« Le Pape » : différence entre les versions

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== '''Scène première ― Sommeil''' ==
 
 
==__MATCH__:[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/19]]==
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/19]]==
 
''Le Vatican. La chambre du Pape. La nuit.''
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<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/20]]==
 
===PAROLES DANS LE CIEL ÉTOILÉ===
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Dormez, Vertus, dormez, souffrances, dormez, crimes,
Sous la sérénité du firmament vermeil.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/21]]==
<poem>
 
Heureux {{Personnage|L’HOMME|c}} qui sent à travers son sommeil
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<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/22]]==
 
===LES ROIS ENTRENT===
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{{Personnage|LES ROIS|c}}
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/23]]==
ROIS|c}}
 
<poem>Nous sommes les élus.</poem>
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<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/24]]==
 
===LE PAPE SUR LE SEUIL DU VATICAN===
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Je suis un pauvre. Aussi je m’en vais. J’abandonne
Ce palais, espérant que cet or me pardonne,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/25]]==
<poem>
Et que cette richesse et que tous ces trésors
Et que l’effrayant luxe usurpé dont je sors
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<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/26]]==
 
===LE SYNODE D’ORIENT===
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<poem>Quel est cet homme?</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/27]]==
 
{{Personnage|L’HOMME|c}}
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N’imitons pas {{Personnage|LES ROIS|c}} qui se volent entr’eux
Les Alsaces, les Metz, les Strasbourg, les Hanovres.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/28]]==
<poem>
Prêtre, à qui donc as-tu pris ta richesse? Aux pauvres.
Quand l’or s’enfle en ton sac, Dieu dans ton cœur décroît.
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Tandis que dans cette ombre où court le météore,
Il nous regarde avec ses prunelles d’aurore ;
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/29]]==
<poem>
Tandis qu’il met au monde énorme un tel ciment
Que rien ne s’est défait dans le bleu firmament
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Et je vous le répète, allumez tous vos cierges,
Faites le tour du temple en file, deux à deux,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/30]]==
<poem>
Vous n’empêcherez pas que cela soit hideux !
 
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O froc de bure, ô saint haillon pontifical,
Sois ma splendeur. Je sens rentrer sous cette robe
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/31]]==
<poem>
L’âme que le manteau de pourpre nous dérobe ;
Je revis. Du linceul le prêtre est bien vêtu.
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<poem>Parlons des rois avec précaution ; leur glaive
Jette à peu près la même ombre que notre croix ;
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/32]]==
<poem>
Le temple a Dieu pour base et pour cime LES ROIS ;
Dieu croule si LES ROIS tombent.</poem>
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Il faut que la lumière éclaire, ou qu’elle brûle.
Le prêtre est infidèle à son Dieu s’il recule
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/33]]==
<poem>
Et si, devant l’impie, il hésite à pencher
Le flambeau jusqu’au tas de paille du bûcher.</poem>
Ligne 601 ⟶ 633 :
 
<poem>J’ai senti
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/34]]==
<poem>
J’ai senti
Un mécontentement inquiétant dans l’ombre.</poem>
 
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Et je suis descendu, sachant que je montais.
Le dogme n’a d’appuis, l’Église n’a d’étais
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/35]]==
<poem>
Que nos fragilités ; tâchons qu’elles soient pures.
Oui, j’ai vu les douleurs, oui, j’ai vu les souillures,
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<poem>La chaire changée en trône est impudique.
Pauvre et nu, Jésus règne ; et, roi, le prêtre abdique.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/36]]==
<poem>
Prêtre, j’ai le roseau de Jésus à la main ;
Roi, je n’ai plus qu’un sceptre ; et pour le genre humain
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Et de montrer du doigt là-haut l’âme éternelle,
Lui qui doit, fils de l’aube, ému, vivant en elle,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/37]]==
<poem>
Toujours songer, pleurant sur le mal châtié,
Au moyen de changer la lumière en pitié ;
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Soyez simples de cœur. Soyez, sous le ciel bleu,
Près des petits enfants pour être près de Dieu.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/38]]==
<poem>
Plus le pontife est doux, plus le temple est sublime.
 
