« Le Bourgeois gentilhomme/Édition Louandre, 1910 » : différence entre les versions

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{{titre|Le Bourgeois gentilhomme|[[Auteur:Molière|Molière]]|1670}}
 
 
==__MATCH__:[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/119]]==
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/119]]==
<center>
{| style="background:#fafafa;padding:10px;border:1px solid #888" |
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|}
 
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/120]]==
 
''La scène est à Paris.''
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'''L’élève'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/121]]==
Oui.
 
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'''Maître à danser'''<br>
Pour moi, je vous l’avoue, je me repais un peu de gloire ; les applaudissements me touchent ; et je tiens que, dans tous les beaux arts, c’est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots, que d’essuyer sur des compositions la barbarie d’un stupide. Il y a plaisir, ne m’en parlez point, à travailler pour des personnes qui soient capables de sentir les délicatesses d’un art, qui sachent faire un doux accueil aux beautés d’un ouvrage, et par de chatouillantes approbationsapproba
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/122]]==
tions vous régaler de votre travail. Oui, la récompense la plus agréable qu’on puisse recevoir des choses que l’on fait, c’est de les voir connues, de les voir caressées d’un applaudissement qui vous honore. Il n’y a rien, à mon avis, qui nous paye mieux que cela de toutes nos fatigues ; et ce sont des douceurs exquises que des louanges éclairées.
 
'''Maître de musique'''<br>
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Le voilà qui vient.
 
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/123]]==
 
{{scène|II}}
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'''Maître de musique'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/124]]==
Cela vous sied à merveille.
 
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'''Monsieur Jourdain'''<br>
Oui, mais il ne fallait pas faire faire cela par un écolier, et vous n’étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là.é
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/125]]==
colier, et vous n’étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là.
 
'''Maître de musique'''<br>
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'''Maître de musique'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/126]]==
Le plus joli du monde.
 
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'''Maître à danser'''<br>
Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/127]]==
les manquements des grands capitaines, tout cela n’est venu que faute de savoir danser.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
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Je vous l’ai déjà dit, c’est un petit essai que j’ai fait autrefois des diverses passions que peut exprimer la musique.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/128]]==
'<br>
Fort bien.
 
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<br>
'''Premier musicien'''<br>
''
''Aimable ardeur,''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/129]]==
Aimable ardeur,''<br>
<br>
'''Musicienne'''<br>
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Oui.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/130]]==
'<br>
Je trouve cela bien troussé, et il y a là dedans de petits dictons assez jolis.
 
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'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/131]]==
J’en aurai donc. Cela sera-t-il beau ?
 
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Euh ?
 
'''Maître de musique'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/132]]==
''<br>
Voilà qui est le mieux du monde.
 
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'''Maître d’armes''', ''après lui avoir mis le fleuret à la main.''<br>
Allons, Monsieur, la révérence. Votre corps droit. Un peu penché sur la cuisse gauche. Les jambes point tant écartées.
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/133]]==
Vos pieds sur une même ligne. Votre poignet à l’opposite de votre hanche. La pointe de votre épée vis-à-vis de votre épaule. Le bras pas tout à fait si étendu. La main gauche à la hauteur de l’œil. L’épaule gauche plus quartée. La tête droite. Le regard assuré. Avancez ! Le corps ferme. Touchez-moi l’épée de quarte, et achevez de même ! Une, deux. Remettez-vous ! Redoublez de pied ferme ! Une, deux. Un saut en arrière. Quand vous portez la botte, Monsieur, il faut que l’épée parte la première, et que le corps soit bien effacé. Une, deux. Allons, touchez-moi l’épée de tierce, et achevez de même. Avancez. Le corps ferme. Avancez. Partez de là. Une, deux. Remettez-vous. Redoublez. Une, deux. Un saut en arrière. En garde, Monsieur, en garde.
 
'''Le Maître d’armes''' ''lui pousse deux ou trois bottes, en lui disant.''<br>
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Tout beau, Monsieur le tireur d’armes : ne parlez de la danse qu’avec respect.
 
'''Maître de musique'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/134]]==
'<br>
Apprenez, je vous prie, à mieux traiter l’excellence de la musique.
 
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Tout beau !
 
'''Maître d’armes'''<br>d’
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/135]]==
armes'''<br>
Je vous étrillerai d’un air…
 
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'''Maître d’armes'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/136]]==
Ils ont tous deux l’audace de vouloir comparer leurs professions à la mienne.
 
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'''Maître d’armes'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/137]]==
La peste l’animal !
 
