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« Page:Désorgues - Voltaire, ou le Pouvoir de la philosophie, 1798.djvu/13 » : différence entre les versions

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{{métrifieur|Commençant d’être libre en cessant d’être injuste,
{{métrifieur|Commençant d’être libre en cessant d’être injuste,.
Paris s’enivrera de cette pompe auguste,
Paris s’enivrera de cette pompe auguste,
Où le génie absous par l’équité des lois,
Où le génie absous par l’équité des lois,
Triomphera de Rome et du courroux des rois :
Triomphera de Rome et du courroux des rois :
Ce jour le fanatisme en vain contre Voltaire
Ce jour le fanatisme en vain contre Voltaire
Soulevera le ciel soulevera la terre ;
Soulevera le ciel, soulevera la terre ;
La liberté paisible et la religion.
La liberté paisible et la religion
{{corr|Echapperont|Échapperont}} dès-lors à sa contagion,
{{corr|Echapperont|Échapperont}} dès-lors à sa contagion,
Et leurs cultes brouillés par l’intérêt de Rome
Et leurs cultes brouillés par l’intérêt de Rome
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Son corps moins incliné paraît majestueux,
Son corps moins incliné paraît majestueux,
Il n’a plus rien d’humain, une fureur céleste
Il n’a plus rien d’humain, une fureur céleste
Brille dans son :regard, dans son port, dans son geste ;
Brille dans son regard, dans son port, dans son geste ;
Il semblait que Voltaire, à sa voix ranimé,
Il semblait que Voltaire, à sa voix ranimé,
Eût passé du tombeau dans son cœur enflammé :
Eût passé du tombeau dans son cœur enflammé :
Tel a Delphe autrefois, lorsque d’un, pied mystique
Tel à Delphe autrefois, lorsque d’un pied mystique
Un prêtre interrogeait le trépied prophétique,
Un prêtre interrogeait le trépied prophétique,
Il recueillait le dieu dans son sein agité,
Il recueillait le dieu dans son sein agité,
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Au tombeau du poëte avait guidé mes pas.
Au tombeau du poëte avait guidé mes pas.
Là, rêvant sur la France, en mon deuil solitaire
Là, rêvant sur la France, en mon deuil solitaire
J’implorais tour-à-tour. ma patrie et Voltaire ;|sauf_premier=vrai}}
J’implorais tour-à-tour ma patrie et Voltaire ;|sauf_premier=vrai}}
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