« Page:Principes de dressage et d'équitation.djvu/33 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
défense quelconque, je le corrige, de la cravache ou |
défense quelconque, je le corrige, de la cravache ou |
||
des éperons, et en même temps je le gourmande. En |
des éperons, et en même temps je le gourmande. En |
||
Ligne 8 : | Ligne 9 : | ||
La voix ne doit pas seulement servir à châtier, elle |
La voix ne doit pas seulement servir à châtier, elle |
||
doit servir aussi à encourager le |
doit servir aussi à encourager le cheval et à le rassurer. Dans ce cas, elle accompagnera utilement la caresse. |
||
Son action est d’autant plus utile que vous pouvez en |
Son action est d’autant plus utile que vous pouvez en |
||
Ligne 17 : | Ligne 18 : | ||
Supposez que, monté sur un cheval chaud, impatient, |
Supposez que, monté sur un cheval chaud, impatient, |
||
violent même, vous vous trouviez pris entre plusieurs voitures. L’animal s’effraye, s’affole, et, si vous ne pouvez vous dégager immédiatement, ce ne sont ni les rênes ni les jambes qui le rassureront. La voix, si vous l’y avez habitué, s’il y a confiance, le tranquillisera. |
|||
violent même, vous vous trouviez pris entre |
|||
plusieurs voitures. L’animal s’effraye, s’affole, et, si |
|||
vous ne pouvez vous dégager immédiatement, ce ne |
|||
sont ni les rênes ni les jambes qui le rassureront. La |
|||
voix, si vous l’y avez habitué, s’il y a confiance, le |
|||
tranquillisera. |
|||
L’action de la voix m’a souvent été d’un grand |
L’action de la voix m’a souvent été d’un grand secours et m’a tiré de plus d’un embarras. |
||
secours et m’a tiré de plus d’un embarras. |
|||
J’aime les chevaux chauds et je n’en emploie guère d’autres. Je les rends assez sages pour les faire monter par des dames, jamais toutefois avant de m’être assuré qu’ils se calment à ma voix. C’est ainsi que j’ai toujours été assez heureux pour éviter les accidents. |
|||
J’aime les chevaux chauds et je n’en emploie guère |
|||
d’autres. Je les rends assez sages pour les faire monter |
|||
par des dames, jamais toutefois avant de m’être |
|||
assuré qu’ils se calment à ma voix. C’est ainsi que j’ai |
|||
toujours été assez heureux pour éviter les accidents. |