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Venons à notre leçon.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>Jour
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/138]]==
dain'''<br>
Ah ! Monsieur, je suis fâché des coups qu’ils vous ont donnés.
 
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'''Maître de philosophie'''<br>
La première, la seconde, et la troisième. La première est
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/139]]==
de bien concevoir par le moyen des universaux. La seconde, de bien juger par le moyen des catégories ; et la troisième, de bien tirer une conséquence par le moyen des figures ''barbara'', ''celarent,'' ''darii'', ''ferio'', ''baralipton'', etc.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
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Que voulez-vous donc que je vous apprenne ?
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/140]]==
'<br>
Apprenez-moi l’orthographe.
 
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'''Maître de philosophie'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/141]]==
L’ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O.
 
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'''Monsieur Jourdain'''<br>
R, r, ra ; r, r, r, r, r, ra.
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/142]]==
Cela est vrai. Ah ! l’habile homme que vous êtes ! et que j’ai perdu de temps ! R, r, r, ra.
 
'''Maître de philosophie'''<br>
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De la prose.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>Jour
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/143]]==
dain'''<br>
Quoi ? quand je dis : « Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit », c’est de la prose ?
 
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'''Monsieur Jourdain'''<br>
Cependant je n’ai point étudié, et j’ai fait cela tout du premier
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/144]]==
coup. Je vous remercie de tout mon cœur, et vous prie de venir demain de bonne heure.
 
'''Maître de philosophie'''<br>
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'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/145]]==
Je vous dis qu’ils me blessent, moi.
 
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'''Maître tailleur'''<br>
Belle demande ! Je défie un peintre, avec son pinceau, de vous faire rien de plus juste. J’ai chez moi un garçon qui, pour monter une rhingrave, est le plus grand génie du monde ;
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/146]]==
et un autre qui, pour assembler un pourpoint, est le héros de notre temps.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
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'''Garçon tailleur'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/147]]==
Mon gentilhomme.
 
Ligne 1 168 ⟶ 1 214 :
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/148]]==
Appelez-moi Nicole, que je lui donne quelques ordres. Ne bougez, la voilà.
 
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Monsieur, je vous demande pardon ; mais vous êtes si plaisant, que je ne saurais me tenir de rire. Hi, hi, hi.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>Jourda
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/149]]==
in'''<br>
Mais voyez quelle insolence !
 
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Monsieur… eur, je crèverai… ai, si je ne ris. Hi, hi, hi.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>Jourda
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/150]]==
in'''<br>
Mais a-t-on jamais vu une pendarde comme celle-là ? Qui me vient rire insolemment au nez, au lieu de recevoir mes ordres ?
 
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'''Madame Jourdain'''<br>
Tout ce monde-là est un monde qui a raison, et qui est plus sage que vous. Pour moi, je suis scandalisée de la vie que vous menez. Je ne sais plus ce que c’est que notre maison : on dirait qu’il est céans carême-prenant tous les jours ; et dès le matin, de peur d’y manquer, on y entend des vacarmes de
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/151]]==
violons et de chanteurs, dont tout le voisinage se trouve incommodé.
 
'''Nicole'''<br>
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'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/152]]==
Fort bien : je veux avoir de l’esprit, et savoir raisonner des choses parmi les honnêtes gens.
 
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'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/153]]==
Comment est-ce que cela s’appelle ?
 
Ligne 1 441 ⟶ 1 496 :
Voilà qui est admirable.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/154]]==
'''<br>
C’est bien autre chose, si vous aviez vu O, et Da, Da, et Fa, Fa.
 
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'''Madame Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/155]]==
Çamon vraiment ! il y a fort à gagner à fréquenter vos nobles, et vous avez bien opéré avec ce beau Monsieur le comte dont vous vous êtes embéguiné.
 
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'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/156]]==
Il m’a juré sa foi de gentilhomme.
 
Ligne 1 565 ⟶ 1 624 :
Hay, hay.
 
'''Madame Jourdain'''<br>Jourd
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/157]]==
ain'''<br>
Il le gratte par où il se démange.
 
Ligne 1 613 ⟶ 1 674 :
Vous m’avez généreusement prêté de l’argent en plusieurs occasions, et m’avez obligé de la meilleure grâce du monde, assurément.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>Jourd
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/158]]==
ain'''<br>
Monsieur, vous vous moquez.
 
Ligne 1 664 ⟶ 1 727 :
Ces trois articles font quatre cent soixante louis, qui valent cinq mille soixante livres.
 
