« Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1901.djvu/16 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> {{corr|A|À}} deux reprises pourtant, au cours du xix e siècle, la France a réagi victorieusement contre cette tendance inquiétante Les malheureuses gén... »
 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<nowiki />
<nowiki />


{{corr|A|À}} deux reprises pourtant, au cours du {{rom|xix|19}}{{e}} siècle, la France a réagi victorieusement contre cette tendance inquiétante{{corr||.}} Les malheureuses généralisations de la République de 1848 et de Napoléon {{rom-maj|iii|3}}, comme celles de la Convention et de Napoléon {{rom-maj|i|1}}{{er}} ne pouvaient manquer de porter leurs fruits. En 1815 comme en 1870, des gouvernements se créèrent qui étaient basés sur le compromis, répudiaient l’absolu et visaient à maintenir l’équilibre entre des éléments divergents. On ne saurait trop insister — nous l’avons déjà fait l’année dernière — sur ce que ces gouvernements ont été bien autrement durables et stables que les régimes à idées générales. La troisième République notamment a rempli d’une manière pacifique et prospère près d’un tiers du siècle. {{corr|A|À}} mesure cependant que s’éloigne le souvenir des utopies généreuses qui conduisirent au césarisme et des imprudentes entreprises qui aboutirent au désastre final, il était naturel que le vieux penchant Français se manifestât à nouveau. C’est ce qui est arrivé.
{{corr|A|À}} deux reprises pourtant, au cours du xix e siècle,
la France a réagi victorieusement contre cette
tendance inquiétante Les malheureuses généralisations
de la République de 1848 et de Napoléon
III, comme celles de la Convention et de
Napoléon I er ne pouvaient manquer de porter leurs
fruits. En 181 5 comme en 1870, des gouvernements
se créèrent qui étaient basés sur le compromis,
répudiaient l’absolu et visaient à maintenir
l’équilibre entre des éléments divergents. On ne
saurait trop insister — nous l’avons déjà fait
l’année dernière — sur ce que ces gouvernements
ont été bien autrement durables et stables que les
régimes à idées générales. La troisième République
notamment a rempli d’une manière pacifique et
prospère près d’un tiers du siècle. A mesure
cependant que s’éloigne le souvenir des utopies
généreuses qui conduisirent au ccsarisme et des
imprudentes entreprises qui aboutirent au désastre
final, il était naturel que le vieux penchant Français
se manifestât à nouveau. C’est ce qui est
arrivé.