« Œuvres choisies de Charles Perrault, édition 1826/Apologie des Femmes » : différence entre les versions
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{{Titre|Apologie des femmes|[[AuteurCharles Perrault|Charles Perrault]]|1694|Apologie des Femmes}}
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Et qu’enfin le beau sexe avec loi rentre en grâce
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Comme il est naturel de chercher son semblable,
D’aimer à le connaitre, et d’en être connu,
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==[[Page:Charles Perrault - Oeuvres choisies, édition 1826.djvu/371]]==
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Selon les divers gouts dont on est prévenu,
Chacun, en quelqu’endroit que le hasard le porte,
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Il semble, à regarder l’essor de sa folie,
Que pour être partout clic se multiplie.
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==[[Page:Charles Perrault - Oeuvres choisies, édition 1826.djvu/372]]==
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Pour des femmes d’honneur, dans ces lieux hasardeux,
De cent que l’on connait, on n’en verra pas deux.
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Ne songeant qu’à leur tâche et qu’à bien recevoir
Leur père ou leur époux quand il revient le soir.
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==[[Page:Charles Perrault - Oeuvres choisies, édition 1826.djvu/373]]==
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Charmé de leur conduite, et si simple et si sage,
Tu te verras contraint de changer de langage.
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Il en est, il est vrai, qui, dans leurs mariages,
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==[[Page:Charles Perrault - Oeuvres choisies, édition 1826.djvu/374]]==
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N’ont pas toujours trouvé des épouses bien sages ;
Mais auraient-ils le front d’en oser murmurer ?
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Avec une moitié sage, douce et bien née,
Qui couronne sa dot d’une chaste pudeur,
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==[[Page:Charles Perrault - Oeuvres choisies, édition 1826.djvu/375]]==
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D’une vertu sincère et d’une tendre ardeur.
À ces dons précieux, si le ciel favorable,
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L’attendrit, le désarme et regagne son cœur.
Par elle, tous les jours, la jeunesse volage,
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==[[Page:Charles Perrault - Oeuvres choisies, édition 1826.djvu/376]]==
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Se retire du vice et du libertinage ;
Par sa bonne conduite, une famille en paix,
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Si son destin permet qu’un serviteur fidèle
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==[[Page:Charles Perrault - Oeuvres choisies, édition 1826.djvu/377]]==
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Lui donne en ce moment des marques de son zèle,
Ses amis sont ailleurs, et pour comble de maux
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Des deux routes qu’il voit ne sait laquelle prendre
Je sais qu’à mon avis tu viendras te ranger.
Mais je te donne encor du temps pour y songer.</
=== no match ===
poem>
[[CatégorieXVIIe siècle]][[Catégorie1694]]
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