'''Dorante'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/159]]==
'<br>
Le compte est fort bon. Cinq mille soixante livres.
 
Ligne 1 717 ⟶ 1 782 :
Taisez-vous.
 
'''Dorante'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/160]]==
'''<br>
Si cela vous incommode, j’en irai chercher ailleurs.
 
Ligne 1 771 ⟶ 1 838 :
 
'''Madame Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/161]]==
J’ai la tête plus grosse que le poing, et si elle n’est pas enflée.
 
Ligne 1 818 ⟶ 1 886 :
 
'''Madame Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/162]]==
Madame Jourdain vous baise les mains.
 
Ligne 1 857 ⟶ 1 926 :
 
'''Dorante'''<br>
Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ;
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/163]]==
et lorsque vous me fîtes confidence de l’ardeur que vous aviez prise pour cette marquise agréable chez qui j’avais commerce, vous vîtes que d’abord je m’offris de moi-même à servir votre amour.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
Ligne 1 885 ⟶ 1 956 :
'''Dorante'''<br>
Vous avez fait prudemment, et votre femme aurait pu nous embarrasser. J’ai donné pour vous l’ordre qu’il faut au cuisinier, et à toutes les choses qui sont nécessaires pour le ballet. Il est de mon invention ; et pourvu que l’exécution puisse répondre à l’idée, je suis sûr qu’il sera trouvé…
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/164]]==
 
'''Monsieur Jourdain''' ''s’aperçoit que Nicole écoute, et lui donne un soufflet.''<br>
Ligne 1 924 ⟶ 1 996 :
 
'''Cléonte'''<br>
Retire-toi, te dis-je, et va-t’en dire de ce pas à ton infidèle
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/165]]==
maîtresse qu’elle n’abusera de sa vie le trop simple Cléonte.
 
'''Nicole'''<br>
Ligne 1 959 ⟶ 2 033 :
 
'''Cléonte'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/166]]==
Peut-on rien voir d’égal, Covielle, à cette perfidie de l’ingrate Lucile ?
 
Ligne 2 010 ⟶ 2 085 :
 
'''Covielle'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/167]]==
Qui songe à cela ?
 
Ligne 2 040 ⟶ 2 116 :
 
'''Covielle'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/168]]==
Pour sa taille, elle n’est pas grande.
 
Ligne 2 085 ⟶ 2 162 :
 
'''Cléonte'''<br>
C’est en quoi ma vengeance sera plus éclatante, en quoi je
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/169]]==
veux faire mieux voir la force de mon cœur : à la haïr, à la quitter, toute belle, toute pleine d’attraits, toute aimable que je la trouve. La voici.
 
 
Ligne 2 144 ⟶ 2 223 :
 
'''Cléonte'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/170]]==
Oui, perfide, ce l’est, puisqu’il faut parler ; et j’ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n’aurez pas l’avantage de me chasser. J’aurai de la peine, sans doute, à vaincre l’amour que j’ai pour vous, cela me causera des chagrins, je souffrirai un temps ; mais j’en viendrai à bout, et je me percerai plutôt le cœur, que d’avoir la faiblesse de retourner à vous.
 
Ligne 2 194 ⟶ 2 274 :
Covielle.
 
'''Covie
'''Covielle'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/171]]==
lle'''<br>
Point.
 
Ligne 2 251 ⟶ 2 333 :
Je ne veux plus, moi, te l’apprendre.
 
'''Cléonte''' ''suit Lucile.''<br>Lucil
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/172]]==
e.''<br>
Dites-moi…
 
Ligne 2 314 ⟶ 2 398 :
Éclaircissez mes doutes.
 
'''Lucile'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/173]]==
'''<br>
Non, je n’en ferai rien.
 
Ligne 2 369 ⟶ 2 455 :
 
'''Lucile'''<br>
Est-ce ma faute ? et si vous aviez voulu m’écouter, ne vous auraisau
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/174]]==
rais-je pas dit que l’aventure dont vous vous plaignez a été causée ce matin par la présence d’une vieille tante, qui veut à toute force que la seule approche d’un homme déshonore une fille, qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu’il faut fuir ?
 
'''Nicole'''<br>
Ligne 2 412 ⟶ 2 500 :
 
'''Cléonte'''<br>
Monsieur, je n’ai voulu prendre personne pour vous faire
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/175]]==
une demande que je médite il y a longtemps. Elle me touche assez pour m’en charger moi-même ; et, sans autre détour, je vous dirai que l’honneur d’être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m’accorder.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
Ligne 2 441 ⟶ 2 531 :
Voilà pas le coup de langue ?
 
