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— Tu oublies toujours ton état, Kitty ; il est imprudent de crier ainsi », interrompit la princesse, sortant précipitamment du salon. Warinka revint sur ses pas en entendant réprimander son amie ; elle était animée, émue et troublée ; Kitty l’embrassa et lui donna mentalement sa bénédiction.
— Tu oublies toujours ton état, Kitty ; il est imprudent de crier ainsi », interrompit la princesse, sortant précipitamment du salon. Warinka revint sur ses pas en entendant réprimander son amie ; elle était animée, émue et troublée ; Kitty l’embrassa et lui donna mentalement sa bénédiction.
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— Sur la terrasse. »
— Sur la terrasse. »
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II


{{t3|CHAPITRE II}}
Sur cette terrasse où les dames se réunissaient volontiers après le dîner, on se livrait ce jour-là à une grave occupation. Outre la confection habituelle d’objets variés destinés à la layette, on y faisait des confitures d’après un procédé pratiqué chez les Cherbatzky, mais inconnu de la vieille Agathe Mikhaïlovna. Celle-ci, rouge, les cheveux en désordre, les manches relevées jusqu’au coude, tournait, de fort mauvaise humeur, la bassine à confitures, au-dessus d’un petit fourneau portatif, tout en faisant intérieurement des vœux pour que la framboise brûlât. La vieille princesse, auteur



Sur cette terrasse où les dames se réunissaient volontiers après le dîner, on se livrait ce jour-là à une grave occupation. Outre la confection habituelle d’objets variés destinés à la layette, on y faisait des confitures d’après un procédé pratiqué chez les Cherbatzky, mais inconnu de la vieille Agathe Mikhaïlovna. Celle-ci, rouge, les cheveux en désordre, les manches relevées jusqu’au coude, tournait, de fort mauvaise humeur, la bassine à confitures, au-dessus d’un petit fourneau portatif, tout en faisant intérieurement des vœux pour que la framboise brûlât. La vieille princesse, auteur<section end=s2 />