« Page:Revue des Deux Mondes - 1918 - tome 47.djvu/719 » : différence entre les versions

Zoé (discussion | contributions)
Zoé (discussion | contributions)
mAucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
RKVUE. CHRONIQUE.115
d’une catastrophe, de retirer son épingle du jeu. L’accusation retournée laisse voir une apologie, « ce n’est pas ma faute ! » et de nouveau, cinq lignes, dix lignes plus bas; « ce n’est pas du tout ma faute! » L’Empereur est renseigné : Il n’est pas demeuré inerte. Il est sans reproche et ne craint pas le jugement populaire. Oui, sans reproche et sans crainte : « Je sais très bien que chacun de vous me donne raison sur ce point. Croyez-moi, il n’est pas facile chaque jour d’avoir le souci et la responsabilité d’un peuple de 70 millions d’habitants et, en outre, de voir, pendant plus de quatre ans, toutes les difficultés et la misère croissantes du peuple. »
d’une catastrophe, de retirer son épingle du jeu. L’accusation retournée laisse voir une apologie, « ce n’est pas ma faute ! » et de nouveau, cinq lignes, dix lignes plus bas; « ce n’est pas du tout ma faute! » L’Empereur est renseigné : Il n’est pas demeuré inerte. Il est sans reproche et ne craint pas le jugement populaire. Oui, sans reproche et sans crainte : « Je sais très bien que chacun de vous me donne raison sur ce point. Croyez-moi, il n’est pas facile chaque jour d’avoir le souci et la responsabilité d’un peuple de 70 millions d’habitants et, en outre, de voir, pendant plus de quatre ans, toutes les difficultés et la misère croissantes du peuple. »