'''Madame Jourdain'''<br>Jourd
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/176]]==
ain'''<br>
Et votre père n’était-il pas marchand aussi bien que le mien ?
 
Ligne 2 469 ⟶ 2 561 :
 
'''Madame Jourdain'''<br>
C’est une chose, moi, où je ne consentirai point. Les alliances avec plus grand que soi sont sujettes toujours à de fâcheux inconvénients. Je ne veux point qu’un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents, et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’appeler leur grand-maman. S’il fallait qu’elle me vînt visiter en équipage de grand-dame, et qu’elle manquât par mégarde à saluer quelqu’un du quartier, on ne manquerait pas aussitôt de dire cent sottises. « Voyez-vous, dirait-on, cette Madame la Marquise qui fait tant la glorieuse ? C’est la fille de Monsieur Jourdain, qui était trop heureuseheur
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/177]]==
euse, étant petite, de jouer à la Madame avec nous. Elle n’a pas toujours été si relevée que la voilà, et ses deux grands-pères vendaient du drap auprès de la porte Saint-Innocent. Ils ont amassé du bien à leurs enfants, qu’ils payent maintenant peut-être bien cher en l’autre monde, et l’on ne devient guère si riches à être honnêtes gens. » Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme, en un mot, qui m’ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire : « Mettez-vous là, mon gendre, et dînez avec moi ».
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
Ligne 2 501 ⟶ 2 595 :
 
'''Covielle'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/178]]==
D’une pensée qui me vient pour jouer notre homme, et vous faire obtenir ce que vous souhaitez.
 
Ligne 2 540 ⟶ 2 635 :
<center>''Dorimène, Dorante, Laquais.''</center>
 
'''Laqu
'''Laquais'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/179]]==
ais'''<br>
Monsieur dit comme cela qu’il va venir ici tout à l’heure.
 
Ligne 2 565 ⟶ 2 662 :
 
'''Dorimène'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/180]]==
Enfin j’en reviens toujours là : les dépenses que je vous vois faire pour moi m’inquiètent par deux raisons : l’une, qu’elles m’engagent plus que je ne voudrais ; et l’autre, que je suis sûre, sans vous déplaire, que vous ne les faites point que vous ne vous incommodiez ; et je ne veux point cela.
 
Ligne 2 603 ⟶ 2 701 :
 
'''Dorante'''<br>
Monsieur Jourdain, en voilà assez : Madame n’aimen’ai
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/181]]==
me pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d’esprit. (''Bas, à Dorimène.'') C’est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières.
 
'''Dorimène'''<br>
Ligne 2 648 ⟶ 2 748 :
 
'''Dorimène'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/182]]==
C’est bien de la grâce qu’il me fait.
 
Ligne 2 682 ⟶ 2 783 :
 
'''Dorante'''<br>
Monsieur Jourdain a raison, Madame, de parler de la sorte, et il m’oblige de vous faire si bien les honneurs de chez lui. Je demeure d’accord avec lui que le repas n’est pas digne de vous. Comme c’est moi qui l’ai ordonné, et que je n’ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n’avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère, et des barbarismes de bon goût. Si Damis, notre ami, s’en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l’élégance et de l’érudition, et il ne manquerait pas
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/183]]==
de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu’il vous donnerait, et de vous faire tomber d’accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d’un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d’un vin à sève veloutée, armé d’un vert qui n’est point trop commandant ; d’un carré de mouton gourmandé de persil ; d’une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d’amande ; de perdrix relevées d’un fumet surprenant ; et pour son opéra, d’une soupe à bouillon perlé, soutenue d’un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d’oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert.
 
'''Dorimène'''<br>
Ligne 2 709 ⟶ 2 812 :
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/184]]==
Madame, ce n’est pas…
 
Ligne 2 754 ⟶ 2 858 :
<br>
''Sus, sus, du vin partout, versez, garçons, versez,''<br>
''
''Versez, versez toujours, tant qu’on vous dise assez.''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/185]]==
Versez, versez toujours, tant qu’on vous dise assez.''<br>
<br>
</center>
Ligne 2 800 ⟶ 2 906 :
 
'''Madame Jourdain'''<br>
Ah ! ah ! je trouve ici bonne compagnie, et je vois bien qu’on ne m’y attendait pas. C’est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant d’empressement à m’envoyer dîner chez ma sœur ? Je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un banquet à faire noces. Voilà comme vous dépensez votre bien, et c’est ainsi
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/186]]==
que vous festinez les dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous m’envoyez promener ?
 
