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Mélecsala, malade, demanda la paix ; on la refusa, Louis, renforcé par de nouveaux secours arrivés de France, était suivi de soixante mille combattants, obéi, aimé, ayant en tête des ennemis déjà
Mélecsala, malade, demanda la paix ; on la refusa, Louis, renforcé par de nouveaux secours arrivés de France, était suivi de soixante mille combattants, obéi, aimé, ayant en tête des ennemis déjà
vaincus, un soudan qui touchait à sa fin. Qui n’eût cru que l’Égypte et bientôt la Syrie seraient domptées ? Cependant la moitié de cette armée florissante périt de maladie ; l’autre moitié est vaincue près de la Massoure. Saint Louis voit tuer son frère Robert d’Artois (1250) ; il est pris avec ses deux autres frères, le comte
vaincus, un soudan qui touchait à sa fin. Qui n’eût cru que l’Égypte et bientôt la Syrie seraient domptées ? Cependant la moitié de cette armée florissante périt de maladie ; l’autre moitié est vaincue près de la Massoure. Saint Louis voit tuer son frère Robert d’Artois (1250) ; il est pris avec ses deux autres frères, le comte
d’Anjou et le comte de Poitiers. Ce n’était plus alors Mélecsala qui régnait en Égypte, c’était son fils Almoadan. Ce nouveau soudan avait certainement de la grandeur d’âme ; car le roi Louis lui ayant offert pour sa rançon et pour celle des prisonniers un million de besants d’or, Almoadan lui en remit la cinquième partie.
d’Anjou et le comte de Poitiers. Ce n’était plus alors Mélecsala qui régnait en Égypte, c’était son fils Almoadan. Ce nouveau soudan avait certainement de la grandeur d’âme ; car le roi Louis lui ayant offert pour sa rançon et pour celle des prisonniers un million de besants d’or, Almoadan lui en remit la cinquième partie.