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/38]]==
DUPRÉ.|c}}
<br />
Ahlah ! c’est autre chose. Voilà un titre incontestable de bel esprit.
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{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
<br />
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/39]]==
Je serais bien aise de savoir le nom de ces beaux esprits-là.
<br />
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<br />
<br />
{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/40]]==
DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
Vous êtes bien heureuse, ma cousine, de vous divertir à si peu de frais. Pour moi, cela ne me divertit
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<br />
<br />
{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/41]]==
DUPRÉ.|c}}
<br />
Vous avez tort, et depuis le tems que vous la voyez, n’avez-vous pas dû remarquer qu’elle a une
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{{personnage|M. DUVIVIER.|c}}
<br />
Vous me redonnez la vie, ma chère demoiselle,
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/42]]==
et je vais profiter de vos bons conseils.
<br />
<br />
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<br />
<br />
{{acteurs|M. JÉROME, M.DESLANDES.}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/43]]==
JÉROME, M.DESLANDES.}}
<br />
<br />
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m’est une grande consolation que de deux enfans que Dieu m’a donnés, l’un se soit appliqué à
connoître tout ce que l’antiquité a de plus curieux, et que l’autre se plaise à recueillir jusques aux
moindres circonstances de ce qui se fait parmi nous. Je me vois par là comme en possession de ce
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/44]]==
comme en possession de ce
qui s’est passé dans tous les siècles. Cependant, comme il n’y a point d’excès qui ne’soit vicieux, et
qu’il peut y avoir de l’intempérance, selon le sentiment d’un ancien, dans l’usage des meilleures
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{{personnage|M. DESLANDES.|c}}
<br />
La manière dont le beau mondemo
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/45]]==
nde vit à Paris, à la vérité, n’est pas tout à fait si barbare que celle des
Goths et des Huns, dont nous descendons, mais elle ne ressemble pas à l’élégance d’allures, ni à
l’urbanité de Rome ; ainsi, mon père, soyez persuadé que je me forme plus l’esprit et que je le polis
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homme bien poli ! Tu as beau lire, tu ne seras jamais qu’un malpropre et qu’un sauvage si tu ne
hantes compagnie. J’ai donc résolu de te faire faire connoissance avec M. de l’Étang, très-habile
avocat, avec mademoiselle sa sœur, et une de leurs
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/46]]==
parentes qui demeure avec eux. Ce sont deux
demoiselles de beaucoup de mérite, et qu’il n’est pas que tu n’ayes vues passer plusieurs fois devant
chez nous. Elles sont belles toutes deux.
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<br />
<br />
{{personnage|M. DESLANDES.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/47]]==
M. DESLANDES.|c}}
<br />
Elles le sont assurément, mais pourtant quelle différence entre la plus aimable des demoiselles de
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que tu pusses gagner les bonnes grâces de Mlle de l’Étang, ou de sa cousine, pour en faire ta
femme. Elles n’ont pas beaucoup de bien, mais elles ont beaucoup de vertu et de mérite ; comme
Dieu a béni mon travail au delà de mes espérances, je suis persuadé qu’il te seroit plus avantageux
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/48]]==
plus avantageux
d’épouser une fille avec peu de bien, mais bonne ménagère, que d’en prendre une qui eût beaucoup
de bien et qui dépensât le double de ce qu’elle t’auroit apporté. J’ai passé ma vie à vendre des
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<br />
<br />
{{acteurs|M. JÉRÔME, M. DESLANDES, BABET.}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/49]]==
M. JÉRÔME, M. DESLANDES, BABET.}}
<br />
<br />
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{{personnage|M. JÉRÔME.|c}}
<br />
Vous lui direz que c’est M. Jérôme et
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/50]]==
son fils qui souhaiteraient fort avoir l’honneur de la voir.
<br />
<br />
Ligne 596 ⟶ 647 :
<br />
<br />
{{scène|IV}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/51]]==
IV}}
<br />
<br />
Ligne 613 ⟶ 666 :
<br />
<br />
{{personnage|BABET.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/52]]==
BABET.|c}}
<br />
Il s’est enfui.
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{{PersonnageD|MLLE DE L’ÉTANG|c|riant}}
<br />
Voir ce bonhomme qui court après son ûls, est-ce quelque chose d’incomparable ! « Voilà mon fils
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/53]]==
Voilà mon fils
que je vous amène ; avancez, mon fils… » Et puis, néant ! Si ce bonhomme revient, comment nous
empêcher de lui rire au nez ?
