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<center>§ IV<br/> |
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En sortant de la bibliothèque, nous passâmes devant l’hôtel-de-ville, peint à fresque comme tous ceux de la Suisse, et dont les décorations, sans être d’un goût fort pur, ne manquent pas de caractère. Je remarquai, au haut du grand escalier, un tableau représentant une scène du jugement dernier. Les damnés sont presque tous des moines, des nonnes ou des chevaliers. Sur le devant, on aperçoit le démon de la luxure, reconnaissable à sa tête de coq, à son corps de femme et à ses pieds de crapaud, qui entraîne un prêtre dans la gehenne. |
En sortant de la bibliothèque, nous passâmes devant l’hôtel-de-ville, peint à fresque comme tous ceux de la Suisse, et dont les décorations, sans être d’un goût fort pur, ne manquent pas de caractère. Je remarquai, au haut du grand escalier, un tableau représentant une scène du jugement dernier. Les damnés sont presque tous des moines, des nonnes ou des chevaliers. Sur le devant, on aperçoit le démon de la luxure, reconnaissable à sa tête de coq, à son corps de femme et à ses pieds de crapaud, qui entraîne un prêtre dans la gehenne. |