Ligne 805 ⟶ 853 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/39]]==
 
===UN GRENIER===
Ligne 863 ⟶ 912 :
<poem>Tiens, voici de l’argent pour t’acheter des draps.</poem>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/40]]==
 
{{Personnage|LE PAUVRE|c}}
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==={{Personnage|LE PAPE|c}} AUX FOULES===
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/41]]==
PAPE|c}} AUX FOULES===
 
 
Ligne 919 ⟶ 971 :
Attiré par les deuils, les dénûments, les pleurs ;
Je veux avoir ma part de toutes les douleurs ;
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/42]]==
<poem>
J’ai droit à tous les maux qu’on souffre sur la terre ;
Je suis l’universel étant le solitaire ;
Ligne 956 ⟶ 1 011 :
Et je veux, entouré des détresses sans nombre,
Qui naissent sur la terre à toute heure, en tout lieu,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/43]]==
<poem>
Arriver avec tous les pauvres devant Dieu !
Venez, vous qu’on maudit ! Venez, vous qu’on méprise !</poem>
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<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/44]]==
 
===L’INFAILLIBILITÉ===
Ligne 1 009 ⟶ 1 068 :
Il a, certes, besoin d’un guide en sa nuit noire,
Et, grâce au compagnon qui l’aide, on aime à croire,
 
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/45]]==
<poem>
Malgré Pascal doutant et Voltaire niant,
Que Dieu peut-être aura moins d’inconvénient.
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Ta colère, et l’endroit où finit ta clémence,
Tu dois courber ton front énorme dans les cieux !
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/46]]==
<poem>
Le grand char étoile tourne sur deux essieux,
Dieu, LE PAPE.
Ligne 1 059 ⟶ 1 125 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/47]]==
 
===EN VOYANT PASSER DES BREBIS TONDUES===
Ligne 1 091 ⟶ 1 158 :
 
''La nuit vient.''
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/48]]==
 
<poem>Ils courent par moments; les coups inexorables
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Perdus dans l’immense ombre où jadis flottait l’arche !
Nul deuil n’est comparable à l’affreux sort de ceux
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/49]]==
<poem>
Qui s’en vont ne laissant que du rêve après eux.
Le destin, composé d’énigmes nécessaires,
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<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/50]]==
 
===PENSIF DEVANT LE DESTIN===
Ligne 1 168 ⟶ 1 240 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/51]]==
 
===ON CONSTRUIT UNE ÉGLISE===
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Car le céleste esprit combat l’esprit charnel; .
Et nul ne doit sans crainte approcher l’Éternel ;
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/52]]==
<poem>
Pas d’ornement grossier, pas de matières viles ;
Quand Salomon disait aux bâtisseurs de villes :
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<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/53]]==
 
===EN VOYANT UNE NOURRICE===
Ligne 1 267 ⟶ 1 344 :
L’aréopage est l’antre où Satan délibère.
Vous avez eu raison d’aveugler la Thémis
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/54]]==
<poem>
Par qui tant de forfaits stupides sont commis,
Car souvent, en voyant le mal, la violence
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La malheureuse a beau trembler, frémir, prier,
Tu charges son enfant d’être son meurtrier ;
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/55]]==
<poem>
Son sang tient mon berceau, déjà sombre, encor vide,
Et de moi, l’innocent, tu fais un parricide.
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<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/56]]==
 
===UN CHAMP DE BATAILLE===
Ligne 1 362 ⟶ 1 446 :
Je vois des deux côtés des cœurs désespérés.
Je vois l’écrasement des sillons et des prés,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/57]]==
<poem>
La lumière à des yeux pleins d’aurore ravie,
Le deuil, l’ombre, et la fuite affreuse de la vie.
Ligne 1 399 ⟶ 1 486 :
Est-ce vous qui tuerez ? est-ce vous qui mourrez?
Vous l’ignorez. Demain, la mort ouvrant son aile,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/58]]==
<poem>
Vous entrerez dans l’ombre en foule, pêle-mêle,
Sans que vous puissiez dire au sépulcre pourquoi.
Ligne 1 436 ⟶ 1 526 :
Les arbres des forêts qui se feraient la guerre,
Qui, soudain furieux, eux si calmes naguère,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/59]]==
<poem>
Deviendraient des dragons mêlant leurs bras hideux,
Faisant tourbillonner la tempête autour d’eux.
Ligne 1 473 ⟶ 1 566 :
Quoi ! des mères seront en deuil dans leur chaumière,
Quoi ! des bras se tordront sous les cieux étoiles !
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/60]]==
<poem>
Des morts, pâles, seront entrevus dans les blés
Et sous la transparence effrayante des fleuves ;
Ligne 1 485 ⟶ 1 581 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/61]]==
 
===LA GUERRE CIVILE===
Ligne 1 517 ⟶ 1 614 :
Paysan. Il se hâte et l’avenir l’invite.
L’un va trop lentement et l’autre va trop vite.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/62]]==
<poem>
Peut-être. Dieu le sait. Mais est-ce une raison,
O peuple, pour emplir de spectres l’horizon,
Ligne 1 556 ⟶ 1 656 :
 
<poem>Tout fuit.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/63]]==
<poem>
Tout fuit.
Mais l’apôtre se sait écouté par la nuit ;
Et n’est-ce pas qu’il doit parler aux solitudes,
Ligne 1 565 ⟶ 1 669 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/64]]==
 