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<br />
Tu serais folle à mettre aux Petites-Maisons. Tout ceci est peut-être de plus grande conséquence
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/54]]==
que tu ne crois. Soyons sages, je t’en conjure, et ne gâtons rien. Le voici qui revient à nous.
<br />
Ligne 684 ⟶ 742 :
Cela ne m’étonne point, vous lui aviez donné un personnage difficile à faire. Il falloit s’avancer
avec des révérences bien compassées, nous saluer l’une après l’autre, et nous faire à chacune un
petit compliment.
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/55]]==
C’étoit une espèce d’entrée de ballet qu’il faut avoir répétée plus d’une fois pour
la bien faire. Je sais un moyen excellent pour remédier à ce petit désordre, qui, franchement, ne
nous déplaît pas, parce qu’il marque une certaine crainte respectueuse dont on n’est pas fâchée
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{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
Monsieur, c’est sans façons ; vous nous
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/56]]==
ferez un vrai plaisir à mon frère, à ma cousine et à moi.
<br />
<br />
Ligne 721 ⟶ 783 :
aujourd’hui. J’ai été pendant dix ans d’une société aussi jolie qu’il y en eût à Paris. Mme Morineau
en étoit, la belle Mme Trousser, Mlle Belin, fille d’esprit, s’il y en eût jamais, M. Oudry, monsieur,…
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/57]]==
monsieur… Hé, là ! le secrétaire de ce Maître des Requêtes qui étoit si riche, dont le fils a
épousé la fille de monsieur… aidez moi… ce gros partisan, qui a une si belle maison ici auprès de
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<br />
<br />
{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/58]]==
MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
A Bagnolet ?…
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<br />
<br />
{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/59]]==
DUPRÉ.|c}}
<br />
Il nous arriva une fois l’aventure du monde la plus plaisante par la bêtise d’un laquais… Mais où en
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{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/60]]==
Nous vous attendrons, monsieur, et votre compagnie, avec impatience.
<br />
Ligne 813 ⟶ 881 :
<br />
<br />
{{acteurs|MLLE DE L’ÉTANG, MLLE DUPRÉ.}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/61]]==
DE L’ÉTANG, MLLE DUPRÉ.}}
<br />
<br />
Ligne 825 ⟶ 895 :
<br />
Tu es bien fille ! Ce matin tu ne le pouvois souffrir, et te voilà toute inquiète de ne pas le voir. Que
veux-tu que je te dise ?
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/62]]==
Il étoit outré de douleur, et je ne crois pas qu’il remette jamais les pieds
céans.
<br />
Ligne 843 ⟶ 915 :
quatre pas de moi, ont mis l’épée à la main pour se battre ; je me suis jetée à corps perdu dans la
première maison que j’ai rencontrée, c’étoit justement la maison de M. Jérôme, où j’ai trouvé
d’abord, face à
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/63]]==
face, M. Deslandés qui accourait au bruit qu’on faisoit dans la rue. Il a tressailli
en me voyant, et je crois qu’il a été aussi effrayé de me voir que je l’ai été de voir des épées nues ;
cependant, comme le plus fort en étoit fait, et qu’il n’étoit plus question de complimens ni de
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{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
<br />
Je lui ai dit que nous faisionsfaisio
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/64]]==
ns notre compte de l’avoir ce soir à souper. Il m’a dit que-son père l’en
avoit averti et qu’il en avoit la plus grande joie du monde.
<br />
Ligne 884 ⟶ 960 :
{{personnage|M. DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
Je ne sais pas à qui en veut M. Duvivier, il s’est acharné sur moi de la plus étrange manière du
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/65]]==
du
monde… Il ne m’a pas abandonné un moment’depuis que je vous ai quittées. Il n’y a rien que je
n’aye essayé pour m’en défaire, mais inutilement. Je suis entré chez un de mes amis, feignant
Ligne 901 ⟶ 979 :
<br />
<br />
{{personnage|M. DE L’ÉTANG.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/66]]==
M. DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
Oh ! oh ! j’entends la raillerie et j’avoue franchement que je l’ai bien méritée ; mais raillerie à part,
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<br />
Mademoiselle votre sœur n’est pas moins repentante que vous du péché dont vous vous accusez ;
mais il y a un moyen de réparer tout : M. Jérôme, M. Deslandes et M. Duvivier viennent souper
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/67]]==
M. Duvivier viennent souper
céans aujourd’hui.
<br />
Ligne 943 ⟶ 1 025 :
<br />
<br />
{{personnage|M. DE L’ÉTANG.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/68]]==
c}}
<br />
Surtout un Oublieux, Mlle Louison ne me le pardonnerait pas.
