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leur dictait d’opposer les uns aux autres les émirs d’Alep, de Mossoul et de Damas ; les deux derniers précisément inclinaient vers une entente. Mais par leurs incessantes querelles intestines et leur politique à courtes vues, les princes français réussirent à grouper en faisceau adverse les trois émirats voisins de leurs possessions. Lorsque Saladin qui avait refait à son profit l’unité musulmane (1174) commit en mourant l’erreur de détacher à nouveau les uns des autres les gouvernements de {{corr|l’Egypte|l’Égypte}}, d’Alep et de Damas, ses ennemis ne surent pas profiter de cette faute. Leur dernière chance se perdit ainsi. |
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Mossoul et de Damas ; les deux derniers précisément inclinaient |
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vers une entente. Mais par leurs incessantes querelles intestines |
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grouper en faisceau adverse les trois émirats voisins de leurs |
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On peut s’étonner que des Etats si mal dirigés ne se soient |
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