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Donc, le railleur s’est pris à ses propres embûches. |
Donc, le railleur s’est pris à ses propres embûches. |
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L’abeille poursuivie |
L’abeille poursuivie en fuyant l’a piqué. |
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Il pleure maintenant, rouge et le front marqué : |
Il pleure maintenant, rouge et le front marqué : |
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Esprits malicieux, ne troublez pas les ruches. |
Esprits malicieux, ne troublez pas les ruches. |
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{{c|'''Merveilleuse réunion de Primel et de Nola à la fontaine de la ferme.'''}} |
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La veuve est à filer au bord d’une fontaine : |
La veuve est à filer au bord d’une fontaine : |
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Au murmure |
Au murmure des bois, au murmure des eaux, |
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Entre ses doigts légers tournent les blonds fuseaux, |
Entre ses doigts légers tournent les blonds fuseaux, |
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L’herbe jette à l’entour ses marguerites blanches ; |
L’herbe jette à l’entour ses marguerites blanches ; |
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Et les oiseaux chanteurs sautillent sur les branches ; |
Et les oiseaux chanteurs sautillent sur les branches ; |
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Mais que lui font les fleurs, les concerts du pourpris ! |
Mais que lui font les fleurs, les concerts du pourpris ! |
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Primel, son doux Primel a |
Primel, son doux Primel a quitté le pays ! |
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Dans |
Dans un manoir lointain, du côté de la grève, |
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Il |
Il s’est mis en service, et là sans paix ni trêve, |
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Comme un serf à la glèbe, ouvrier diligent, |
Comme un serf à la glèbe, ouvrier diligent, |
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De ses habits de noce |
De ses habits de noce il amasse l’argent ; |
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Car, s’il reçoit les biens de la femme qu’il aime. |
Car, s’il reçoit les biens de la femme qu’il aime. |
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Ses habits du grand jour, il les paîra lui-même : |
Ses habits du grand jour, il les paîra lui-même : |
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Faible, elle gourmandait cependant sa faiblesse, |
Faible, elle gourmandait cependant sa faiblesse, |
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Quand, son fusil au bras, son lévrier en laisse, |
Quand, son fusil au bras, son lévrier en laisse, |
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Le jeune seigneur passe : — « |
Le jeune seigneur passe : — « Ô vous, belle Nola ! » |
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Comme si le hasard seul l’avait |
Comme si le hasard seul l’avait conduit là. |
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Mais elle, son fuseau tournant toujours dans l’herbe : |
Mais elle, son fuseau tournant toujours dans l’herbe : |
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« — Ne connaissez-vous pas, sire, un ancien proverbe ? » |
« — Ne connaissez-vous pas, sire, un ancien proverbe ? » — |
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Il comprit, |
Il comprit, et, lançant l’agile lévrier, |
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Le galant ce jour-là ne courut qu’un gibier. |
Le galant ce jour-là ne courut qu’un gibier. |
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Puis arriva Flammik : battant chaque feuillage, |
Puis arriva Flammik : battant chaque feuillage, |
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Cherchant des nids, il vint ainsi jusqu’au |
Cherchant des nids, il vint ainsi jusqu’au village. |
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— « Eh bien, cherchez plus loin, |
— « Eh bien, cherchez plus loin, mon bel ami, cherchez ! |
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Ici, depuis long-temps les nids sont dénichés. » |
Ici, depuis long-temps les nids sont dénichés. » |
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Sans un geste, un regard, sans quitter son ouvrage, |
Sans un geste, un regard, sans quitter son ouvrage, |
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Elle savait jeter le mot qui décourage. |
Elle savait jeter le mot qui décourage. |
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Mais le soleil baissait, et, sous l’astre penchant, |
:Mais le soleil baissait, et, sous l’astre penchant, |
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La |
La fontaine, miroir qu’enflamme le couchant, |
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Brillait ; le saint du lieu, majestueux et riche, |
Brillait ; le saint du lieu, majestueux et riche, |
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