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caractère en mentionnant le « banquet des professeurs » qui figurait pour une somme ronde au budget prévu. Après une soirée passée quelque part, rue Saint-Jacques, à tâcher d’amener à composition les membres du comité de cette brave fédération lesquels tenaient à leur banquet, je m’adressai au dévoué Georges Strehly, professeur à Louis-le-Grand, gymnaste émérite et qui donnait à la ''Revue Athlétique'' des articles intéressants sur les sports antiques. Lui et M. Sansbœuf acceptèrent de m’aider à organiser le premier concours qui eut lieu au Gymnase Reiser, rue des Martyrs, le dimanche 18 mai (<ref>Ce même jour, le matin, avaient été courus les championnats nationaux de l’Union, cette fois au Stade Français, c’est-à-dire sur la terrasse des Tuileries. Le terrain évidemment était médiocre mais j’avais insisté de toutes mes forces pour que cette satisfaction fut donnée au Stade ; déjà s’accentuait la rivalisé Racing-Stade qui fut parfois si violente. </ref>). 230 élèves se présentèrent. Ce concours n’a plus discontinué : MM. Slrehly et Sansbœuf l’organisèrent seuls les années suivantes avec une inlassable persévérance et un infatigable dévouement.
caractère en mentionnant le « banquet des professeurs » qui figurait pour une somme ronde au budget prévu. Après une soirée passée quelque part, rue Saint-Jacques, à tâcher d’amener à composition les membres du comité de cette brave fédération {{Img float
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}}lesquels tenaient à leur banquet, je m’adressai au dévoué Georges Strehly, professeur à Louis-le-Grand, gymnaste émérite et qui donnait à la ''Revue Athlétique'' des articles intéressants sur les sports antiques. Lui et M. Sansbœuf acceptèrent de m’aider à organiser le premier concours qui eut lieu au Gymnase Reiser, rue des Martyrs, le dimanche 18 mai (<ref>Ce même jour, le matin, avaient été courus les championnats nationaux de l’Union, cette fois au Stade Français, c’est-à-dire sur la terrasse des Tuileries. Le terrain évidemment était médiocre mais j’avais insisté de toutes mes forces pour que cette satisfaction fut donnée au Stade ; déjà s’accentuait la rivalisé Racing-Stade qui fut parfois si violente. </ref>). 230 élèves se présentèrent. Ce concours n’a plus discontinué : MM. Slrehly et Sansbœuf l’organisèrent seuls les années suivantes avec une inlassable persévérance et un infatigable dévouement.


Je désirais le concours d’équitation non plus au Jardin d’Acclimatation mais à l’{{corr|Ecole|École}} militaire, avec des chevaux de troupe. La commission organisatrice était présidée par le général Lewal, ancien ministre de la Guerre. Un moment nous touchâmes au but ; le concours fut annoncé pour le jeudi 24 avril de 1 heure à 6. Mais l’administration militaire était décidément hostile. Il fallut renoncer. Alors je m’abouchai avec le marquis de Mornay, président de la Société hippique française et membre de notre comité ; il admit l’établissement d’un examen d’{{tiret|équita|tion}}
Je désirais le concours d’équitation non plus au Jardin d’Acclimatation mais à l’{{corr|Ecole|École}} militaire, avec des chevaux de troupe. La commission organisatrice était présidée par le général Lewal, ancien ministre de la Guerre. Un moment nous touchâmes au but ; le concours fut annoncé pour le jeudi 24 avril de 1 heure à 6. Mais l’administration militaire était décidément hostile. Il fallut renoncer. Alors je m’abouchai avec le marquis de Mornay, président de la Société hippique française et membre de notre comité ; il admit l’établissement d’un examen d’{{tiret|équita|tion}}