===IL PARLE DEVANT LUI DANS L’OMBRE===
Ligne 1 596 ⟶ 1 701 :
Vous qui faites trembler, tremblez. ― Que tout s’apaise !
Quant à toi, travailleur sur qui le fardeau pèse,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/65]]==
<poem>
Toi qui te sens lion et qu’on traite en fourmi,
Ne perds pas patience et sache attendre, ami ! ―
Ligne 1 633 ⟶ 1 741 :
Le paradis de Dieu deviendrait haïssable
S’il fallait qu’à travers un meurtre on l’espérât.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/66]]==
<poem>
Quoi ! le droit malfaiteur ! le progrès scélérat !
Homme, crains la balance où tout destin s’achève.
Ligne 1 654 ⟶ 1 765 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/67]]==
 
===MALÉDICTION ET BÉNÉDICTION===
Ligne 1 685 ⟶ 1 797 :
Le tragique Océan n’est pas plus torturé
Par les souffles confus du vent démesuré.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/68]]==
<poem>
L’HOMME, en ces profonds cieux qu’il nomme noirs royaumes,
Regarde un effrayant penchement de fantômes,
Ligne 1 722 ⟶ 1 837 :
Quel labeur que jeter la sonde à l’insondable !
Quel gouffre que l’azur qui devient de la nuit !
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/69]]==
<poem>
Terreur ! tout apparaît et tout s’évanouit.
Le deuil reste.
Ligne 1 739 ⟶ 1 857 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/70]]==
 
===EN VOYANT UN PETIT ENFANT===
Ligne 1 771 ⟶ 1 890 :
De quel droit sommes-nous autour d’elle méchants ?
Que nous a-t-elle fait ? Nos cris couvrent ses chants.
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/71]]==
<poem>
Son aube à nos vents noirs mêle son pur zéphyre.
Est-ce que sa clarté ne devrait pas suffire
Ligne 1 810 ⟶ 1 932 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/72]]==
 
===UN ÉCHAFAUD===
Ligne 1 858 ⟶ 1 981 :
 
{{Personnage|LE JUGE|c}}
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/73]]==
 
<poem>Prêtre, respect aux lois.</poem>
Ligne 1 917 ⟶ 2 041 :
<poem>Qu’importe !</poem>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/74]]==
 
{{Personnage|LE PAPE|c}}
Ligne 1 956 ⟶ 2 081 :
Il ne nous a point faits transparents ; il nous couvre
D’un suaire de chair et d’ombre qui s’entr’ouvre
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/75]]==
<poem>
Quand il veut, au moment indiqué par lui seul ;
Vivants, c’est à la mort que tombe le linceul ;
Ligne 1 994 ⟶ 2 122 :
Ce que vous faites là, le comprenez-vous ? Non.
Avez-vous jamais vu quelqu’un tomber dans l’ombre ?
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/76]]==
<poem>
Vous représentez-vous l’immense chute sombre,
Le gouffre, l’infini plein d’un vague courroux,
Ligne 2 031 ⟶ 2 162 :
Ne les indignez pas, ne leur faites pas dire :
L’HOMME tue au hasard. L’HOMME, en proie au délire,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/77]]==
<poem>
A dans de l’inconnu jeté de l’ignoré.
Ah ! c’est un attentat triste et démesuré
Ligne 2 042 ⟶ 2 176 :
<center>*</center>
 
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/78]]==
 
===PENSIF DEVANT LA NUIT===
Ligne 2 081 ⟶ 2 216 :
 
===ENTRANT À JÉRUSALEM===
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/79]]==
 
<poem>Peuple, j’ai dit au Monde et j’ai dit à la Ville :
Ligne 2 111 ⟶ 2 247 :
Ayant diminué sur la terre le mal,
Vieillard pensif qui n’ai d’autre force que d’être
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/80]]==
<poem>
Chez les peuples un pauvre et chez LES ROIS un prêtre,
Compagnon des douleurs, des exils, des grabats,
Ligne 2 148 ⟶ 2 287 :
Que de répondre aux feux d’en haut par nos ténèbres.
Que, l’azur étant pur, les âmes soient funèbres,
</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/81]]==
<poem>
C’est mal ; et l’Éternel a fait les vérités,
Les devoirs, les vertus, afin que leurs clartés
Ligne 2 169 ⟶ 2 311 :
 
== '''Scène deuxième ― Réveil''' ==
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/82]]==
 
''Le Vatican. ― La chambre du pape. ― Le matin.''
Ligne 2 177 ⟶ 2 320 :
<poem>Quel rêve affreux je viens de faire !</poem>
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/83]]==