Ligne 968 ⟶ 1 052 :
{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/69]]==
Il est admirable. Je n’ai jamais rien ouï qui m’ait tant plû.
<br />
Ligne 989 ⟶ 1 074 :
<br />
<br />
{{scène|IV}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/70]]==
IV}}
<br />
<br />
Ligne 1 010 ⟶ 1 097 :
<br />
Nous ne l’aurons d’une heure. C’est une vieille plaideuse qui prend plus de plaisir à entendre parler
de procès que nous n’en prenons à entendre de la musique. Cependant ne laissons pas de continuer.
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/71]]==
ne laissons pas de continuer.
Recommençons, s’il vous plaît, le petit air à boire.
<br />
Ligne 1 041 ⟶ 1 130 :
{{personnage|MLLE DE L’ÉTANG.|c}}
<br />
Si vous voulez bien prendre des sièges et donner audience, vous entendrez quelque chose qui vousaudie
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/72]]==
nce, vous entendrez quelque chose qui vous
plaira assurément. Mesdemoiselles, le petit air que vous chantiez, s’il vous plaît.
<br />
Ligne 1 073 ⟶ 1 164 :
<br />
<br />
{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/73]]==
DUPRÉ.|c}}
<br />
C’est l’Oublieux lui-même, il le faut appeler… Babet !
Ligne 1 094 ⟶ 1 187 :
<br />
<br />
{{scène|VI}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/74]]==
VI}}
<br />
<br />
Ligne 1 121 ⟶ 1 216 :
{{personnage|L’OUBLIEUX.|c}}
<br />
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/75]]==
Là, là, tellement, quelle ment. Il faut bien que tout le monde vive, larrons et autres. Il y a toujours
des provinciaux, des clercs de procureur et de notaire, des garçons de boutique. J’allons aussi dans
Ligne 1 143 ⟶ 1 239 :
<br />
<br />
{{personnage|L’OUBLIEUX.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/76]]==
L’OUBLIEUX.|c}}
<br />
Dame, l’on me demande et je réponds.
Ligne 1 178 ⟶ 1 276 :
<br />
<br />
{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/77]]==
DUPRÉ.|c}}
<br />
Je lui suis bien obligée de la complaisance qu’il a de vouloir bien s’entretenir avec moi.
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{{personnage|M. JÉRÔME.|c}}
<br />
Voyez comme il est devenu galant auprès
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/78]]==
de vous. Or ça, mademoiselle, il n’y a qu’un mot qui sert.
Vous savez ma franchise. Peut-il espérer de vous être agréable ? C’est une affaire faite si vous le
voulez bien.
Ligne 1 230 ⟶ 1 332 :
<br />
<br />
{{personnage|L’OUBLIEUX.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/79]]==
L’OUBLIEUX.|c}}
<br />
Qu’à ça ne tienne. Je ne l’ai jamais chantée de si bon cœur que je vais la chanter. Il me faut un plat
Ligne 1 251 ⟶ 1 355 :
<br />
<br />
{{personnage|M. JEROME.|c}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/80]]==
M. JEROME.|c}}
<br />
Vous n’avez qu’à dire : si elle est en mon pouvoir, je ne vous refuserai pas assurément.
Ligne 1 276 ⟶ 1 382 :
{{personnage|M. JEROME.|c}}
<br />
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/81]]==
Je le veux de tout mon cœur, si elle le veut bien. Voilà un ragoût bien étrange pour une demoiselle,
que de vouloir épouser un Oublieux. Mais quoi, il y a des fantaisies de toutes les couleurs, et
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{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
<br />
Ne le querellez point, s’il vous plaît. Il aime ma cousine, il y a déjà longtems. Elle lui avoit
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/82]]==
lui avoit
défendu de la voir pour des raisons qui ne valent guères, et lui, pour la voir sans contrevenir
ouvertement à ses ordres, il s’est avisé de se travestir en Oublieux.
Ligne 1 317 ⟶ 1 426 :
{{personnage|MLLE DUPRÉ.|c}}
<br />
Allons souper, il en est temps. M. de l’Étang sera revenu avant que nous soyons à table. Entrez, s’il
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/83]]==
à table. Entrez, s’il
vous plaît, monsieur, nous vous suivons.
<br />
Ligne 1 327 ⟶ 1 438 :
<br />
{{ThéâtreFin}}
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/84]]==
 
==[[Page:Perrault - L'Oublieux - 1868.djvu/85]]==