'''Dorante'''<br>
Ligne 2 824 ⟶ 2 932 :
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
Madame ! Monsieur le Comte, faites-lui excuses, et tâchez de la ramener. Ah ! impertinente que vous êtes ! Voilà de vos beaux faits ; vous
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/187]]==
me venez faire des affronts devant tout le monde, et vous chassez de chez moi des personnes de qualité.
 
'''Madame Jourdain'''<br>
Ligne 2 869 ⟶ 2 979 :
De feu Monsieur mon père ?
 
'''Covielle'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/188]]==
''<br>
Oui. C’était un fort honnête gentilhomme.
 
Ligne 2 920 ⟶ 3 032 :
Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j’ai voyagé par tout le monde.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>Jourd
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/189]]==
ain'''<br>
Par tout le monde ?
 
Ligne 2 966 ⟶ 3 080 :
Le fils du Grand Turc dit cela de moi ?
 
'''Coviel
'''Covielle'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/190]]==
le'''<br>
Oui. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j’avais vu votre fille : « Ah ! me dit-il, ''marababa sahem'' » ; c’est-à-dire « Ah ! que je suis amoureux d’elle ! »
 
Ligne 3 003 ⟶ 3 119 :
 
'''Covielle'''<br>
Oui, ''Mamamouchi'' ; c’est-à-dire, en notre langue, paladin. Paladin, ce sont de ces anciens… Paladin enfin ! Il n’y a
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/191]]==
rien de plus noble que cela dans le monde, et vous irez de pair avec les plus grands seigneurs de la terre.
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
Ligne 3 047 ⟶ 3 165 :
 
'''Cléonte'''<br>
''
''Oustin yoc catamalequi basum base alla moran.''
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/192]]==
Oustin yoc catamalequi basum base alla moran.''
 
'''Covielle'''<br>
Ligne 3 093 ⟶ 3 213 :
Comment ?
 
'''Covie
'''Covielle'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/193]]==
lle'''<br>
Je vous le donnerais en bien des fois, Monsieur, à deviner, le stratagème dont nous nous servons auprès de Monsieur Jourdain, pour porter son esprit à donner sa fille à mon maître.
 
Ligne 3 119 ⟶ 3 241 :
''Se ti sabir,''<br>
''Ti respondir ;''<br>
''
''Se nou sabir,''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/194]]==
Se nou sabir,''<br>
''Tazir, tazir. ''<br>
<br>
Ligne 3 163 ⟶ 3 287 :
<br>
'''Le Mufti'''<br>
''
''Luterana ?''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/195]]==
Luterana ?''<br>
<br>
'''Les Turcs'''<br>
Ligne 3 223 ⟶ 3 349 :
<br>
'''Le Mufti''' ''chante et danse.''<br>
''Hu
''Hu la ba ba la chou ba la ba ba la da.''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/196]]==
la ba ba la chou ba la ba ba la da.''<br>
<br>
</center>
Ligne 3 250 ⟶ 3 378 :
 
'''Les Turcs'''<br>
''
''No, no, no.''
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/197]]==
No, no, no.''
 
'''Le Mufti''' ''aux Turcs.''<br>
Ligne 3 286 ⟶ 3 416 :
''Les Turcs répètent les mêmes vers.''
 
''Le Mufti, au son de tous les instruments, recommence une
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/198]]==
invocation, appuyé sur ses Derviches : après toutes les fatigues de cette cérémonie, les Derviches le soutiennent par-dessous les bras avec respect, et tous les Turcs sautant dansant et chantant autour du Mufti, se retirent au son de plusieurs instruments à la turque.''
 
 
Ligne 3 332 ⟶ 3 464 :
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
''
''Mahameta per Iordina.''
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/199]]==
Mahameta per Iordina.''
 
'''Madame Jourdain'''<br>
Ligne 3 388 ⟶ 3 522 :
''Elle sort.''
 
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/200]]==
 
{{scène|II}}
Ligne 3 423 ⟶ 3 558 :
 
'''Dorante'''<br>
Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame et moi,
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/201]]==
à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc.
 
