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Voici ('''9''') une fleur d’iris, connue sous le nom de ''flambe'', copiée de grandeur naturelle. Si nous présentons cette fleur de manière à régulariser ses diverses parties, nous obtenons la fig. 10.<includeonly>[[File:Fleur.iris.2.png|440px|center]]</includeonly> Les six divisions de la corolle sont visibles en '''AA, BB, CC'''. Deux des lanières pétaloïdes sont apparentes en '''D''', la troisième devant se trouver dans l’axe de la fleur. La spathe est en '''E'''. De cette figure à l’ornement connu sous le nom de ''fleur de lis'', il n’y a pas loin. Dans les ornements romans du {{s|XII|e|-}} siècle (11<ref>Musée de Toulouse (frise).</ref>, 12 et 13<ref>Chapiteaux déposés dans les magasins de l'église impériale de Saint-Denis.</ref>), <includeonly>[[File:Fleur.iris.3.png|440px|center]]</includeonly>on reconnaît l’essai d’artistes qui cherchent à s’inspirer des formes générales de la fleur d’iris, tout en conservant le ''faire'' de l’art
Voici ('''9''') une fleur d’iris, connue sous le nom de ''flambe'', copiée de grandeur naturelle. Si nous présentons cette fleur de manière à régulariser ses diverses parties, nous obtenons la fig. 10.<includeonly>[[Fichier:Fleur.iris.2.png|440px|centré]]</includeonly> Les six divisions de la corolle sont visibles en '''AA, BB, CC'''. Deux des lanières pétaloïdes sont apparentes en '''D''', la troisième devant se trouver dans l’axe de la fleur. La spathe est en '''E'''. De cette figure à l’ornement connu sous le nom de ''fleur de lis'', il n’y a pas loin. Dans les ornements romans du {{s|XII|e|-}} siècle (11<ref>Musée de Toulouse (frise).</ref>, 12 et 13<ref>Chapiteaux déposés dans les magasins de l'église impériale de Saint-Denis.</ref>), <includeonly>[[Fichier:Fleur.iris.3.png|440px|centré]]</includeonly>on reconnaît l’essai d’artistes qui cherchent à s’inspirer des formes générales de la fleur d’iris, tout en conservant le ''faire'' de l’art