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Du Breuil voyait dans l’après-midi à la Préfecture les officiers de la division Du Barail, arrivée le matin. L’état-major impérial leur faisait fête. On les traînait vers le buffet dressé dans une des grandes salles du rez-de-chaussée. Les mâles visages des Africains, bronzés par le soleil, ralliaient tous les suffrages, tous les sourires. Une voix gaie héla Du Breuil. Il aperçut un de ses amis, le lieutenant-colonel de la Manse : |
Du Breuil voyait dans l’après-midi à la Préfecture les officiers de la division Du Barail, arrivée le matin. L’état-major impérial leur faisait fête. On les traînait vers le buffet dressé dans une des grandes salles du rez-de-chaussée. Les mâles visages des Africains, bronzés par le soleil, ralliaient tous les suffrages, tous les sourires. Une voix gaie héla Du Breuil. Il aperçut un de ses amis, le lieutenant-colonel de la Manse : |
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— Vous voulez donc notre mort ? |
— Vous voulez donc notre mort ? raillait-il. Nous sommes venus de Saint-Mihiel d’un trait, à marche forcée, toute la nuit. Nous pensions que l’ennemi était là. Votre dépêche était si pressante… |
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Et comme Du Breuil le regardait d’un air étonné, il reprit : |
Et comme Du Breuil le regardait d’un air étonné, il reprit : |