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{{Numérotation|SCÈNE XXIV.||363|}} |
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fois amolli et |
fois amolli et fouillé par la bêche du fossoyeur, — sans |
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que tu l’entendes : tu siffleras, — pour m’avertir, si tu |
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entends approcher quelqu’un… — Donne-moi ces fleurs. |
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Fais ce que je te dis. Va. |
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pourtant je me risque. |
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— Douce fleur, je sème ces fleurs sur ton lit nuptial, |
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— dont le dais, hélas ! est fait de poussière et de pierres ; |
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— je viendrai chaque nuit les arroser d’eau douce, — |
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ou, à son défaut, de larmes distillées par des sanglots ; |
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— oui, je veux célébrer tes funérailles — en venant, |
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chaque nuit, joncher ta tombe et pleurer {{ancre|Ret_131}}[[Œuvres complètes de Shakespeare/Traduction Hugo, 1868/Tome 7/Notes#lien_131|(131)]]. |
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— Le page m’avertit que quelqu’un approche. — Quel |
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est ce pas {{Corr|sacrilége|sacrilège}} qui erre par ici la nuit — et trouble |
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les rites funèbres de mon amour ? — Eh quoi ! une |
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torche !… — Nuit, voile-moi un instant. |
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{{Didascalie|Il se cache.|d|3}} |
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— Douce fleur, je sème ces fleurs sur ton lit nuptial, dont le dais, hélas ! est fait de poussière et de pierres ; je viendrai chaque nuit les arroser d’eau douce, ou, à son défaut, de larmes distillées par des sanglots ; oui, je veux célébrer tes funérailles en venant, chaque nuit, joncher ta tombe et pleurer |
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et un levier.|c}} |
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— Le page m’avertit que quelqu’un approche. Quel est ce pas sacrilège qui erre par ici la nuit et trouble les rites funèbres de mon amour ?… Eh quoi ! une torche !… Nuit, voile-moi un instant. (''Il se cache.'') |
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— Donne-moi cette pioche et ce crocheteur d’acier. |
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{{Didascalie|Remettant un papier au page.|g|3}} |
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— Tiens, prends cette lettre ; demain matin, de bonne |
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heure, — aie soin de la remettre à mon seigneur et |
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père… — Donne-moi la lumière. Sur ta vie, voici mon |
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Donne-moi cette pioche et ce croc d’acier. (''Remettant un papier au page''.) Tiens, prends cette lettre ; demain matin, de bonne heure, aie soin de la remettre à mon seigneur et père… Donne-moi la lumière. Sur ta vie, voici mon ordre : quoi que tu voies ou entendes, reste à l’écart et ne m’interromps pas dans mes actes. Si je descends dans cette alcôve de la mort c’est pour contempler les traits de ma dame, mais surtout pour détacher |
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ordre : — quoi que tu voies ou entendes, reste à l’écart |
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— et ne m’interromps pas dans mes actes. — Si je |
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descends dans cette alcôve de la mort, — c’est pour contempler |
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les traits de ma dame, — mais surtout pour {{tiret|dé|tacher}} |