« Agésilas » : différence entre les versions

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Et que moins son amour a d’importunité,
Plus il a de sincérité.</poem>
 
==__MATCH__:[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/172]]==
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/172]]==
<poem>Mais vous ne dites rien de votre Spitridate :
Prend-il autant de peine à mériter vos feux
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<poem>Comme avec lui mon père a quelque démêlé,
Cette petite négligence,
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/173]]==
<poem>
Qui vous fait douter de sa foi,
Vient de leur mésintelligence,
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Et même à notre sexe il est de bienséance
De ne pas trop vous en presser.
À
À Lysander mon père il vous plut de promettre
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/174]]==
<poem>
Lysander mon père il vous plut de promettre
D’unir par notre hymen votre sang et le sien ;
La raison, à peu près, Seigneur, je la pénètre,
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Mais à vous dire tout, je crains qu’Agésilas
N’y refuse l’aveu qui vous est nécessaire :
C’est notre souverain.</poem>
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/175]]==
<poem>
notre souverain.</poem>
 
{{Personnage|spitridate|c}}
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{{Personnage|spitridate|c}}
<poem>
<poem>Ma sœur n’a qu’à parler, je m’en tiens sûr par elle.</poem>
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/176]]==
<poem>
Ma sœur n’a qu’à parler, je m’en tiens sûr par elle.</poem>
{{Personnage|cotys|c}}
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Il aurait fait de vous un présent à son prince,
Si pour nous affranchir mon soin le prévenant
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/177]]==
<poem>
N’eût à sa tyrannie arraché ma province.
La Grèce a de plus saintes lois,
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J’aurais trop à rougir, pour peu que devant moi
Vous fissiez deviner de ce manque de foi.</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/178]]==
 
{{scène|II}}
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{{Personnage|lysander|c}}
<poem>
<poem>Laissez-leur garder leur conquête.
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/179]]==
<poem>
Laissez-leur garder leur conquête.
Peut-être qu’Elpinice avec plaisir s’apprête
À vous laisser ailleurs trouver un sort plus doux,
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Et de quelque façon que la chose se passe,
Ou je fais la première grâce,
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/180]]==
<poem>
Ou j’aigris puissamment ce rival contre lui.
J’ai même à souhaiter que son feu se déclare.
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Sur le chapitre du devoir.
Elle sait obéir, et je le sais comme elle :
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/181]]==
<poem>
C’est l’ordre ; et je lui garde un cœur assez fidèle
Pour en subir toutes les lois ;
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{{Personnage|lysander|c}}
<poem>
<poem>Je ne suis point surpris qu’à ces deux hyménées
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/182]]==
<poem>
Je ne suis point surpris qu’à ces deux hyménées
Vous refusiez, Seigneur, votre consentement :
J’aurais eu tort d’attendre un meilleur traitement
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Et comme s’il fallait agir à guerre ouverte,
Vous détruisez tous mes amis,
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/183]]==
<poem>
Ces amis dont pour vous je gagnai les suffrages
Quand il fallut aux Grecs élire un général,
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{{Personnage|lysander|c}}
<poem>
<poem>S’il ne m’est pas permis d’espérer rien de tel,
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/184]]==
<poem>
S’il ne m’est pas permis d’espérer rien de tel,
Du moins, grâces aux dieux, je ne vois dans vos plaintes
Que des raisons d’état et de jalouses craintes,
Ligne 1 575 ⟶ 1 616 :
Tu peux juger par là du désordre où je suis.
Je vois qu’il faut le perdre ; et plus je m’y dispose,
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/185]]==
<poem>
Plus je doute si je le puis.
Sparte est un état populaire,
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Avec les mêmes yeux que moi ?
Si ce bruit n’est point faux, mon mal est sans remède ;
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/186]]==
<poem>
Car enfin c’est un roi dont il me faut l’appui.
Adieu, Seigneur : je la lui cède,
Ligne 1 803 ⟶ 1 851 :
Qui me répond de son suffrage :
Ses désirs prendront loi de mes propres désirs ;
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/187]]==
<poem>
Et son feu pour les satisfaire
N’a pas moins besoin de me plaire,
Ligne 1 932 ⟶ 1 983 :
 
{{Personnage|mandane|c}}
<poem>
<poem>Comme vous aimez Elpinice.</poem>
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/188]]==
<poem>
Comme vous aimez Elpinice.</poem>
 
{{Personnage|spitridate|c}}
Ligne 2 057 ⟶ 2 112 :
 
{{Personnage|spitridate|c}}
<poem>
<poem>Ma sœur, l’amour vaincra sans doute :
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/189]]==
<poem>
Ma sœur, l’amour vaincra sans doute :
Ce héros est à vous, quelques lois qu’il redoute ;
Et si par la prière il ne les peut fléchir,
Ligne 2 183 ⟶ 2 242 :
 
{{Personnage|aglatide|c}}
<poem>
<poem>Qui des deux est l’aimé ?</poem>
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/190]]==
<poem>
Qui des deux est l’aimé ?</poem>
 
{{Personnage|mandane|c}}
Ligne 2 311 ⟶ 2 374 :
{{Personnage|mandane|c}}
<poem>Que sert de s’opposer aux vœux d’un tel rival,
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/191]]==
<poem>
Qui n’a qu’à nous protéger mal
Pour nous livrer à notre perte ?
Ligne 2 422 ⟶ 2 488 :
Aimez, cédez, souffrez, ou voyez si les dieux
Voudront vous inspirer quelque chose de mieux.</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/192]]==
 
Ligne 2 550 ⟶ 2 617 :
{{Personnage|agésilas|c}}
<poem>L’ingrate !</poem>
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/193]]==
<poem>
L’ingrate !</poem>
 
{{Personnage|spitridate|c}}
Ligne 2 679 ⟶ 2 750 :
Voyez mieux sa pensée, ou répondez-y mieux.
Ces refus obligeants veulent qu’on les entende :
Ils sont de ses faveurs le comble, et la plus grande.
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/194]]==
<poem>
Tout roi qu’est votre amant, perdez-le sans ennui,
Lorsqu’on vous en destine un plus puissant que lui.
Ligne 2 790 ⟶ 2 865 :
Parmi nous qui traitons la Perse de barbare,
Et méprisons jusqu’à ses rois,
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/195]]==
<poem>
Est-il plus haut mérite ? Est-il vertu plus rare ?
Cependant mon destin à ce point est amer,
Ligne 2 898 ⟶ 2 976 :
 
{{Personnage|lysander|c}}
<poem>
<poem>Je vous ai dit, Seigneur, que j’étais tout à vous ;
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/196]]==
<poem>
Je vous ai dit, Seigneur, que j’étais tout à vous ;
Et j’y suis d’autant plus, que malgré l’apparence,
Je trouve des bontés qui passent l’espérance,
Ligne 3 013 ⟶ 3 095 :
Que me souffrait à Sparte un feu trop écouté,
Alors qu’il vous plaisait, ou m’aimer, ou me dire
</poem>
==[[Page:Corneille - Œuvres complètes Didot 1855 tome 2.djvu/197]]==
<poem>
Qu’en votre cœur mes yeux s’étaient fait un empire ?
Non que j’y pense encor ; j’apprends de vous, Seigneur,