« La Voix de Guernesey » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/125]]==
==I. ''Ces jeunes gens, ces fils''==
 
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Tu voyais rayonner l’aurore et poindre l’âme ;
Ces lèvres, dont l’écume a souillé le gazon,
O nourrice, après toi bégayaient ta chanson ;
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==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/126]]==
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Cette main froide, auprès de ces paupières closes,
A fait jaillir ton lait sous ses petits doigts roses ;
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Ces rois ! leur foudre est traitre et leur tonnerre est lâche.
Avoir été trop grands, Français, c’est importun :
Jadis un contre dix, aujourd’hui dix contre un.
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==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/127]]==
<poem>
 
France, on te déshonore, on te traîne, on te lie,
Et l’on te force à mettre au bagne l’Italie.
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De joie ; il est très doux ; il parle du succès
De ses armes ; du sang versé, des bons Français,
Des quantités de plomb que la bombarde jette,
</poem>
==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/128]]==
<poem>
 
Modestement, les yeux baissés, comme un poète
Se fait un peu prier pour réciter ses vers.
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Débiteur d’un royaume, on paie avec l’exil.
Pourquoi pas ? on est vil. C’est qu’on en reçoit l’ordre.
Rampons. Lécher le maître est plus sûr que le mordre.
</poem>
==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/129]]==
<poem>
 
D’ailleurs tout est logique. Où sont les contresens ?
La gloire a le cachot, mais le crime a l’encens ;
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Ça, le but de tout homme ici-bas n’est-il point
De tâcher d’être dupe aussi peu que possible ?
Jouir est bon. La vie est un tir à la cible.
</poem>
==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/130]]==
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Le scrupule en haillons grelotte ; je le plains.
Rien n’a plus de vertu que les coffres-forts pleins.
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Les boulets sont bénis dans leurs coups ; le chacal
Est béni dans sa faim, s’il est pontifical.
</poem>
==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/131]]==
<poem>
Nous trouvons excellent, quant à nous, que le pape
Rie au nez de ce siècle inepte, écrase, frappe ;
Ligne 270 ⟶ 294 :
Frère, nous nous dirons tous les deux notre histoire ;
Tu me raconteras Palerme et ta victoire,
</poem>
==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/132]]==
<poem>
Je te dirai Paris, sa chute, et nos sanglots,
Et nous lirons ensemble Homère au bord des flots.
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Le fils du Sinon grec et du Judas biblique ;
Celui qui, souriant, guetta la république,
Son serment sur le front, son poignard à la main.
</poem>
==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/133]]==
<poem>
 
 
Il est parmi vous, rois, ô groupe à peine humain,
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Rit, chante, et, sur nos fronts, montre aux hommes contents
Une fraternité de czars et de sultans,
</poem>
==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/134]]==
<poem>
De son côté, là-bas, au désert, sous la bisé,
Dans l’ombre avec la mort le vautour fraternise ;
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L’âne se lève, et brait ; le bœuf se dresse et beugle.
Cherche donc dans la nuit puisqu’on t’a fait aveugle !
 
</poem>
==[[Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/135]]==
<poem>
O toi qui fus si grand, debout ! car il est tard.
Dans cette obscurité l’on peut mettre au hasard