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coup revient sur Roméo, qui depuis un instant n’écoute plus que la vengeance. Leur lutte a été un éclair |
coup revient sur Roméo, — qui depuis un instant n’écoute plus que la vengeance. — Leur lutte a été un éclair, car, avant que — j’aie pu dégainer pour les séparer, le fougueux Tybalt était tué. — En le voyant tomber, Roméo s’est enfui. — Que Benvolio meure si telle n’est pas la vérité {{refl|97|nosup|num=(97)}}! |
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{{PersonnageD|LADY CAPULET|c|désignant Benvolio.}} |
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— Il est parent des Montagues ; — l’affection le fait mentir, il ne dit pas la vérité {{refl|98|nosup|num=(98)}}! — Une vingtaine d’entre eux se sont ligués pour cette lutte criminelle, — et il a fallu qu’ils fussent vingt pour tuer un seul homme ! — Je demande justice, fais-nous justice, prince. — Roméo a tué Tybalt ; Roméo ne doit plus vivre. |
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{{Personnage|LE PRINCE|c}} |
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Roméo a tué Tybalt, mais Tybalt a tué Mercutio : qui maintenant me payera le prix d’un sang si cher ? |
— Roméo a tué Tybalt, mais Tybalt a tué Mercutio : — qui maintenant me payera le prix d’un sang si cher ? |
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{{Personnage|MONTAGUE|c}} |
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Ce ne doit pas être Roméo, prince, il était l’ami de Mercutio. Sa faute n’a fait que terminer ce que la loi eût tranché, la vie de Tybalt. |
— Ce ne doit pas être Roméo, prince, il était l’ami de Mercutio. — Sa faute n’a fait que terminer ce que la loi eût tranché, la vie de Tybalt. |
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{{Personnage|.LE PRINCE|c}} |
{{Personnage|.LE PRINCE|c}} |
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Et, pour cette offense, nous l’exilons sur-le-champ. Je suis moi-même victime de vos haines ; mon sang coule pour vos brutales disputes ; mais je vous imposerai une si rude amende que vous vous repentirez tous du malheur dont je souffre. Je serai sourd aux plaidoyers et aux excuses ; ni larmes ni prières ne rachèteront les torts ; elles sont donc inutiles. Que Roméo se hâte de partir ; l’heure où on le trouverait ici serait pour lui la dernière. Qu’on emporte ce corps et qu’on défère à notre volonté : la clémence ne fait qu’assassiner en pardonnant à ceux qui tuent. |
Et, pour cette offense, — nous l’exilons sur-le-champ. — Je suis moi-même victime de vos haines ; — mon sang coule pour vos brutales disputes ; — mais je vous imposerai une si rude amende — que vous vous repentirez tous du malheur dont je souffre. — Je serai sourd aux plaidoyers et aux excuses ; — ni larmes ni prières ne rachèteront les torts ; — elles sont donc inutiles. Que Roméo se hâte de partir ; — l’heure où on le trouverait ici serait pour lui la dernière. — Qu’on emporte ce corps et qu’on défère à notre volonté : — la clémence ne fait qu’assassiner en pardonnant à ceux qui tuent {{refl|99|nosup|num=(99)}}. |