'''Monsieur Jourdain''', ''après avoir fait les révérences à la turque.''<br>
Ligne 3 461 ⟶ 3 598 :
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/202]]==
Où est le truchement, pour lui dire qui vous êtes, et lui faire entendre ce que vous dites ? Vous verrez qu’il vous répondra, et il parle turc à merveille. Holà ! où diantre est-il allé ? (''à Cléonte.'') ''Strouf, strif, strof, straf.'' Monsieur est un ''grande segnore, grande segnore, grande segnore'' ; et Madame une ''granda dama, granda dama. Ahi'', lui, Monsieur, lui ''Mamamouchi'' français, et Madame ''Mamamouchie'' française : je ne puis pas parler plus clairement. Bon, voici l’interprète. Où allez-vous donc ? Nous ne saurions rien dire sans vous. Dites-lui un peu que Monsieur et Madame sont des personnes de grande qualité, qui lui viennent faire la révérence, comme mes amis, et l’assurer de leurs services. Vous allez voir comme il va répondre.
 
Ligne 3 490 ⟶ 3 628 :
 
'''Lucile'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/203]]==
Comment, mon père, comme vous voilà fait ! est-ce une comédie que vous jouez ?
 
Ligne 3 528 ⟶ 3 667 :
 
'''Monsieur Jourdain'''<br>
Voulez-vous vous taire, impertinente ? Vous venez toujours
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/204]]==
mêler vos extravagances à toutes choses, et il n’y a pas moyen de vous apprendre à être raisonnable.
 
'''Madame Jourdain'''<br>
Ligne 3 576 ⟶ 3 717 :
 
'''Madame Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/205]]==
Elle peut oublier Cléonte ?
 
Ligne 3 632 ⟶ 3 774 :
Écoutez-le.
 
'''Madame Jourdain'''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/206]]==
'<br>
Non, je ne veux pas l’écouter.
 
Ligne 3 675 ⟶ 3 819 :
 
'''Dorante'''<br>
C’est fort bien dit. Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l’esprit tout à fait content, et que vous perdiez
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/207]]==
aujourd’hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c’est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi.
 
'''Madame Jourdain'''<br>
Ligne 3 732 ⟶ 3 878 :
<br>
'''Femme du bel air'''<br>
''
''Mon Dieu ! qu’aux personnes bien faites''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/208]]==
Mon Dieu ! qu’aux personnes bien faites''<br>
''On sait peu rendre honneur céans.''<br>
<br>
Ligne 3 778 ⟶ 3 926 :
''Les gens de Lantriguet :''<br>
''De tout ceci, franc et net,''<br>
''
''Je suis mal satisfait,''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/209]]==
Je suis mal satisfait,''<br>
''Et cela sans doute est laid.''<br>
<br>
Ligne 3 830 ⟶ 3 980 :
<br>
'''Vieux bourgeois babillard'''<br>
''
''Allons, ma mie,''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/210]]==
Allons, ma mie,''<br>
''Suivez mes pas,''<br>
''Je vous en prie,''<br>
Ligne 3 881 ⟶ 4 033 :
<br>
'''Trois Espagnols''' ''chantent.''<br>
''Sé
''Sé que me muero de amor,''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/211]]==
que me muero de amor,''<br>
''Y solicito el dolor.''<br>
<br>
Ligne 3 920 ⟶ 4 074 :
<br>
'''Deux Espagnols'''<br>
''
''Dulce muerte es el amor''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/212]]==
Dulce muerte es el amor''<br>
''Con correspondencia ygual ;''<br>
''Y si esta gozamos o,''<br>
Ligne 3 959 ⟶ 4 115 :
''Quanto amor è più vivace !''<br>
<br>
''Après l’air que la Musicienne a chanté, deux Scaramouches, deux Trivelins et un Arlequin représentent une nuit à la
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/213]]==
manière des comédiens italiens, en cadence. Un Musicien italien se joint à la Musicienne italienne, et chante avec elle les paroles qui suivent :''<br>
<br>
'''Le musicien italien'''<br>
Ligne 4 004 ⟶ 4 162 :
'''PREMIER MENUET'''<br>
<br>
'''Deux musiciens poitevins''' ''dansent et chantent les paroles qui suivent.''<br>
==[[Page:Molière - Œuvres complètes, Garnier, 1904, tome 03.djvu/214]]==
dansent et chantent les paroles qui suivent.''<br>
''Ah ! qu’il fait beau dans ces bocages !''<br>
''Ah ! que le Ciel donne un beau jour !''<br>
Ligne 4 055 ⟶ 4 215 :
<br>
 
[[Catégorie:Théâtre de
=== no match ===
Molière|Bourgeois gentilhomme]]
[[Catégorie:XVIIe siècle|Bourgeois gentilhomme]]
[[Catégorie:1670|Bourgeois gentilhomme]]