« Page:Tolstoï - L’Esprit chrétien et le patriotisme.djvu/98 » : différence entre les versions

Nanashi8 (discussion | contributions)
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{tiret2|sacri|fices}}… Mais l’Angleterre ne peut céder à personne l’empire des mers… » Lorsqu’on
{{tiret2|sacri|fices}}… Mais l’Angleterre ne peut céder à personne l’empire des mers… » Lorsqu’on a dit cela, on admet d’ordinaire que la France, la Russie, l’Allemagne et l’Angleterre sont prêtes à tous les sacrifices, l’une pour reprendre ses provinces perdues, l’autre pour assurer son influence en Orient, l’autre pour affermir son unité, la dernière, pour dominer les mers.
a dit cela, on admet d’ordinaire que la
France, la Russie, l’Allemagne et l’Angleterre sont prêtes à tous les sacrifices, l’une
pour reprendre ses provinces perdues,
l’autre pour assurer son influence en
Orient, l’autre pour affermir son unité, la
dernière, pour dominer les mers.


On suppose que le sentiment patriotique est, en premier lieu, un sentiment inné à tous les hommes, et, en second lieu, un sentiment d’une si haute valeur morale que, au cas où il viendrait à manquer à quelqu’un, il faudrait le lui inspirer artificiellement.
On suppose que le sentiment patriotique
est, en premier lieu, un sentiment inné à
tous les hommes, et, en second lieu, un
sentiment d’une si haute valeur morale
que, au cas où il viendrait à manquer à
quelqu’un, il faudrait le lui inspirer artificiellement.


Or, ces deux suppositions sont fausses.
Or, ces deux suppositions sont fausses. J’ai vécu un demi-siècle au milieu du
J’ai vécu un demi-siècle au milieu du