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<includeonly>[[File:Maison.bois.Chateaudun.png|440px|center]]</includeonly>Voici ('''20''') une de ces maisons élevées en maçonnerie et bois que nous avons dessinée à Châteaudun en 1841. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont élevés en pierre, les murs mitoyens en moellon ; le mur du fond, sur une cour, également en pierre. Au rez-de-chaussée (voir le plan '''A''') s’ouvre sur la rue un vaste magasin avec poteau central et bout de mur de refend '''B'''. Une poutre maîtresse porte sur un corbeau de la pile du milieu de la façade, sur le poteau central et sur la tête de ce tronçon de mur de refend ; il reçoit le solivage. Un escalier à vis, ajouré, monte au premier et au second étage. Du couloir '''C''', on passe dans la cour '''D''' et dans une arrière-salle '''E'''. Au premier étage, la distribution est pareille ; seulement la poutre maîtresse passe à travers les murs de face et reçoit les entraits de la charpente. Pour obtenir le plus de lumière possible sur la rue, le constructeur a bandé deux arcs de décharge dans l’épaisseur du mur de face, et sous ces arcs il a posé de véritables châssis en pierre très-ajourés. L’étage de comble est divisé en deux pièces dans l’épaisseur du bâtiment. On observera qu’une ferme de la charpente est en saillie sur le mur de face, afin de bien l’abriter. Cette ferme repose sur les bouts des sablières soulagées par des liens et sur l’about de la filière d’axe également soulagée par un lien. Les solivages des planchers sont posés aux niveaux '''G''' et '''H'''. La construction de cette maison appartient au commencement du {{s|XIV}}. Toutefois, dans cet exemple, l’étage de comble en bois n’est pas posé en encorbellement.
<includeonly>[[File:Maison.bois.Chateaudun.png|440px|center]]</includeonly>Voici ('''20''') une de ces maisons élevées en maçonnerie et bois que nous avons dessinée à Châteaudun en 1841. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont élevés en pierre, les murs mitoyens en moellon ; le mur du fond, sur une cour, également en pierre. Au rez-de-chaussée (voir le plan '''A''') s’ouvre sur la rue un vaste magasin avec poteau central et bout de mur de refend '''B'''. Une poutre maîtresse porte sur un corbeau de la pile du milieu de la façade, sur le poteau central et sur la tête de ce tronçon de mur de refend ; il reçoit le solivage. Un escalier à vis, ajouré, monte au premier et au second étage. Du couloir '''C''', on passe dans la cour '''D''' et dans une arrière-salle '''E'''. Au premier étage, la distribution est pareille ; seulement la poutre maîtresse passe à travers les murs de face et reçoit les entraits de la charpente. Pour obtenir le plus de lumière possible sur la rue, le constructeur a bandé deux arcs de décharge dans l’épaisseur du mur de face, et sous ces arcs il a posé de véritables châssis en pierre très-ajourés. L’étage de comble est divisé en deux pièces dans l’épaisseur du bâtiment. On observera qu’une ferme de la charpente est en saillie sur le mur de face, afin de bien l’abriter. Cette ferme repose sur les bouts des sablières soulagées par des liens et sur l’about de la filière d’axe également soulagée par un lien. Les solivages des planchers sont posés aux niveaux '''G''' et '''H'''. La construction de cette maison appartient au commencement du {{s|XIV}}. Toutefois, dans cet exemple, l’étage de comble en bois n’est pas posé en encorbellement.


<includeonly>[[File:Maison.bois.Laval.png|440px|center]]</includeonly>{{ancre|Laval}}La figure 21 donne le plan et l’élévation d’une maison de {{DRAFL2|L|Laval|Laval}} d’une époque un peu plus récente, mais où la structure de bois prend plus d’importance et s’élève en encorbellement sur le rez-de-chaussée. Cette maison, dont la façade s’élève sur une rue ayant une forte pente, est divisée pour deux ménages. La pente de la rue a permis au constructeur de donner un entre-sol '''A''' à l’habitant de gauche, les solivages des planchers
<includeonly>[[File:Maison.bois.Laval.png|440px|center]]</includeonly>{{ancre|Laval}}La figure 21 donne le plan et l’élévation d’une maison de {{DRAFL2|L|Laval|Laval}} d’une époque un peu plus récente, mais où la structure de bois prend plus d’importance et s’élève en encorbellement sur le rez-de-chaussée. Cette maison, dont la façade s’élève sur une rue ayant une forte pente, est divisée pour deux ménages. La pente de la rue a permis au constructeur de donner un entre-sol '''A''' à l’habitant de gauche, les solivages des {{tiret|plan|chers}}