« Contre les Galiléens » : différence entre les versions

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[[en:Against the Galileans]]
 
 
==__MATCH__:[[Page:Julien l’apostat - Défense du paganisme par l’empereur Julien, en grec et en françois, 1769, tome 1.djvu/113]]==
 
 
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Je parlerai d’abord de tous les différents Dogmes des Chrétiens, afin que, si quelques uns de ceux, qui liront cet ouvrage, veulent y répondre, ils suivent la méthode établie dans les Tribunaux judiciaires ; qu’ils n’agitent pas une autre cause, et qu’ils n’aient pas recours à une récrimination, qui ne peut servir à rien, s’ils n’ont auparavant détruit les accusations dont on les charge, et justifié les Dogmes qu’ils soutiennent. En suivant cette maxime, leur défense, si elle est bonne, en fera plus claire, plus véridique, et plus propre à détruire nos reproches.
 
Il est d’abord nécessaire d’établir, en peu de paroles, d’où nous vient l’idée de Dieu, et quelle est celle que nous devons en avoir. Ensuite nous comparerons la notion qu’en ont les Grecs avec celle des Hébreux : et après les avoir examinées toutes les deux, nous interrogerons les Galiléens, qui ne pensent ni comme les Grecs ni comme les Hébreux. Nous leur demanderons, sur quoi ils se fondent, pour préférer leurs sentiments aux nôtres, d’autant qu’ils en ont changé souvent, et qu’après s’être éloignés des premiers, ils ont embrasé un genre de vie différent de celui de tous les autres hommes. Ils prétendent qu’il n’yn’
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y a rien de bon et d’honnête chez les Grecs et chez les Hébreux, cependant ils se sont appropriés, non les vertus, mais les vices de ces deux Nations. Ils ont puisé chez les Juifs la haine implacable contre toutes les différentes religions des Nations, et le genre de vie infâme et méprisable, qu’ils pratiquent dans la paresse et dans la légèreté, ils l’ont pris des Grecs. C’est là ce qu’ils regardent comme le véritable culte de la Divinité.
 
Il faut convenir que, parmi le bas peuple, les Grecs ont cru et inventé des fables ridicules, même monstrueuses. Ces hommes simples et vulgaires ont dit, que Saturne ayant dévoré les enfants les avait vomis ensuite ; que Jupiter avait eu un commerce incestueux avec sa mère, de laquelle il avait eu des enfants, et qu’il avait épousé sa propre fille. A ces contes absurdes on ajoute ceux du démembrement de Bacchus, et du replacement de ses membres. Ces fables sont répandues parmi le bas peuple ; mais voyons comment pensent les gens éclairés. Examinons ce qu’ont dit les Législateurs et les Philosophes.