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Pour exprimer l’idée de femme légitime, le texte se sert des mots ''patnî'' et ''bhâryâ''. Le premier, qui vient de ''pâti'' maître, qui rappelle le {{ |
Pour exprimer l’idée de femme légitime, le texte se sert des mots ''patnî'' et ''bhâryâ''. Le premier, qui vient de ''pâti'' maître, qui rappelle le {{lang|grc|ποτης}} dans {{lang|grc|δεσπότης}}<ref>Le {{lang|grc|δεσ}} (Cf. {{lang|grc|{{corr|δαϊος|δάϊος}}}} ennemi) est identique, à ce qu’il parait, avec le sanskrit ''dâsa'', ennemi, serf, esclave, serviteur (Cf. Pott., ''{{lang|de|Etymologische Forschungen}}'', I, 189) ; {{lang|grc|{{corr|δεσπότες|δεσπότης}}}} est donc le ''maître des esclaves'', comme {{lang|grc|δέσποινα}} pour {{lang|grc|δεσποτνια}}, maîtresse des esclaves.</ref>, le {{grec}} époux, et le gothique ''faths'' maître, veut dire ''maîtresse'', absolument comme {{grec}} ou {{grec}} ; et le sens du second est « celle qu’il faut porter ou nourrir » de ''bri'' ou ''bhar'' porter, nourrir, d’où, aussi ''bhartri'' mari, celui qui nourrit. Il se peut que le latin ''maritus'', vienne du même radical, le changement du ''b'' aspiré en ''m'' étant démontré en plus d’un cas<ref>Voy. Bopp., ''Gloss. Sansc.'', p. 243 et alibi ; Grimm, ''{{lang|de|Gesch. der D. Sp.}}'', I, 368, sq.</ref>. |
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Le Rituel reprend, çl. 132 : |
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